Cette préface était initialement prévue pour

la réédition de mon encyclopédie.

 

Vous la découvrez donc sans aucune modification.

 

(uniquement disponible

en version originale française)

 

 

 

 

 

 

André SISCOT

 

LES GENS DU CINEMA ©

 

 

2ième édition (2003) 

Dernière mise à jour 20 avril 2003

© André SISCOT - 1994

Edition non commercialisée

© Editions Memor - 1998

Rue G. Biot, 23-25

B - 1050 Bruxelles

Edition D/7216/1998/11

ISBN 2-930133-31-7

Toute reproduction ou adaptation d'un extrait quelconque,

 par quelque procédé que ce soit , réservées pour tous pays.

 

 

 

 

 

AVANT-PROPOS

 

                                   Hé oui, cinq années se sont écoulées depuis la sortie de presse de la première édition de cette encyclopédie très pointue et d'un genre assez particulier. Entre-temps, bébé a bien grandi. Son adolescence s'est très bien passée et il passe maintenant dans sa phase adulte.

 

                                   Si l'édition précédente avait été un échec, cette seconde édition n'aurait pas de raison d'être. Pourtant, cet avant-propos n'a été que très peu modifié. Tout au plus, il a été adapté aux circonstances du moment. Malgré tout, les "nouveaux" lecteurs se demanderont pourquoi un tel ouvrage a pu voir le jour. Sans doute, se diront-ils aussi qu'il est inutile ou qu'il fait double emploi par rapport aux divers dictionnaires et encyclopédies régulièrement mis en vente dans le commerce.

 

                                   Ma réponse à ces interrogations sera claire et nette. Dans la préface de leur "Dictionnaire du Cinéma", Maurice BESSY et Jean-Louis CHARDANS, par une sorte d'avertissement à leurs lecteurs, mettaient en exergue une phrase significative de George Bernard SHAW: "Un dictionnaire est comme une montre: Il vaut mieux en avoir un que pas du tout, et même le meilleur n'est jamais tout à fait exact".

 

                                   Et cette boutade est particulièrement bien réelle en ce qui concerne les ouvrages édités au nom du Septième Art. Ces différents dictionnaires, puisqu'il faut bien les nommer ainsi, sont souvent incomplets et incorrects. Ils ne parviennent même pas à se compléter entre eux. Pire, ils se contredisent.

 

                                   Mais ceci n'est pas un dictionnaire. C'est un répertoire alphabétique et mondial d'acteurs, de réalisateurs, de producteurs, de compositeurs de musiques de films, de scénaristes, d'auteurs célèbres, de pionniers et d'inventeurs qui par leur oeuvre, leurs actions ou leurs inventions ont contribué largement au développement de l'industrie cinématographique.

 

                                   Parmi tous ces personnages, se sont également glissées quelques célébrités du show-business. Il ne fait d'ailleurs aucun doute qu'un jour ou l'autre elles seront appelées devant les caméras pour devenir peut-être de grandes stars. Qu'il nous suffise de penser à Charles AZNAVOUR, à Yves MONTAND, à Patrick BRUEL ou encore à Frank SINATRA et à Dean MARTIN, et plus près de nous, aux chanteuses ELSA, Vanessa PARADIS, Rika ZARAI, Patricia KAAS, Whitney HOUSTON  et Janet JACKSON, soeur de Michael.

 

                                   Ce répertoire est, à ma connaissance, unique en son genre. Bien évidemment, parce qu'il n'existait pas sous cette forme et aussi parce que les renseignements d'état civil qu'il renferme manquent, sont incomplets, voire inexacts dans tous les ouvrages actuels ou ayant existés. Comparez, par exemple, la date de naissance d'un acteur dans plusieurs dictionnaires. Vous serez édifiés! D'abord, vous risquez de ne la trouver nulle part. Ensuite, si vous la découvrez, attendez-vous à tomber sur des dates différentes! Il en va de même pour les lieux de naissance et de décès, voire même les causes.

 

                                   Mieux, vous apprendrez dans l'un de ces dictionnaires, dont la réédition a été corrigée suite à mes contacts avec l'auteur, que Bob HOPE est décédé en 1986, ce qui évidemment est faux! Il est toujours bien de ce monde. C'est vrai qu'il est maintenant centenaire, mais ce n'est pas une raison pour l'enterrer prématurément. Il y a quelques années, il participa encore à un show télévisé pour la chaîne américaine NBC! Dans un dictionnaire hollandais, la même mésaventure est aussi arrivée à Michel SERRAULT. Il serait, paraît-il, décédé en 1981? Rassurez-vous, le héros de "LA CAGE AUX FOLLES" est toujours bien de ce monde pour notre plus grand plaisir. Egalement, John MILLS est considéré comme mort par un dictionnaire américain. Aux dernières nouvelles, le père de Hayley et de Juliet, à 95 ans, entend fêter dignement son siècle d'existence. Le compositeur John BARRY aussi, est mort en 1986, avant même qu'il ne compose la musique du film "DANSE AVEC LES LOUPS"! C'est évidemment de la pure fantaisie. Mais pourquoi? Mystère!

