Bientôt quarante ans qu'elle s'adonne à ses premières
amours, sa grande passion : la peinture.
Avec beaucoup de succès.
E |
lle est née Edith
Antoinette Alexandrine Vignaud à Saint-Denis, en banlieue parisienne, le 9 janvier 1924, une banlieue de la classe
ouvrière encore toute imprégnée de Jaurès.
Georges, le papa, est
en voie d’être promu cadre supérieur tandis que Raymonde, la maman, est
couturière. Anne vient rejoindre une sœur aînée de trois ans et demi.
Elle a quatorze ans
et suit les cours du Lycée Lamartine dans le 9ème arrondissement de Paris alors
que le papa accédant à un meilleur statut social, permet à la petite famille de
déménager à Enghien-les-Bains.
Convaincue de ses
réelles dispositions pour le stylisme, elle souhaite s’inscrire à l’Ecole des
Arts appliqués à l’Industrie de la rue Duperré, aujourd'hui transférée dans le
troisième arrondissement.
Papa et maman sont
d’accord et sans une once d’hésitation, Edith se retrouve parmi d'autres condisciples.
C'est l'Occupation,
elle a 16 ans, indépendante, elle va vivre à Paris et avec une amie loue un
petit appartement à la place du Tertre. Elle fréquente les artistes de
Saint-Germain-des-Prés et progresse dans le dessin publicitaire et les croquis
de robes d'enfants.
Son beau-frère la
fait entrer chez le célèbre couturier Marcel Rochas. Est-ce un examen de
passage ? Toujours est-il qu'elle lui présente un projet de flacon pour son
nouveau parfum: "Echec". Pour elle, ce n'en est pas un.
Rochas l'apprécie et
ayant créé un département cinéma, il y affecte Anne.
Elle rencontre Madeleine
Sologne pour les essayages des costumes de L'éternel
retour et croise le producteur André Paulvé
qui lui propose de faire un bout d'essai pour lequel Marcel Achard, plutôt
amusé, lui donne la réplique… et devient son parrain.
Ces essayages lui
permettent aussi de rencontrer Jean Cocteau qui l'encourage et l'incite à
s'inscrire aux cours d’art dramatique de Tania Balachova.
Cette dernière joue Huis clos de Jean-Paul Sartre au
Vieux-Colombier avec Michel Vitold et Gaby Sylvia. En manque de doublure pour
celle-ci, par ailleurs épouse de Paul Annet-Badel le directeur du théâtre,
Louis Ducreux qui en est le metteur en scène suggère à Anne, toujours Edith,
d’accepter ce premier pas vers le théâtre. Edith hésite, un peu apeurée, mais
sûre de l’excellente santé de la comédienne, finit par accepter. Pas de chance,
Gaby tombe malade et Edith doit mémoriser un texte qu’elle avait pris quelque
peu à la légère.
Elle le déclamera
durant quatre mois.
Comme un bonheur ne
vient jamais seul, le Vieux-Colombier crée en ce mois de décembre 1944 Jean-Baptiste, le mal aimé
une excellente pièce d’André Roussin qui malheureusement ne récolte qu'un
succès d'estime. Le rôle principal est dévolu à Gaby Sylvia… qui tombe à
nouveau malade. André Roussin, aussi comédien et metteur en scène, ne voit
qu’une seule remplaçante pour assumer le relais : Edith ! Elle se
révèle une parfaite Armande Béjart tandis qu’André Roussin se glisse dans les
habits de son Molière. Louis Ducreux, Mathilde Casadesus et Jean Ozenne complètent la distribution.
Fernand Ledoux,
encore à la Comédie Française, l'invite pour une tournée d’un an en Amérique du
Sud en passant par les scènes les plus francophiles qui soient : São Paulo,
Buenos Aires, Santiago du Chili, etc.
Anne rejoint Elina
Labourdette, la seconde jeune première de la troupe avec laquelle elle
sympathisera et défendra quatorze spectacles.
Dès son retour, Jean
Marchat lui propose de repartir en tournée au Moyen-Orient avec Jean Marais.
Elle aime beaucoup Jeannot (qui ne l’aime pas ?), mais à la perspective de
s'absenter à nouveau si longtemps, elle préfère rester en France.
Elle se produit avec
un rôle secondaire dans Marie-Antoinette d'Erlanger et M. L. Villiers.
Quant à Alfred Adam,
charmé par le jeu d’Edith, il la sollicite pour sa pièce La fugue de Caroline
qu’ils créent ensemble au Théâtre Gramont.
