Décédé à Saint-Tropez (Var) le 19 Juillet 2006
Vrai Nom : Max Gérard Tenenbaum, devenu Max Gérard Houry
Mes souvenirs de Gérard Oury…
Le 13 juillet 2006, je décide de prendre
des nouvelles de Gérard Oury en téléphonant chez lui à Saint-Tropez. Sa fille
Danièle Thompson me répond et me dit:
« Nous
sommes tous très inquiets… Il est très faible ». Et quelques jours après
seulement, le 19 au soir Gérard décède. J’étais profondément malheureux… de
suite je me suis dit:
« Il
faut absolument que je sois à Paris pour ses obsèques ». Et le 24 juillet,
au cimetière Montparnasse, j’étais là avec de nombreux artistes, pour lui dire
un dernier au revoir. J’avais les larmes aux yeux bien sûr car Gérard Oury est
la personne que j’admirais le plus dans ce métier. C’était un immense
réalisateur, très perfectionniste, soigné et précis, et qui ne s’est jamais
pris au sérieux. Gérard était un passionné.
Passionné par
son métier surtout et passionné par tout ce qui l’entourait. Il aimait la vie
et connaissait bien les êtres humains. Ses films nous ont tous fait hurler de
rire mais aussi nous ont attendris car dans les films de Gérard Oury, il y a
aussi en fait beaucoup de tendresse.
Né en 1919, Gérard était resté un
éternel enfant, très inventif, qui a toujours été très excité d’écrire et de
réaliser ses films. Le résultat, c’est que le public ne se lasse jamais de
revoir ses œuvres; le succès est toujours au rendez-vous, lorsqu’un de ses films
est rediffusé à la télévision, ce qui prouve l’immense talent de Gérard Oury,
être exceptionnel pour lequel j’ai une profonde admiration sans bornes depuis
tout gamin et qui est pour moi le plus grand réalisateur du cinéma comique
français. Il a toujours voulu divertir le public, et il a réussi! Encore mille
bravos à lui! Nous pouvons tous lui en être très reconnaissants.
Revenons au début de sa carrière.
Elève au cours de René Simon, puis au Conservatoire, il sera ensuite engagé à
la Comédie Française où il jouera le rôle de Britannicus qui l’a tant marqué.
Il a été d’abord donc comédien au théâtre puis au cinéma: « La belle que
voilà » avec Michèle Morgan, celle qui deviendra sa compagne pour la vie,
« Garou, Garou, le passe muraille » avec Bourvil, « La fille du
fleuve » avec Sophia Loren, « Les héros sont fatigués » avec
Montand, « Le dos au mur » (premier film d’Edouard Molinaro!) avec
Jeanne Moreau. Ensuite il a écrit, avec André Cayatte, le scénario du
« Miroir à deux faces » (1958) dont il est également l’interprète
avec Michèle Morgan et Bourvil, ou encore il a participé au scénario de
« Babette s’en va-t-en guerre » avec Brigitte Bardot. Et enfin Gérard
Oury deviendra réalisateur avec son premier film: « La main chaude »
avec Jacques Charrier et Macha Méril, film écrit avec Jean-Charles Tacchella et
Jean-Charles Pichon.
Ma rencontre avec Gérard Oury? La
première fois qu’il m’a envoyé des photos dédicacées, c’était en 1992.
C’étaient des photos de « La folie des grandeurs ». Ce film a été inspiré
de « Ruy Blas » de Victor Hugo que Gérard Oury avait joué au théâtre
lorsqu’il était comédien, avec une mise en scène de Raymond Rouleau. Notons la
sublime musique du film composée par Michel Polnareff, qui signera également
plus tard la musique du film « La vengeance du serpent à plumes »
avec Coluche, toujours de Gérard Oury. Bref, après quelques échanges de
courriers, je suis allé le voir chez lui dans sa villa de Saint-Tropez:
« Les oliviers », en juillet 1993, comme ça, au culot, et il m’a reçu
avec beaucoup de gentillesse. J’avais 18 ans et cela restera l’un de mes plus
beaux souvenirs. Je me souviens que je lui disais tout le temps: « Je vous
adore! ». J’étais tellement heureux de le rencontrer. J’avais devant moi
pour la première fois celui qui a réalisé « La grande vadrouille »
avec Bourvil et Louis de Funès, et tant d’autres films que j’ai aimés et qui me
font toujours mourir de rire! Depuis cette rencontre chez lui à Saint-Tropez
nous avions noué des liens très amicaux et j’en suis très fier car Gérard Oury
était un « grand Monsieur » comme on dit. Ma correspondance avec lui
est unique. Je vais essayer de vous retranscrire quelques lettres ou extraits
de lettres qu’il m’a écrites.