 

                                   Egalement, vous y découvrirez que Jeff CHANDLER est décédé d'une crise cardiaque! Il faut avouer que tous les cinéphiles dignes de ce nom savent qu'à la suite d'une vilaine chute encourue lors du tournage du film "LES MARAUDEURS ATTAQUENT" la star américaine est décédée d'une septicémie foudroyante et qu'il a d'ailleurs fallu terminer cette production avec une doublure.

 

                                   Des exemples parmi tant d'autres. C'est sans doute risible en tant que "perles", mais c'est triste quand on songe à la valeur des auteurs qui les ont "enfilées"!

 

                                   Cinéphile endurci, c'est pour répondre à un courrier d'auditeurs - Je réalisais de 1981 à 1987 une émission cinéma sur une radio locale bruxelloise: "Radio Activité" - que j'ai commencé à établir ce répertoire. Celui-ci me permettait de répondre du tac au tac à des demandes téléphoniques diffusées en direct durant cette émission qui comportait également des jeux cinéma. A l'époque, la presse locale en a fait largement l'éloge.

 

                                   C'est aussi à ce moment que Joe van COTTOM est devenu mon ami et qu'il participait chaque semaine, en studio, à mes émissions. A près de 90 ans, il avait toujours bon pied, bon oeil! Que de bons souvenirs!

 

                                   J'étais très fier de cette amitié qui me liait au plus grand journaliste européen du cinéma. Fondateur de "Ciné-Revue", n'avait-il pas côtoyé toutes les stars? Sauf, m'avait-il avoué: Marlon BRANDO et Elvis PRESLEY. N'était-il pas un intime d'Yves ALLEGRET et de Simone SIGNORET dont il fut le partenaire dans "DEDEE d'ANVERS"? Intime aussi de Charlie CHAPLIN, de Gary COOPER  et de Walt DISNEY chez qui, il passait annuellement quelques semaines de vacances. Et j'en passe... Bref, Joe van COTTOM, décédé le 29 octobre 1994 à l'âge de 96 ans, c'était du pain béni pour une radio locale. D'autant plus qu'il avait refusé des tas d'émissions de radio et de télévision dont notamment les célèbres "Dossiers de l'Ecran" d'Armand JAMMOT. Et alors, il jouissait toujours d'une énorme mémoire! Quel plaisir de l'entendre!

 

                                   Malgré son grand âge, Joe van COTTOM gardait toujours d'étroits contacts avec d'anciennes stars, notamment: Olivia de HAVILLAND. Vous vous souvenez? C'était la belle Melanie dans "AUTANT EN EMPORTE LE VENT"... La star américaine, soeur de Joan FONTAINE, vit depuis de longues années, retirée des milieux du cinéma, à son domicile parisien.

 

                                   Quand on décrit la personnalité de Joe van COTTOM, on ne peut s'empêcher un brin de nostalgie. D'autant que le cinéma d'hier, c'était du vrai cinéma. Le cinéma d'une industrie qui se saborde aujourd'hui lentement, mais sûrement. Les grandes compagnies américaines ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes. La plupart sont d'ailleurs en difficulté financière. Certaines n'existent même plus. La COLUMBIA PICTURES, la METRO GOLDWYN MAYER, pourtant fusionnée avec UNITED ARTISTS, ne sont-elles déjà pas aux mains des japonais? La PARAMOUNT PICTURES a été absorbée, il y a quelques années, par un très important groupe audio-visuel californien. UNIVERSAL,  a été reprise par une société française, VIVENDI, spécialisée dans la télécommunication et aussi propriétaire de "Canal+". Cette société est aussi en grosse difficulté financière et il faut craindre le pire. Et les autres sociétés de production, que vont-elles devenir à brève échéance?

 

                                   Et le "star system" dans tout cela? Ne nous désolons plus maintenant car il y a longtemps qu'il a fini de vivre. Plus tard, vous en témoignerez aussi. Me concernant, je n'ai qu'un regret, avoir connu Joe trop tardivement. Un demi-siècle d'âge ne nous séparait-il pas? Ma carrière aurait été certainement très différente et directement liée au cinéma. Un jour, lors d'une de mes visites chez lui, Joe m'avait d'ailleurs demandé de l'accompagner pour l'un de ses nombreux reportages à HOLLYWOOD. Ce séjour étant relativement long, pour raisons familiales et professionnelles, j'ai été forcé de décliner son offre. Finalement, je me suis quand même rendu à HOLLYWOOD avec ma fille pour y présenter le projet de ce qui allait devenir "LES GENS DU CINEMA"  et aussi pour honorer quelques rendez-vous, dont un fut manqué avec Jean-Claude VAN DAMME, retenu à PITTSBURGH, Pennsylvanie, pour les extérieurs de son film "SUDDEN DEATH"  (Mort subite). C'était en 1994… Ironie du sort, le jour de mon retour des Etats-Unis, j'apprenais par la presse le décès de mon ami Joe. Cruelle fatalité et dure coïncidence.

 

                                   Cette parenthèse et cet hommage à JVC, comme l'appelaient les gens d'HOLLYWOOD, étant faits, je dois avouer que la plupart des dictionnaires fournissent de très bonnes biographies ainsi que des filmographies très valables, bien que généralement incomplètes. Malheureusement, quand il s'agit de présenter l'état civil des personnages qu'ils décrivent, les auteurs de ces livres, sans exception, ne sont nulle part.