Enfin, consécration,
Jean Anouilh l'engage pour la création de L'invitation
au château classée au répertoire de ses pièces
dites "brillantes". Dans la distribution : Michel Bouquet, Katherine
Kath, Dany Robin, etc.
Edith est lancée.
En juin 1947, le
poète René Char s'intéresse au cinéma et envisage de tourner Le soleil des eaux dont il a
écrit le scénario. Il engage Anne et Henri Vidal. Hélas, la France traverse un important
mouvement de grève, les principaux bailleurs de fonds du film renoncent et le
tournage s’arrête.
Pierre de Hérain,
beau-fils du Maréchal Pétain, l’engage pour un petit rôle dans Le mannequin assassiné,
ce qui constitue sa première vraie rencontre avec les studios de cinéma, en
l'occurrence ceux de la Gaumont sis rue Carducci à Paris. Bien sûr, avant, il y
eut Falbalas, mais
ce n'était qu'une
gentille invitation, de surcroît dans les salons mêmes de Rochas.
Dès lors, elle
pratique l'alternance, tantôt un film, tantôt une pièce.
Le metteur en scène
britannique Donald B. Wilson la remarque et l’engage pour un film qu’il se
prépare à tourner aux studios de J.Arthur Rank Organisation de Pinewood où sur
le plateau voisin une jeune compatriote, elle aussi au début de sa carrière,
donne la réplique à Trevor Howard : Anouk Aimée.
Le film d’Edith ne
traversera jamais le Channel et personne ici ne pourra découvrir le petit
monstre qu'elle incarne. En outre, ce premier film à avoir utilisé l'
"Independent Frame", la technique télévisuelle sur un plateau de
cinéma, s'avéra un flop financier.
Seul fait important,
c’est au générique de celui-ci que, Edith Vignaud étant vraiment trop difficile
à prononcer dans la langue de Shakespeare, devient Anne Vernon.
Sa filmographie
comporte 40 films. Très sollicitée, elle tourne en France, plusieurs fois en
Angleterre, en Italie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Autriche et en Espagne.
Après son film
anglais, Emile-Edwin Reinert lui offre le premier rôle féminin de Ainsi finit la nuit,
pour lequel "Les cahiers du cinéma" la sacrera grande révélation de
l'année. Elle incarne la femme d’un procureur (Henri Guisol) succombant à une
aventure amoureuse avec l’un de ses anciens camarades de collège (Claude
Dauphin). Une passion qui se veut sans lendemain. Ce qui n’est pas le cas hors
des plateaux de Boulogne-Billancourt car une liaison bien réelle unit les deux
partenaires. Comme elle l'avoue sans aucune dissimulation, Anne reconnaît que
"c'est dès le premier regard de cet homme que telle une midinette
elle tomba immédiatement amoureuse…."
Une liaison connue,
affichée. Anne souhaite le mariage, mais
Claude toujours marié à Rosine Deréan ne semble pas prêt, refusant de divorcer
de crainte de faire trop de peine à Rosine encore marquée par son internement
au camp de Ravensbrück.
Anne est lasse
d’attendre. Finalement, ils se séparent. En vérité, il n'y a pas d'autre choix
car Claude changeant subitement d'avis sur la question du mariage, décide de
convoler avec Maria Mauban, la mère de son fils Jean-Claude.
Anne rencontre peu
après Robert Badinter, alors jeune avocat, futur garde des Sceaux et ministre de la Justice
durant le premier septennat de François Mitterrand et, comme chacun le sait,
père de l’abolition de la peine de mort en France.
Ils se marient à la
mairie du septième arrondissement de Paris le 31 octobre 1957.
Et divorceront huit
ans plus tard… en restant néanmoins les meilleurs amis du monde.
Avec Reinert, elle
tourne A tale of five cities
(à ne pas confondre avec le conte de Charles Dickens), un film à sketches, cinq
pour autant de capitales, dont l'une des têtes d'affiche pour l'Italie n'est
autre que Gina Lollobrigida, encore peu connue, qu'elle retrouvera six ans plus
tard.
Bonne année que 1950.
Ralph Habib la dirige dans Rue des saussaies,
une intrigue policière où séduction et espionnage rivalisent. Elle incarne une
chanteuse de cabaret prête à venger la mort de son jeune frère aidée en cela
par Maurice Régamey dans le rôle de l’inspecteur qui, bien évidemment,
succombera à ses charmes.