En avril 1994: « Cher (et sympathique)
Stéphan, merci pour vos souhaits. Votre fidélité me touche beaucoup. Vous avez
bien raison aussi de garder vos opinions et rassurez-vous, vous n’êtes pas le
seul à aimer le cinéma français. J’écris en ce moment pour Philippe Noiret la
belle histoire que je compte tourner en février 95. Quant à « La soif de
l’or », qui n’a pas eu bien sûr le succès des « Visiteurs »,
elle est quand même la quatrième recette de l’année avec 1.600.000 spectateurs
sur la France!… A vous, Stéphan, très amicalement ».
Et en avril 1995, toujours fidèle à
lui souhaiter son anniversaire: « Merci, gentil Stéphan, pour votre carte
et pour ce tee-shirt plein de cinéma. C’est une adorable pensée que j’apprécie
beaucoup. Croyez-moi, votre vieil ami… ».
Puis, en 1996, parmi de nombreux
courriers: « (…) Je ne peux que vous dédicacer - une fois encore- les
photos que vous m’avez envoyées. J’admire votre chaleureuse passion mais je
n’ai pas conservé de manuscrits que je puisse vous envoyer (…) ». Et lors
de la sortie de son film « Fantômes avec chauffeur »: « Pourquoi
diable me parlez-vous de critiques assassines? Ne lisez-vous que le Monde ou
Libé?… Ne savez-vous pas que la majorité de la presse fut sublime concernant
mes fantômes? (…) Alors ne tombez-pas, gentil Stéphan dans le giron des dindons
intellos qui sévissent hélas un peu partout, même dans le midi de la France
(…) » En effet, je n’avais pas été très sympa et le regrette encore
aujourd’hui car ce film est très réussi et sur tous les plans. Des amis de
l’ESRA (l’école de cinéma que j’ai faite à Nice) m’avaient influencé en me
disant que je manquais d’objectivité à l’égard de mon cinéaste fétiche.
Gérard Oury m’a souvent remonté le
moral. En août 1996: « Bonjour, Stéphan… Trois lignes en vitesse à
« mon fan »! Parce que, comme à l’habitude tout va à mille à l’heure!
(…) Il faut garder le moral car, hélas la vie est pavée d’emmerdes… j’en sais
quelque chose! Mes plus amicales pensées, à vous gentil Stéphan ». Ou
encore, en août 1997: « Stéphan, nul ne peut vous blâmer d’avoir une
passion et pourquoi pas celle-ci. Pas de déprime, vous avez le plus beau des
trésors: la jeunesse! Alors courage, travail, fermeté, passion. Le reste
viendra! (…) Amitiés ».
Je suis allé lui rendre visite, chez
lui dans son magnifique appartement à Montmartre, en décembre 1997. Quel
merveilleux souvenir! Il m’a offert des tas de photos et nous avons beaucoup
bavardé, tout un après-midi! Lui même était étonné de l’heure passée. Je me
revois sur le canapé, dans son salon, à boire le café. Avec au mur tous ces
beaux tableaux originaux de Raoul Dufy qui était un grand ami de sa mère. J’ai
donc été très triste lorsque j’ai appris que la fille de Gérard, Danièle
Thompson avaitvendu toutes ses toiles de Dufy aux enchères!… Gérard Oury m’a
dédicacé son livre: « Mémoires d’éléphant »: « Pour Stéphan
Guérard, en lui souhaitant une grande réussite dans ce métier qu’il aime et qui
est le nôtre… ça tardera peut-être un peu, mais ça viendra! En amitié ».
Je me souviens qu’il m’avait prêté une cassette vidéo de son passage dans une
émission TV que j’avais ratée et que je lui ai renvoyée une fois enregistrée.