 

                                   C'est la raison pour laquelle, d'abord commencé à titre de "hobby", je me suis mis à étoffer ce répertoire qui a fini par occuper tous mes loisirs, week-ends y compris. J'ai donc épluché maints dictionnaires, encyclopédies, revues et magazines divers, anciens et récents. Parmi eux, le très célèbre journal hollywoodien "Variety" et, tenez-vous bien, de 1905 à nos jours! Des contacts avec Los Angeles plus qu'agréables. Mais, à ce stade, je m'en voudrais de ne pas citer le non moins célèbre "Hollywood Reporter". Je suis d'ailleurs abonné à ces deux hebdomadaires californiens.

 

                                   Le résultat de ces recherches étant, malgré tout, nettement insuffisant et souvent douteux, j'ai contacté des Administrations Communales de Belgique, de France, de Suisse, d'Italie, d'Espagne, du Portugal, d'Haïti, du Maroc, d'Angleterre, d'Irlande, du Brésil, des Etats-Unis, etc... pour obtenir des extraits d'acte de naissance et de décès. Je me suis donc transformé en fourmi postale et téléphonique. Un résultat étonnant et très favorable, mais le résultat le plus extraordinaire vient des Mairies de la plupart des départements français. Il convient ici de remercier chaleureusement les Maires et leurs employés municipaux pour leur collaboration, leur gentillesse et leur compétence. Il en va de même pour la Mairie de la Principauté de MONACO, et la plupart des Administrations Communales d'Italie sollicitées.

 

                                   J'ai aussi écrit à des centaines d'acteurs et réalisateurs, surtout français. Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un nombre étonnant de réponses plus que cordiales dont certaines de "stars" pour lesquelles je ne me faisais guère d'illusion. Que tous ces "GENS DU CINEMA" en soient ici remerciés. J'aimerais, au hasard, mais dans un ordre alphabétique quand même (pour ne pas faire trop désordonné), vous citer quelques noms de ces personnes: Théo ANGELOPOULOS, ARRABAL, Brigitte AUBERT, Jean-Pierre AUMONT et son épouse Marisa PAVAN, Claude AUTANT-LARA, Charles AZNAVOUR, Brigitte BARDOT, Roberto BENZI, Yves BOISSET, Gisèle CASADESUS, Jean-Pierre CASSEL, Robert CASTEL, Daniel CECCALDI, Clémentine CELARIE, Alain CHEVALLIER, Michel CRETON, Jacques DACQMINE, Jean-Pierre DARRAS, DARRY-COWL, Olivia de HAVILLAND, Suzy DELAIR, Julie DELPY, Catherine DENEUVE, Vanessa DEMOUY, Jean DREVILLE, Jean-Claude DROUOT, Jacques DUBY, André DUSSOLLIER, Françoise FABIAN, Sylvie FENNEC, Florence GEANTY, Marie GILLAIN, Christian GION, Olivier GOURMET, Robert HOSSEIN, Otar IOSSELIANI, Elina LABOURDETTE, Roland LESAFFRE, Joan LITTLEWOOD, Maria MAUBAN, MIOU-MIOU, Paul MISRAKI, Michèle MORGAN et Gérard OURY, Claude NICOT, Michel QISSY, Roman POLANSKI, Micheline PRESLE, Henry RAPPAZ, Jean-Paul RAPPENEAU, Pierre RICHARD, Pierre SANTINI, Maurice SARFATI, Jerome SAVARY, Emmanuelle SEIGNER, SHEILA, Jean Charles TACCHELLA, Laurent TERZIEFF, Pierre TORNADE, Guy TREJAN, Peter USTINOV, Antoine VALLI  et Yves VINCENT, pour ceux qui me passent par la tête. Et pardon, pour ceux que je n'ai pas cité. 

 

                           Pour cette seconde édition, et puisque j'en suis à faire des remerciements, je m'en voudrais de ne pas insister sur l'aide importante d'un cinéphile français de LILLE: Pascal DE WINTER. Sans aucune condition, il m'a aidé à corriger, compléter et étoffer ce dictionnaire à tel point que j'ai été obligé d'en modifier la présentation! La version anglaise ainsi que plus de cent cinquante pages d'annexes (extraits d'actes de naissance et de décès; documents divers en provenance des cinémathèques du monde entier; courriers personnels avec des acteurs ou réalisateurs) ont été supprimées afin de conserver cette encyclopédie en un seul volume.

 

                                   Il convient aussi, de mentionner ici mon ami de REBECQ: Yvan FOUCART, historien du cinéma, pour les recherches, souvent difficiles, qu'il a toujours mené à bien et dont j'ai pu profiter sans aucune restriction. Son "DICTIONNAIRE DES COMEDIENS FRANÇAIS DISPARUS", sorti de presse en 2000, a connu un très vif succès commercial. La réédition de cet excellent ouvrage est d'ailleurs imminente. Un conseil: n'attendez pas qu'il soit à nouveau épuisé! Vous aurez ainsi le plaisir de lire une oeuvre aux états civils, aux biographies et aux filmographies, enfin, fiables.