Mais, c’est surtout
avec l’arrivée de Edouard et Caroline
qu’elle sera totalement reconnue et plébiscitée par le public. Sur un scénario
conjointement écrit par Jacques Becker et sa fidèle Annette Wademant (ex-Miss
Ciné-Revue, Miss Bruxelles et Miss Belgique proclamée à Knokke-le-Zoute), le
réalisateur s'implique à cœur joie dans ces savoureuses péripéties sur fond de
scènes de ménages suivies de tendres réconciliations. Quoique l'on puisse en
dire, cela reste un des meilleurs films de Becker qui, habilement conçu,
rencontra un énorme succès et récompensa le talent de Daniel Gélin avec le Prix
du meilleur acteur français de l'année.
Et quant à Anne,
délicieuse et irrésistible Caroline,
elle accompagna dès cet instant nos rêves les plus doux.
Un an plus tard, elle
retrouve son réalisateur et son partenaire pour Rue de l’Estrapade (petite rue
du Quartier Latin près du Panthéon) où, épouse trompée du très séduisant Louis
Jourdan, elle résiste vaillamment aux avances d'un Daniel Gélin cette fois en
jeune musicien bohême.
Elle enchaîne avec Jeunes mariés de Gilles Grangier,
une histoire amusante aux côtés de François Périer avec lequel elle vit un
voyage de noces plutôt perturbé.
Pour Bel ami tourné en Autriche
et librement adapté de la nouvelle de Guy de Maupassant, elle est l’une des
victimes séduites par l’impudent Jean Danet dans le rôle titre, un Jean
Danet qui quittera bientôt le cinéma
pour s'investir dans une cause qu’il estimera bien plus valorisante : les
célèbres "Tréteaux de France".
Citons encore L'affaire des poisons
où elle incarne la suivante, innocente et manipulée, de la marquise de
Montespan (Danielle Darrieux); La belle
des belles, l'histoire romancée de Lina
Cavalieri, la belle cantatrice italienne interprétée par Gina Lollobrigida et
pour laquelle Anne est la seule Française du générique; Le long des trottoirs
en assistante sociale s’efforçant d’arracher Danik Patisson à la prostitution,
une composition qui lui vaut une récompense au Festival de Vichy.
Puis,
Le Général Della Rovere
(Lion d’Or à la Mostra de Venise) pour un rôle court, mais pour un film
remarquable d’une très grande humanité dû à Roberto Rossellini dans lequel,
veuve, elle implore l'aide de Vittorio De Sica, un superbe faussaire, pour la
seconde fois son partenaire et qui nous rappelle, s'il en est vraiment besoin,
qu’il fut aussi un immense acteur.
Le General Della Rovere avec Vittorio De Sica.
Et puis, bien
entendu, Les parapluies de
Cherbourg, le drame
musical et très beau film du regretté Jacques Demy qui l'avait remarquée et appréciée
dix ans plus tôt dans les deux films de Jacques Becker. Il lui propose le rôle
de la propriétaire du magasin de parapluies qu'elle tient avec sa fille. Celle-ci, Catherine Deneuve débutante,
séduite, enceinte et sans nouvelles de son jeune amant retenu sur le front
algérien, acceptera le mariage avec le riche diamantaire que lui conseille sa
mère, veuve, une façon pour elle de retrouver sa splendeur d'antan.
C'est Christiane
Legrand, sœur de Michel, qui double Anne pour le chant.
Qui n'a pas vu ce
film de ce réalisateur au style élégant et précis ? Un art de la mise en scène
porté à la perfection. Une histoire prenante défendue par de merveilleux
interprètes qu'accompagne une bande
sonore pleine de mélancolie.
Et cependant, les
exploitants sont tellement réticents quant à la commercialisation du film, que
Pierre Lazareff, grand patron de la presse, finit par l'imposer. Entêtement
réussi, le film triomphe et obtient, entre autres prix, la Palme d’Or du
Festival de Cannes et le Prix Louis-Delluc.
Anne enchaîne avec Patate de Marcel Achard, ce
qui lui permet de retrouver un rôle qu'elle aime bien et des partenaires tout
autant chers à son cœur puisqu'il s'agit de Danielle Darrieux et de Jean
Marais.
Puis, c'est au tour
de René Gainville, son second mari, de la diriger dans deux films : L'homme de Mykonos et Le démoniaque, celui-ci
d'après le roman de James Hadley Chase et adapté par l'académicien Jean-Louis
Curtis. Le célèbre écrivain britannique reconnaîtra que ce fut la seule
adaptation cinématographique dont il s’estima content et même fier. Anne,
belle-mère d'un assassin névropathe y défend un très beau rôle.
Enfin, Thérèse et Isabelle,
de Radley Metzger, d'après le roman de Violette Leduc, marque son ultime
incursion au cinéma.