Très ému aussi encore une fois
lorsque j’ai vu dans son bureau, sur une étagère, une carte que je lui avais
envoyée en 1994 pour son anniversaire. Et nous étions en 1997!… Cette carte
représentait Bourvil et de Funès dans une scène du « Corniaud »
(scène au début du film lorsqu’ils sont dans le bureau) et j’avais rajouté des
bulles, comme pour une bande dessinée, et j’ai fait dire à Louis de Funès, avec
son doigt levé: « Surtout n’oublions pas l’anniversaire de Gérard! ».
Et Bourvil répondait: « Oui bien sûr ». Il avait été très touché de
cela. J’ai toujours aimé faire des petits montages avec des photos de ses
films. « Merci, cher Stéphan! J’ai été très touché par le montage que vous
avez fait, très chouette, plein de goût! Mes vœux et mon amitié » m’a t-il
écrit lors d’un autre montage photos que je lui avais envoyé. Un jour pour
rigoler, grâce à l’ordinateur, j’avais trafiqué son visage sur une photo, en le
déguisant notamment en rasta et cela l’avait beaucoup amusé!
Le 3 juillet 1998, je reçois cette
lettre: « Mon cher Stéphan, j’ai bien eu votre lettre. Je m’en vais
tourner ma version du « Schpountz » début octobre prochain. Je ne
resterai que peu de temps en Provence et nous n’amènerons avec nous qu’une
équipe réduite. La seule chose qui sera sans doute possible, c’est de vous
trouver une figuration « intelligente », bien sûr. Je suis en
préparation et en repérages Paris et le Sud. Enorme boulot à faire en peu de
temps! Je garde vos coordonnées, assailli que je suis par les coordonnées de
techniciens et d’artistes. Le temps venu, je vous contacterai. Amitiés ».
Je voulais absolument participer à
ce tournage de film avec cette histoire du « Schpountz » que j’adore,
écrite par Marcel Pagnol pour lequel Gérard Oury s’est toujours passionné. J’ai
été finalement une « doublure d’acteur ». Les plans que j’ai tournés
se sont déroulés à Canjuers (camps militaire dans le Var) sans Gérard Oury
malheureusement. C’est Bernard Seitz, co-réalisateur (que je connaissais) qui a
assuré la réalisation de certaines scènes, peu importantes, c’est à dire sans
les acteurs principaux. J’avais une perruque blonde et frisée afin de
ressembler au comédien Eric Boucher, qui interprète dans le film le rôle du
réalisateur, et j’étais assis tout le temps à côté du conducteur dans une
Renault Espace. Nous avons en fait tourné des plans de la voiture en train de
rouler. Nous nous sommes bien amusés avec tous les autres figurants (ou
doublures d’acteurs). Et je me souviens des repas formidables que nous avons
pris, notamment au mess (là où mangent les officiers) à Canjuers ou encore dans
une petite auberge de Mons. Je logeais à Draguignan dans un petit hôtel. C’est
un très beau souvenir. Je suis revenu plus tard voir Gérard Oury sur le
tournage et de suite dès qu’il m’a vu il a fait demander un café. Il m’a
présenté à Smaïn (qui joue le rôle principal du film, joué dans le temps par
Fernandel dans le film de Pagnol) et lui a dit en parlant de moi: « C’est
lui le vrai « Schpountz » dans la vie! ». Cela m’a fait plaisir,
car « Le schpountz » est en fait un passionné de cinéma, naïf, qui se
fait avoir, mais qui finalement finira par être connu et devenir un grand
acteur. Je me rappelle que je suis allé dans sa caravane pour lui dire au
revoir en lui offrant une pièce de monnaie représentant les frères Lumière, qui
ont inventé le cinéma à La Ciotat, il était très content et très touché, et m’a
demandé de la mettre dans l’une de ses valises, et suis parti le laissant se
reposer et dormir un peu, car Gérard Oury était un grand dormeur!
Puis en janvier 1999, voici la
lettre qu’il m’a envoyée et qui m’a bouleversé:
« Mon
cher Stéphan, je dicte cette lettre car je ne suis plus en mesure d’écrire.