 

                                   Egalement, Madame Janice HEYLEY, Conservatrice au British Film Institute de LONDRES, qui, depuis de très nombreuses années n'a jamais hésité à me transmettre des informations et des documents difficilement disponibles en Belgique.

 

                                   Et, bien évidemment, mon ami Eugene VAZZANA, historien du cinéma muet américain, qui en acceptant mes critiques constructives et mon aide bénévole, en a fait de même vis-à-vis de mon propre travail. Malgré la distance qui nous séparait, une réelle amitié s'était installée, et ce, sans aucune rivalité. La seconde édition de son "SILENT FILM NECROLOGY",  a doublé de volume et dans sa préface, Gene qualifie "LES GENS DU CINEMA"  comme étant une encyclopédie très spectaculaire. Gene est malheureusement décédé le 1er janvier 2001, dans sa maison d'OAKLAND, Massachusetts  d'un cancer du poumon. Quand je pense qu'il voulait clôturer son livre au 31 décembre 2000… Il ne connaîtra pas l'engouement et le succès de son dictionnaire, sorti de presse peu après son décès.

 

                                   Les remerciements que je dois adresser ne s'arrêtent pas ici. Vous trouverez, en fin de volume, la liste complète des cinémathèques ou personnes privées qui m'ont aidé dans cette entreprise que ce soit pour la première ou la deuxième édition.

 

                                   Finalement, le résultat de ces investigations est entre vos mains. Cet ouvrage représente, vous l'imaginez aisément, des années de lecture intensive, de comparaisons, de recoupages divers, de recherches très pointues qui, il faut bien l'admettre, me permettent de croire que la vérité est dans ce livre et pas ailleurs! Quel est, en définitive, le cinéphile, le simple curieux ou le professionnel du cinéma qui ne peut se fier à un dictionnaire s'il doit pressentir que ce qu'il y lit est faux ou encore si ce qu'il y cherche ne s'y trouve pas?

 

                                   Ce répertoire, qui représente un minimum de 50.000 heures de travail, soit une moyenne journalière de plus de 6 heures durant plus de vingt années, est encore bien loin d'être complet tout en étant bien plus performant que tout ce qui a été tenté jusqu'à présent. Malgré la parution de cet imposant ouvrage, je continue activement mes recherches. Imaginez les décès, les ajouts et les nouveaux-venus que j'aurais pu insérer dans ce répertoire entre le moment de la remise de mon "lay-out" chez l'éditeur et  sa sortie de presse.

 

                                   Par rapport à l'édition précédente, vous trouverez donc, en plus,  d'une mise à jour complète, des corrections et des milliers de compléments d'information, plus de 13.000 nouvelles entrées. Ce qui porte cet annuaire à plus de 58.000 personnages de la profession cinématographique. Du jamais vu!  (**)

 

                                    Sachez également que depuis les balbutiements du cinéma et jusque dans les années de rêve, donc les années cinquante, personne ne s'intéressait vraiment aux renseignements d'état civil des stars qui foisonnent dans cette édition. Peu de gens se souciaient de l'âge d'un John WAYNE ou de son lieu de naissance. Ni où et de quoi était mort Charlie CHAPLIN. Maintenant, les cinéphiles, ceux qui fréquentent de tant à autre les salles obscures, ceux qui se contentent de leur télévision avec ou sans "Dolby" et tout simplement les curieux veulent savoir. Car cette encyclopédie n'est pas destinée qu'aux cinéphiles avertis! L'éventail des consultants de ce livre peut s'avérer très large. Oseriez-vous me dire que vous ne vous êtes jamais posé ce genre de questions en regardant un film: Vit-elle encore? Quel âge a-t-elle? Est-ce son vrai nom?

 

                                        Il n'est pas rare, par exemple, que plus de quinze ans après la fermeture de la radio où j'étais le "Monsieur Cinéma" que d'anciens auditeurs me téléphonent encore, soit pour rafraîchir leur mémoire, soit pour débattre d'un litige entre amis ou encore parce qu'ils s'interrogent sur la date de naissance de tel ou tel acteur. La raison de ces coups de fil est simple: ces gens me font confiance. Ils se méfient de leurs documents. Ils veulent connaître la date de naissance de Marilyn MONROE, de la sensuelle Kim BASINGER ou de la très belle Michelle PFEIFFER. S'ils ont revu un vieux film avec Slim PICKENS, ils sont intéressés de savoir s'il vit encore. Non, dois-je leur répondre, il est décédé le 14 décembre 1983 à MODESTO en Californie des suites d'une tumeur au cerveau.

                                                                                                                               

              Connaissez-vous un dictionnaire du cinéma qui mentionne ces informations? Mon étude en fourmille. Exagération? Non! Ce répertoire mondial répond à pas mal de questions de ce style et à bien d'autres. La première édition de cette bible de référence a d'ailleurs déjà aidé de façon considérable quelques auteurs d'ouvrages cinématographiques. Certains  corrigent et ajoutent en mentionnant leur source d'information. D'autres citent "LES GENS DU CINEMA" comme ouvrage de référence, mais ne corrigent pas leurs erreurs! Amusant… D'autres enfin ignorent complètement mon travail tout en sachant qu'il existe et qu'il est fiable. Comme quoi, il faut de tout pour faire un monde. Et pourtant, il est si facile de travailler en collaboration totale puisque, personnellement, je n'entre pas en concurrence avec les dictionnaires existants. De plus, mon travail n'est ni littéraire, ni critique, mais purement  informatif et l'aide que j'ai apporté à certains auteurs qui se reconnaîtront  a toujours été bénévole.