Quatre ans plus tard,
en 1971, à la demande des Galas Karsenty-Herbert, elle entreprend une tournée
en francophonie avec Quatre pièces sur jardin
une comédie alerte due à la plume bicéphale de Barillet et Grédy dans les rôles
(quatre) créés à Paris par Sophie Desmarets. Lorsque le dernier baisser de
rideau tombe sur la scène du Théâtre Montansier de Versailles, il tombe aussi sur la carrière d’Anne.
Ainsi que sur son
second mariage, une union qui aura tenu cinq ans.
Du théâtre, elle
garde d'excellents souvenirs. Elle a prouvé que son talent peut s'exprimer dans
tous les genres. Outre les pièces déjà citées, elle est aussi de La fête du gouverneur
d’Alfred Adam (Théâtre de la Renaissance, 1949), pour la création en anglais de
La petite hutte,
l’immense succès d’André Roussin dont Peter Brook signe la mise en scène (Lyric
Theater de Londres, 1950, et à New York) ; Le rendez-vous de Senlis
de Jean Anouilh; Domino
de Marcel Achard; La belle de mai
de Juliette Saint-Giniez avec Georges Grey et Dominique Nohain (Théâtre des
Bouffes-Parisiens, 1951); la création du Bon
débarras de Barillet et Grédy avec Bernard
Lajarrige (1952); Les quatre vérités
de Marcel Aymé (Théâtre de l’Atelier, 1954); Cromwell
de Victor Hugo avec Pierre Vaneck (Festival de Paris, 1956); Père d’Edouard Bourdet à
la Michodière (1958). Il s’agit d'une reprise de l’une des œuvres majeures de
l’auteur, créée en 1942 par Pierre Fresnay et Yvonne Printemps qui cèdent ici
leurs rôles à François Guérin (Claude Rich, par la suite) et Anne, en reprenant
ceux des parents. Enfin, Tartuffe de
Molière avec un superbe Jean Parédès et Gabrielle Dorziat (Théâtre du
Palais-Royal); La bouteille à encre
d'Albert Husson ce qui lui permet de retrouver, certes un peu gênée mais
surtout indifférente, Claude Dauphin (Théâtre Saint-Georges, 1966); Une femme ravie de Louis
Verneuil avec Daniel Ceccaldi pour le cadre télévisuel de "Au théâtre, ce
soir" de Pierre Sabbagh (ORTF, Première chaîne, 1969) ; etc.
En 1972, une dernière
apparition à la télévision pour une mini-série bien oubliée réalisée par
Fernand Marzelle, Pont dormant
avec Isabelle de Funès et Coline Serreau, met le point final et irrévocable à
son métier de saltimbanque.
Désormais
retirée dans le Var, elle veut y goûter à des joies plus tangibles et revient
vers ce que sa jeunesse lui avait révélée et qui restera à tout jamais sa
grande passion : la peinture.
Jean-Marie Drot,
réalisateur et producteur à la télévision, est l'un des premiers à l'encourager
à exposer. Ce qu'elle fait avec succès à Paris, à Saint-Tropez, à New York,
entre autres en signant ses œuvres sous les lettres FMR. (Ephémère).
Lors d'une exposition de ses œuvres à Paris, avec
Robert Badinter, son ex-mari et Annette Wademant, sa fidèle amie.
En 1988, elle convole
en troisièmes noces avec Jean-Pierre Prouteau qui fut secrétaire d’état à la
Petite et Moyenne Industrie sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing et,
par la suite, efficacement investi dans les relations économiques
franco-africaines. Dix-sept ans de
bonheur malheureusement endeuillés par la disparition de son mari à l'automne
1998.
Le métier artistique
apporte des rencontres, des échanges, et le cinéma lui aura permis de louer la
personnalité et l'intelligence des regrettés Jacques Becker et Roberto
Rossellini, deux grands directeurs d'acteurs pour lesquels, elle n'a
qu'admiration.
Quant à Pierre
Barillet, l’auteur dramatique à succès qu’elle eut le bonheur de servir, il a
bien voulu nous la décrire comme suit :
"Intelligence
aiguë, rapidité d’esprit, beaucoup d’humour, tempérament profondément artiste,
passionnée, courageuse, une élégance et une distinction naturelles qui font
cruellement défaut à nos comédiennes aujourd’hui".
Dès lors, que
pouvons-nous ajouter à cela ?
Tout est dit.
D'autant, que nous
avons pu mesurer ces propos lors de l'accueil qu'elle nous a si gentiment
réservé.
Une Anne attentive,
sereine, non dénuée de pep's sous le lapis-lazuli de son beau ciel varois.