J’ai subi en effet, une très grave atteinte à la rétine de mon œil droit, au
retour à Paris des extérieurs du « Schpountz ». Comme mon œil gauche
ne joint que de 2/10ème, après une première opération ayant mal tourné, il y a
une vingtaine d’années, le résultat est que je circule dans un brouillard
obsédant et que, tournage terminé, j’achève les travaux de finition du
« Schpountz », dans de très mauvaises conditions. Mon moral est au
plus bas. Aussi ne comptez plus mon cher Stéphan sur un échange assidu de
correspondances. Je vous souhaite le meilleur. J’espère aussi que vous aimerez
le « Schpountz ». C’est un bon film, je crois!… croyez en mon
amitié ». Et encore d’autres extraits de lettres: « Cher stéphan,
J’ai bien reçu votre lettre sympathique et chaleureuse, et c’est à mon
assistant que je dicte ce mot en réponse. Je le dicte car ma vue n’est pas
meilleure. Je fais actuellement du laser, non pas pour que les choses
s’améliorent, mais pour qu’elles ne s’aggravent pas (…) ». En août 1999: « Mon
cher Stéphan, Je dicte ces quelques lignes à mon assistant car ma vue ne s’est
pas améliorée et je vis des moments très difficiles. Je suis heureux que mon
film vous ait plus, et vous dis encore mon amitié ».
En octobre 1999, j’ai contacté de
nombreuses personnalités qui ont travaillé avec Gérard Oury, afin d’obtenir des
petits mots, des témoignages de sympathie pour faire plaisir à mon réalisateur
fétiche. Dominique Raimbourg (fils de Bourvil) ou encore le comédien Jacques
François ont envoyé un mot. Sans oublier aussi: le biographe Jean- Jacques
Jelot-Blanc, le créateur de costumes Jacques Fonteray, ou encore Annette Blier
(veuve de Bernard Blier) qui a écrit: « Cher Gérard, par l’intermédiaire
de Stéphan, reçois ce petit coucou fidèle et amical. Un baiser à Michèle
(Morgan) et à toi-même ». Bref j’ai envoyé à Gérard Oury un recueil de
témoignages pour lui rendre hommage et il m’a répondu: « Une fois de plus,
merci Stéphan pour votre gentille pensée et votre lettre si amicale que je
conserve avec le petit cahier que vous m’avez envoyé et qui contient quelques
signes d’amitiés (…) ».
Je continue à parcourir les nombreux
courriers que Gérard Oury m’a envoyés et qu’il dictait depuis 1999 à cause de
ses problèmes de vue. Le 7 mars 2000: « Mon cher Stéphan, les nouvelles
sont bonnes et mauvaises: mauvaises en ce qui concerne ma vue qui ne s’améliore
pas, bonne sur le plan de ma santé « générale ». L’installation à
l’académie a été je pense une belle cérémonie et je travaille en ce moment à
l’écriture d’un nouveau scénario, intitulé: « Un calcul miraculeux ».
J’ai aussi un bouquin en route qui n’a pas encore de titre. Ce qui me semble
agréable en ce qui vous concerne, c’est qu’à présent on fait référence à vos
travaux dès qu’il s’agit de de Funès dans les quatre films que nous avons fait
ensemble. Travaillez bien et bonne chance. A vous, amicalement ». Quel
beau compliment!
Aussi, lorsque je lui ai demandé
s’il voulait bien être président d’honneur de l’association des « Amis de
Louis de Funès » que j’ai créée en mai 2000, il a tout de suite accepté
sans hésiter. Et m’a écrit une lettre de soutien: « Je vous réitère toute
ma confiance quant à l’action que vous menez en tant que Président de
l’association « Les amis de Louis de Funès », laquelle mérite tout le
soutien possible pour lui permettre de promouvoir le cinéma populaire de
qualité. Je vous connais depuis longtemps et je sais avec quelle pugnacité vous
défendez vos idées. J’espère que les autorités compétentes vous aideront afin
que vous puissiez poursuivre ce travail très utile pour le cinéma de
divertissement ». Malheureusement j’ai été obligé de dissoudre mon
association en décembre 2003 à cause de certaines personnes qui ont fait des
histoires inutilement…
Je me souviens qu’un jour j’ai reçu un
message sur mon répondeur de la journaliste Isabelle Motrot en disant que
c’était Gérard Oury qui lui avait conseillé de me contacter pour un hommage à
Louis de Funès dans l’émission « Comme au cinéma », et finalement
l’équipe s’est débrouillée sans moi. Mais c’était très sympa de la part de
Gérard Oury de lui avoir donné mes coordonnées.