 

                                   Ne perdez pas de vue qu'il est parfois difficile de retrouver des renseignements d'état civil pour les personnages du muet. Certaines d'entre eux ne savent même pas quand et où ils sont nés, ni même qui sont leurs parents! Concernant ces quelques cas litigieux, l'année de naissance est donc approximative. En effet, on ne peut, ici, que se fier à l'âge présumé des intéressés. D'autre part, bon nombre d'acteurs se sont retirés des milieux cinématographiques et personne ne peut dire avec certitude ce qu'ils sont devenus! Et leurs proches? Communiqueront-ils le décès, la date exacte et sa cause? Ce sont là des difficultés supplémentaires. J'ajoute également que certaines informations sont difficilement contrôlables ou très coûteuses.

 

                                   Et ce n'est pas tout! Certains comédiens refusent obstinément de dévoiler leur identité réelle ou leur lieu et date de naissance. Judith MAGRE, par exemple, fait partie de cette catégorie. C'est comme cela et on n'y peut rien. Mais, au fait, qui peut lui donner tort parce qu'elle préserve sa vie privée?

 

                                   Pour poursuivre mes précisions, il faut aussi signaler ceux qui trichent sur leur âge réel. En général, ceux qui traficotent ainsi se rajeunissent de cinq ans en moyenne. Mais, il y a pire! C'est ainsi que j'ai appris par Monsieur André JOUNIAUX de PARIS, un généalogiste en visite à CHICAGO, que le registre des naissances de cette ville de l'Illinois ne contient aucune notification concernant un nommé Walter Elias DISNEY, né le 5 décembre 1901. En réalité, il s'avère, après d'importantes recherches, menées par ce parisien, et documents officiels à l'appui, que le grand Walt est bien né à CHICAGO mais le 30 décembre 1890! Une découverte pour le moins étonnante mais il reste encore à savoir pourquoi le père de Mickey  a cru bon de se rajeunir de 11 ans... Certains ne sont évidemment pas de cet avis. En effet, suivant de nombreux documents photographiques figurant dans des ouvrages consacrés au cinéma d'animation, on y voit Walt DISNEY enfant, et il n'est pas possible qu'il soit né en 1890. Mais, il possible qu'il vivait avec l'identité d'une autre personne. Alors, celle ou celui qui veut se casser sérieusement la tête sur ce problème peut m'informer du résultat de ses investigations…

 

                                   Ceci, n'est pas un cas unique. Pour tous les cinéphiles, Yul BRYNNER était né en 1920. Ce n'est que lorsqu'il a fêté ses soixante-dix ans à LONDRES avec la troupe du "ROI ET MOI" le 11 juillet 1985 que l'on devait s'apercevoir qu'il était né sur l'Ile SAKHALINE en Russie en 1915 et non en 1920. Même son lieu de naissance fut longtemps controversé et est encore loin d'être clairement et définitivement élucidé.

 

                                   Concernant le cas Luis MARIANO dont la biographie est archi connue, on doit constater que l'extrait de décès comporte toujours la falsification, par sa mère, de son extrait de naissance. Tout le monde sait que, né à IRUN en Espagne le 13 août 1914, sa mère a fait transformer sa date de naissance pour lui éviter d'être incorporé dans l'armée lors de la guerre d'Espagne: 1914 en 1920 et le 13 en 12 par superstition!

 

                                   Au cours de mes recherches, j'avais découvert deux dates de décès différentes pour l'actrice CAPUCINE. Ne parvenant pas à déterminer avec certitude la date réelle, je me suis donc décidé à écrire à la Mairie de TOULON, puisque tous les dictionnaires et toutes les biographies s'accordent entre elles pour signaler: "Née à TOULON le 06 janvier... (En ce qui concerne l'année, elle varie entre 1923 et 1933!). Réponse de la Mairie de TOULON: "Germaine LEFEBVRE est inconnue dans nos registres!" J'ai donc dû entamer des recherches en Suisse où elle est décédée et en précisant très exactement le but de mes recherches. La réponse de la ville de LAUSANNE est sans équivoque possible: l'actrice est née à SAINT RAPHAEL le 06 janvier 1928. C'est certain, mais qu'allez-vous penser de l'exactitude de ma fiche concernant CAPUCINE, puisque TOUS les autres auteurs la font naître à TOULON.

 

                          L'édition précédente offrait en prime une copie de son acte de naissance. Pour les raisons évoquées plus haut, cette partie du livre a été supprimée. Je le regrette car j'attestais là de la véracité de mes propos et c'était édifiant pour de très nombreux cas litigieux. Il n'empêche, au fil des pages, vous trouverez les références de tous les extraits de naissance, de décès ou de mariage en ma possession. Si vous le désirez, il vous suffit tout simplement (pour la France) de demander une copie de tel ou tel acte à la Mairie concernée. La délivrance est gratuite à tout requérant, mais n'oubliez pas de joindre un timbre de la Poste française pour la réponse! 