Heureuse, entourée d’amis prévenants et de ses … quatre chiens fidèles au regard
plein d'affection.
Anne, c'est tout
simplement une leçon de charme et de courtoisie jamais prise en défaut.
(reproduction
strictement interdite)
Sources, entre autres : "Hier à la même heure" (Ed.
Acropole, édition aujourd'hui épuisée) et
propos
recueillis auprès d'Anne que nous remercions pour sa gentillesse et sa
grande
disponibilité.
1944 Falbalas, de Jacques Becker, non crédité au
générique.
1947 Le mannequin assassiné, de Pierre de Hérain,
avec Daniel Gélin.
1948 Warning to Wantons, de
Donald B. Wilson, avec Ellen Pollock
Ainsi finit la nuit, d'Emile-Edwin Reinert, avec Claude
Dauphin
1949 A tale of five cities / L’inconnue des cinq
cités, sketch"Paris", de Emile Edwin Reinert,
Romolo Marcellini, Wolfgang Staudte,
Montgomery Tully, Irma Von Cube et Géza Von
Cziffra, avec Gina Lollobrigida.
Patto col diavolo / Pacte avec le
diable, de Luigi Chiarini, avec Isa Miranda.
Shakedown / Reportage
fatal, de Joseph Pevney, avec Howard Duff.
1950 Rue des Saussaies, de Ralph Habib, avec
Maurice Régamey.
Edouard et Caroline, de Jacques
Becker, avec Daniel Gélin.
1951 Massacre en dentelles, d'André Hunebelle,
avec Raymond Rouleau.
La leggenda di genoveffa / Le
chevalier des croisades, de Arthur-Maria Rabenalt, avec
Rossano Brazzi
1952 Time bomb / Cinq heures de terreur, de Ted Tetzlaff,
avec Glenn Ford.
Song of Paris / Chanson de Paris, de
John Guillermin, avec Dennis Price.
Rue de l’Estrapade, de Jacques
Becker, avec Louis Jourdan.
1953 Jeunes mariés, de Gilles Grangier, avec
François Périer.
The love lottery / La loterie de
l'amour, de Charles Crichton, avec David Niven.
1954 Bel Ami, de Louis Daquin, avec Jean Danet.
1955 L’affaire des poisons, de Henri Decoin, avec
Danielle Darrieux.
Soupçons, de Pierre Billon, avec
Frank Villard.
La donna piu’ bella del
mondo / La belle des belles, de Robert Z. Leonard, avec Gina
Lollobrigida.
Das Fraulein von Scuderi / La fille
de Scuderi, d'Eugen York, avec Roland Alexandre.
1956 Ce soir, les jupons volent, de Dimitri
Kirsanoff, avec Jean Chevrier.
Fric-frac en dentelles, de Guillaume
Radot, avec Peter Van Eyck.
Le long des trottoirs, de Léonide
Moguy, avec Danik Patisson.
Les suspects, de Jean Dréville, avec
Charles Vanel.
1957 Les lavandières du Portugal, de Pierre
Gaspard-Huit, avec Jean-Claude Pascal.
Police judiciaire, de Maurice de
Canonge, avec Yves Vincent.
Il conte Max / Madame, le comte, la
bonne et moi, de Giorgio Bianchi, avec Vittorio De
Sica.
La Joconde : Histoire d’une obsession, court métrage de Henri
Gruel, avec Judith
Magre.
1959 El casco blanco / Casque blanc, de Pedro
Balañá, Pedro Bonvehi et Tony Saytor, avec
Raymond Pellegrin.
Il generale Della Rovere / Le général
Della Rovere, de Roberto Rossellini, avec Vittorio
De Sica.
1961 Laura nuda, de Nicolo Ferrari, avec Thomas
Milian.
1962 Arsène Lupin contre Arsène Lupin, d'Edouard
Molinaro, avec Jean-Pierre Cassel.
Tartuffe, de Jean Meyer, réalisé pour
les Universités américaines et non commercialisé
en France.
1963 Les parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy,
avec Catherine Deneuve.
1964 Patate, de Robert Thomas, avec Jean Marais.
1965 L’homme de Mykonos, de René Gainville, avec
Gabriele Tinti.
1966 Le démoniaque, de René Gainville, avec
François Gabriel.
Roger-la-Honte, de Riccardo Freda,
avec Georges Géret.
1967 Therese und Isabell / Thérèse et Isabelle, de
Radley Metzger, avec Anna Gaël.
1995 L’univers de Jacques Demy, documentaire
d'Agnès Varda, images d'archives.
ã Yvan FOUCART pour Les
Gens du Cinéma (Mise à jour 02/04/2009)