Lors de la préparation d’une de mes
expositions sur Louis de Funès, Gérard Oury m’a dit avec le sourire:
« Vous allez sortir toute votre artillerie! » car en effet j’ai une
très grande collection unique et très impressionnante sur Louis de Funès comme
par exemple une baguette de chef d’orchestre qu’avait de Funès dans une scène
de « La grande vadrouille » (offerte par un ancien assistant de
Gérard Oury), le scénario original des « Aventures de Rabbi Jacob »
ayant appartenu à la scripte du film, avec photos polaroïds, croquis, … et il y
a même une trace verte du faux chewing-gum! Etc…
Pour terminer, durant les dernières
années de sa vie, je lui téléphonais de temps en temps chez lui à Montmartre.
Et la dernière fois que je l’ai eu au téléphone, je crois si ma mémoire est
bonne, c’était deux mois avant sa disparition. Il m’a dit, en parlant de sa
carrière: « Mon petit, ce n’est pas terminé, j’ai encore deux films qui
vont sortir! ». Je me suis dit: « Là, il déraille
complètement! ». J’étais triste, mais je n’ai pas voulu le contrarier dans
son enthousiasme… « Au revoir mon vieux! » sont les dernières paroles
qu’ils m’aient dites. Et, lorsque je repense à lui je suis partagé par le
chagrin et le sourire. Car, en effet, je repense à ses films et à ce qu’il
disait sur son travail: « Je désire avant tout divertir le public, de
faire oublier aux gens leurs soucis, leurs problèmes quotidiens ». C’est
formidable non? Ce qui me fait plaisir
c’est qu’on n’a pas fini de parler de ses films, et ça il le savait de son
vivant, cette idée de savoir qu’après sa mort son œuvre continuerait à vivre le
rendait très fier et très heureux!
Vraiment bravo et merci à lui! Et
suis tellement fier de l’avoir connu. Car des personnes comme Gérard Oury on
n’en rencontre pas si souvent dans la vie!
©
Stéphan Guérard, La Ciotat, le 11
juillet 2009, pour les Gens du Cinéma
1941 – Les petits riens : de
Raymond Leboursier
avec Suzy Prim
1942 – Le médecin des neiges : de
Marcel Ichac – Court Métrage –
avec Marcel André
1946 – Antoine et Antoinette : de
Jacques Becker
avec Annette Poivre
1948 – Du Guesclin : de Bernard De
Latour
avec Fernand Gravey
Jo
la romance / Celle que j’aime : de Gilles Grangier
avec Alfred Adam
1949 – La belle que voilà : de
Jean-Paul Le Chanois
avec Michèle Morgan
La
souricière : de Henri Calef
avec Danielle Godet
1950 – Le passe-muraille / Garou-Garou
le passe-muraille : de Jean Boyer
avec Bourvil
Sans
laisser d’adresse : de Jean-Paul Le Chanois
avec Juliette Gréco
1951 – Le costaud des Batignolles :
de Guy Lacourt
avec Raymond Bussières
○
Seulement Narration
La
nuit est mon royaume : de Georges Lacombe
avec Jean Gabin
1952 – Horizons sans fin : de Jean
Dréville
avec Giselle Pascal
○
Seulement Voix
1953 – L’amanti di Paride / L' eterna
femmina : de Marc Allégret et Edgar G. Ulmer
avec Hedy Lamarr
La belle
espionne (sea devils) de Raoul Walsh
avec Yvonne
De Carlo
Commando
sur Rhodes (They who dare) de Lewis Milestone
avec Dirk Bogarde
Le fond du problème (The heart of the
matter) de George More O’Ferrall
avec Trevor
Howard
La rose et l’épée (The sword and the
rose) de Ken Annakin
avec Richard
Todd
1954 – Détective du Bon Dieu (Father
Brown) de Robert Hamer
avec Alec Guinness
La fille du
fleuve (La donna del fiume) de Mario Soldati
avec Sophia Loren
1955 – Les héros sont fatigués : de
Yves Ciampi