 

                                   Un historien du cinéma, rencontré au Salon du Livre de Cinéma à PARIS, à qui j'expliquais le but de mon ouvrage, me répondait ceci: " - Mais, mon cher André, qu'est ce que les gens en ont à "foutre" de savoir que Louis de FUNES est décédé dans son Château de CLERMONT ou à l'hôpital de NANTES ou que David NIVEN soit né à LONDRES au lieu d'être écossais... Rien!..." Je préfère m'abstenir de commentaires devant un tel négativisme qui permet à certains d'écrire ou de dire n'importe quoi sur n'importe qui. Combien de fois n'entendez-vous pas à l'occasion de reportages divers qu' André RAIMBOURG a choisi comme pseudonyme BOURVIL parce qu'il était né à BOURVILLE? C'est très folklorique mais, bien évidemment, tout à fait faux! Même chose concernant Robert DHERY. Il est né à HERY? C'est donc pourquoi il s'est fait appelé "DHERY". Il  a vécu à HERY, d'accord. Mais, il n'y est pas né!

 

                                   Une autre sommité du cinéma: journaliste, auteur et réalisateur, rencontré dans le cadre de ce même salon et dans les mêmes circonstances, semblait absolument certain du patronyme de Lino VENTURA: Angelo BORRINI. Je lui ai fait remarqué que c'était totalement faux. "- Vous êtes sur?" me dit-il.  "- Absolument", lui ai-je rétorqué, "… son nom réel est Angiolino Joseph Pascal VENTURA!". "- Ah, bon…". Je continuai: "- BORRINI est en fait le nom de sa maman". Sans sourciller, il me répond: "- C'est facile pour moi de contrôler, je n'ai qu'à demander à la femme de Lino". Un ami qui m'accompagnait lui a alors demandé: "- Pourquoi ne l'avez-vous pas fait en temps opportun puisque vous semblez bien connaître ces gens?". Pour toute réponse, ce grand homme, tant par la taille que par le talent, s'en est allé accompagné par son état-major de gens peu compétents en la matière.

 

                                   Rassurez-vous, tous ces entretiens, et d'autres, se sont toujours déroulés dans la bonne humeur et en toute convivialité. D'ailleurs, la plupart des contacts que j'ai pu avoir concernant ce livre ont toujours été très agréables et m'ont laissé de très bons souvenirs. Bon, c'est vrai qu'il m'est aussi arrivé d'avoir des réponses assez acides! Notamment des recommandés d'avocats intervenant au profit  de leurs clientes respectives qui n'avaient rien compris à ma requête – ni ces juristes d'ailleurs! – en m'interdisant peu courtoisement de faire mention de leur nom ou de leur conjoint dans mon livre, sous peine de poursuites judiciaires. J'ai répondu à ces avocats avec la verve et la virulence voulue. Je n'ai plus jamais entendu parler de ces champions du barreau.

 

                                   Mais, ce n'est pas tout, et l'envie me prend de vous raconter une autre anecdote: Une maison d'édition, bien connue, à l'époque où je cherchais encore un éditeur, m'a demandé pour corriger leur propre dictionnaire du cinéma. Je m'étais, en effet, présenté comme étant spécialisé dans les états civils des personnages du cinéma. J'ai, bien entendu, accepté et le travail terminé, le Directeur du Département Loisirs et Références de cette société m'offrait 10FF par correction réellement effectuée. Finalement, le contrat n'a pas été signé, d'une part parce que le nombre de corrections était trop élevé et seules les corrections indispensables auraient été effectuées.  D'autre part parce que le budget alloué à cette opération était nettement insuffisant. Pour moi, c'était la correction intégrale ou rien et je n'ai, donc, ni accepté le contrat, ni transmis la disquette corrective. Je ne le regrette absolument pas, bien que je fusse perdant dans cette aventure où j'étais en plus invité un week-end à PARIS où les auteurs de ce dictionnaire m'auraient été présentés. En plus, j'aurai eu mon nom lié à la plus célèbre maison d'édition française! Finalement, la réédition de ce dictionnaire s'est faite sans aucune correction… au mépris total des lecteurs…

 

                                    … Et des "GENS DU CINEMA" eux-mêmes d'ailleurs, car en définitive, ce sont eux que je défends, pas leurs auteurs ou leurs éditeurs! Dans l'édition précédente, je reproduisais une lettre du comédien Laurent TERZIEFF qui était très heureux de l'arrivée sur le marché du livre des "GENS DU CINEMA". Il m'expliquait qu'il y avait plus de vingt-cinq ans qu'il se battait pour que la vérité sur son nom patronymique soit rétablie mais que rien n'y faisait. J'espère que nom dictionnaire y parviendra un jour. En attendant, la plupart des auteurs confondent toujours son nom réel (qui est bien "TERZIEV, Laurent Alex Didier") avec une danseuse d'origine russe nommée, elle, réellement TCHERMERZINE" et Ludmilla de son prénom. Probablement un saut de ligne, d'il y a près de trente ans, qui s'est propagé d'auteur en auteur et qui perdure encore.

 

                                   La même mésaventure est toujours d'actualité pour la non moins célèbre Audrey HEPBURN. La plupart des auteurs présentent l'actrice comme étant née d'un père irlandais et d'une mère allemande et qui répond au nom patronymique de "Edda VAN HEEMSTRA-HEPBURN". Tout, mais alors tout, est absolument incorrect: son père est un diplomate anglais, pur londonien, en fonction à BRUXELLES au moment de la naissance d'Audrey:John RUSTON. Sa mère est une baronne hollandaise: Edda VAN HEEEMSTRA. Quant à Audrey HEPBURN, elle est née à IXELLES, Commune de BRUXELLES, le 04 mai 1929. Elle y est inscrite au numéro 477 du registre des naissances de 1929 et enregistrée sous le nom de "Andrey Kathleen RUSTON".  Vous avez bien lu: "Andrey" et non pas "Audrey".

 

                                   Est-il encore besoin d'ajouter quelque chose à ces anecdotes, sans doute amères et quelque peu teintées de rancœur? Elles ne sont hélas pas limitatives. D'innombrables cas sont encore connus. Ils concernent principalement des actrices. Mais ceci n'est pas le propos de cette introduction.

 

                                   Néanmoins, comme il n'est pas toujours aisé de s'y retrouver, prenons, malgré tout, un exemple célèbre, celui de Marilyn MONROE. Pour beaucoup d'auteurs, pour beaucoup d'entre vous, le vrai nom de Marilyn est Norma Jean MORTENSON ou Norma Jean MORTENSON-BAKER ou encore Norma Jean BAKER. Aucune de ces versions n'est la bonne. L'extrait d'acte de naissance de la ville de LOS ANGELES est clair et net: l'enfant s'appelle Norma Jeane MORTENSON; son père étant Martin Edward MORTENSON. Sa mère est la dénommée Gladys Pearl MONROE dont Marilyn prendra plus tard le nom. D'où vient donc le "BAKER"? Uniquement dans la rubrique "profession du père": "baker" (boulanger)! Vous avez remarqué? Jeane, avec un "e" en finale!

 

                                   Pour être tout à fait complet, il convient ici de signaler que la demi-soeur de Marilyn, issue du premier mariage de sa mère, se nomme Berniece Inez Gladys BAKER! Puisque son père s'appelle, lui, réellement "BAKER": Jack Newton BAKER. Par contre, si vous consultez l'extrait d'acte de décès de Marilyn, on constate qu'elle est décédée sous son nom d'artiste et qu'elle est née de père inconnu! Allez donc vous y retrouver! Autre chose importante, à l'époque, donc en août 1962, un doute existait quant à la cause réelle du décès de Marilyn MONROE. L'extrait d'acte de décès ne stipule pas avec certitude qu'il s'agit d'un suicide. Simplement: "Suicide probable".

 

                                   Pour en terminer avec Marilyn, il est vrai aussi qu'elle a toujours refusé la paternité qui lui fut imposée par son extrait de naissance. Suite aux révélations de sa mère, sans doute. Cependant, seul le document officiel de la ville de LOS ANGELES a valeur légale, quoi que Marilyn ait pu dire ou penser à ce sujet.

 

                                   La mort de William HOLDEN n'est pas non plus sans mystère! Tous les auteurs s'accordent entre eux pour donner comme date de décès le 16 novembre 1981. C'est absolument faux. Tout ce que l'on sait avec certitude, c'est que le cadavre du malheureux William HOLDEN a été retrouvé à cette date, mais il faut savoir que la mort remontait à environ huit jours, donc probablement vers le 9 novembre 1981.

 

                                   Le décès, par noyade accidentelle, de Natalie WOOD, quelques jours plus tard, laisse planer des doutes sur les causes de décès de certaines personnalités célèbres du monde cinématographique. Des rapprochements, concernant ces deux derniers décès pour le moins étonnants, n'auraient-ils pas dû être envisagés? Comment est-il possible qu'une "star" de la trempe de William HOLDEN ne soit découverte que huit jours après sa mort? Faut-il croire que l'acteur vivait isolé, en ermite, sans amis? Toujours est-il qu'il est décédé, dit-on, après s'être blessé lors d'une chute chez lui au terme d'une beuverie et qu'il fut retouvé à moitié dévoré par son chien... Concernant Natalie WOOD, même chose: c'est parce qu'elle était saoule qu'elle est tombée d'un bateau dans la baie de SANTA MONICA. Comment est-il possible qu'elle se soit retrouvée, seule, sur le pont du bateau dans l'état d'ivresse où l'on déclare qu'elle se trouvait? Soit, laissons Natalie reposer en paix, toujours abondamment fleurie, sur la pelouse du petit cimetière de WESTWOOD, à quelques pas de Marilyn MONROE et de Dean MARTIN.

 

                                   Nul ne peut ignorer que le cinéma n'obéit plus qu'à des critères de publicité, de commerce et d'argent. Dans un tel contexte, force est de constater qu'il est loin le temps où quelques journalistes, de la compétence d'un Joe van COTTOM, par exemple, pouvaient faire oeuvre critique en toute objectivité avec une volonté certaine de sortir des sentiers battus.