avec Yves Montand
La
meilleure part : de Yves Allégret
avec Gérard Philipe
1956 – La maison des secrets (House
of secrets) de Guy Green
avec Anton Diffring
1957 – Le dos au mur : de Edouard
Molinaro
avec Jeanne Moreau
Méfiez-vous
fillettes : de Yves Allégret
avec Antonella Lualdi
Le
septième ciel / La belle jardinière / On ne badine pas avec les fleurs :
de Raymond Bernard
avec Noël-Noël
Les
marines : de François Reichenbach – Court Métrage –
○
Seulement Narration
1958 – Le miroir à deux faces : de
André Cayatte
avec Michèle Morgan
○
+ Scénario
Le
voyage (The journey) de Anatole Litvak
avec Yul Brynner
1959 – Babette s’en va-t-en
guerre : de Christian-Jaque
avec Brigitte Bardot
○
Seulement Scénario
La
main chaude : de Gérard Oury
avec Jean-Pierre Zola
○
+ Réalisation, Scénario et Dialogues
Un
témoin dans la ville / Mort d’un témoin / SOS radio taxi : de Edouard
Molinaro
avec Lino Ventura
○
Seulement Scénario et Adaptation
Voulez-vous
danser avec moi ? : de Michel Boisrond
avec Dawn Addams
○
Seulement Adaptation
1960 – La menace / Les mariolles :
de Gérard Oury
avec Robert Hossein
○
+ Réalisation et Adaptation
1961 – Le crime ne paie pas : de
Gérard Oury
avec Edwige Feuillère
○
Seulement Réalisation et Scénario
○
Segments : ‘Le masque’, ‘L’affaire Hugues’, ‘L’affaire Fenayrou’ et
‘L’homme de
l’avenue’
1963 – A couteaux tirés : de
Charles Gérard
avec Françoise Arnoul
Pas de
lauriers pour les tueurs (The prize) de Mark Robson
avec Paul
Newman
1964 – Le corniaud : de
Gérard Oury
avec Bourvil
○
Seulement Réalisation, Scénario et Adaptation
1966 – La grande vadrouille : de
Gérard Oury
avec Louis De Funès
○
Seulement Réalisation,, Scénario et Adaptation
1968 – Le cerveau : de Gérard Oury
et Claude Clément
avec Jean-Paul Belmondo
○
Seulement Réalisation, Scénario, Adaptation et Dialogues
1971 – La folie des grandeurs : de
Gérard Oury
avec Yves Montand
○
Seulement Réalisation et Scénario
1973 – Les aventures de Rabbi
Jacob : de Gérard Oury
avec Louis De Funès
○
Seulement Réalisation, Scénario et Dialogues
1978 – La carapate : de Gérard Oury
avec Pierre Richard
○
Seulement Réalisation et Scénario
1980 – La coup du parapluie : de
Gérard Oury
avec Robert Dalban
○
Seulement Réalisation et Scénario
1982 – L’as des as : de Gérard Oury
avec Jean-Paul Belmondo
○
Seulement Réalisation et Scénario
1984 – La vengeance du serpent à
plumes : de Gérard Oury
avec Coluche
○
Seulement Réalisation et Scénario
1985 – Un homme et une femme, 20 ans
déjà / Un homme et une femme : Vingt ans déjà : de Claude Lelouch
avec Charles Gérard
1986 – Lévy et Goliath : de Gérard
Oury
avec Richard Anconina
○
Seulement Réalisation, Scénario
1989 – Vanille-fraise : de Gérard
Oury
avec Pierre Arditi
○
Seulement Réalisation et Scénario
1992 – La soif de l’or : de Gérard
Oury
avec Christian Clavier
○
Seulement Réalisation, Scénario et Dialogues
1995 – Fantôme avec chauffeur : de
Gérard Oury
avec Gérard Jugnot
○
Seulement Réalisation
1996 – Leçons de séduction / Le miroir
aux deux visages (The mirror has two faces) de et avec Barbra Streisand
○
Seulement Auteur de l’œuvre originale
1999 – Le schpountz : de Gérard
Oury
avec Smaïn
○
Seulement Réalisation et Adaptation
2001 – Là-haut un roi au-dessus des nuages : de Pierre Schoendoerffer
avec
Bruno Cremer
ã Jean-Pascal CONSTANTIN pour Les Gens du Cinéma (Mise à jour 14/10/2008)