                                              

                                   Aujourd'hui, cette grande aventure que fut celle des revues prestigieuses est terminée. Et, j'estime que c'est parce qu'il faut continuer à oeuvrer dans une perspective de liberté, d'ouverture et d'indépendance que j'exploite ce domaine biographique trop peu ou mal utilisé. Une exploration difficile que je ne pourrai poursuivre qu'avec l'aide de tous.

 

                                   L'appel est lancé: toute aide des cinémathèques et des cinéphiles du monde entier pour corriger, compléter et améliorer cette encyclopédie est la bienvenue. Les professionnels du cinéma (acteurs, réalisateurs, scénaristes, compositeurs de musique de films, etc...) qui ne figureraient pas dans cette édition sont invités à m'envoyer les renseignements d'état civil nécessaires (pseudonyme, nom réel et prénoms complets, fonction, lieu et date de naissance complète). Ils seront automatiquement insérés dans la troisième édition des "GENS DU CINEMA".

 

                                   La présentation de cette encyclopédie est agréable, claire et facile d'utilisation. Un texte continu, identique pour plus de 58.000 personnages ne se justifiait absolument pas. De plus, elle ne nécessite aucune traduction pour les non-francophones.

 

                                   Ce répertoire est établi dans un ordre alphabétique intégral. Mais "alphabétique" à ma façon, puisqu'il est présenté ici pour la première fois dans une forme "intégrale". C'est ainsi, que les "D' " précèdent les "DA", de même les "DE" en deux mots devancent les "DEA...". Dans le même ordre d'idée, les "O' " et les "L' " précèdent tous les autres noms de leur lettre respective, contrairement à certains ouvrages alphabétiques, Louis de FUNES n'est pas classé à la lettre "F" (FUNES de, Louis) mais dans les "DE". Ce qui me paraît bien plus simple et d'une logique facilement défendable. De même, Erich Von STROHEIM est classé dans les "VON" à la lettre "V" et non dans les "S" (STROHEIM Von, Erich) comme partout ailleurs. Même chose pour les "VAN" en deux mots qui précèdent les autres "VAN..." en un mot. Ici aussi, j'impose une logique certaine au lieu de l'éparpillement généralement adopté par les spécialistes.

 

                                   Ce ne sont ici que des exemples. Maurice GREVISSE, éminent grammairien belge, serait-il de mon avis s'il était encore parmi nous?

 

                                   En ce qui concerne les noms en "Mac" ou en "Mc", des contestations surgiront probablement. Des discordances existent en effet au niveau de l'orthographe exacte de ces noms, d'autant plus que la plupart des dictionnaires ne sont même pas d'accord entre eux et qu'il faut dénombrer les "Mac", les "MAC", les "Mc" et les "MC". Pour simplifier le problème, en étant bien conscient que l'une ou l'autre erreur aurait pu être commise, ces noms d'acteurs seront toujours écrits en deux mots, sauf si une certitude est bien établie. Et comme précisé plus haut, suivant mon ordre alphabétique intégral, les "Mac" vont précéder les "Mc". La même remarque s'impose pour les noms en "SAINT ..." et "ST ...". (***)

 

                                    De même, d'autres divergences peuvent apparaître au niveau de la ponctuation de certains noms d'acteurs ou de lieux qu'il m'est impossible d'orthographier correctement en lettres majuscules. Le "lay-out" fourni à mon éditeur ne prévoyant pas de ponctuation spéciale pour des noms d'origine scandinave, des pays de l'Est ou à consonance germanique. Je pense notamment à des "ö" ou à des "ë" qui sont présentés en "O" ou en "E". Evidemment, cela n'a aucune conséquence directe pour le lecteur ou la bonne compréhension en général.

 

                                   Certaines abréviations ont été utilisées. Notamment pour les divers états des Etats-Unis d'Amérique et pour les différents départements de la France. Vous trouverez en fin de volume, les différentes listes se rapportant à ces abréviations. Le service postal américain (US Postal) a, récemment, modifié l'abréviation  de l'Etat du NEBRASKA: "NB" qui est devenue "NE". Modification, qui a surpris plus d'un américain et dont je ne tiens pas compte dans cette édition. Aussi, pour abréger les fiches  de chaque personnage, des signes spéciaux ont été utilisés: J pour: né à, V pour: décédé à.

                                  

                           Je pense à présent vous avoir tout présenté et précisé sur cette anthologie du cinéma qui, comme le stipulait mon ami Joe van COTTOM, est l'oeuvre d'une vie et d'une seule. Si malgré tout le soin apporté à sa réalisation, il devait subsister des erreurs, des fautes de frappe ou de graphie de même que des manquements divers, vous seriez gentils de bien vouloir me les pardonner et de m'en informer afin que je puisse effectuer le plus rapidement possible les modifications nécessaires.

 

                                   Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec cette seconde édition "DES GENS DU CINEMA" en étant certain qu'elle vous permettra bien souvent d'éclairer votre lanterne cinématographique.

 

                                   A toutes fins utiles, vous trouverez pour suivre mes coordonnées:

 

                                                                                  SISCOT André

                                                                                  Rue Général Fivé,      23

                                                                                  B-1040       BRUXELLES

                                                                                  Tf-FAX: 32-02-6481834

 

                                                                      

 

 

 (**) Actuellement ces chiffres sont largement dépassés.

 (***) Ces problèmes n'existent plus sur la base de données du site.