Gérard OURY

 

 

 

Né à Paris (16ème) le 29 Avril 1919

Décédé à Saint-Tropez (Var) le 19 Juillet 2006

Vrai Nom : Max Gérard Tenenbaum, devenu Max Gérard Houry

 

 

 

Mes souvenirs de Gérard Oury…

 

            Le 13 juillet 2006, je décide de prendre des nouvelles de Gérard Oury en téléphonant chez lui à Saint-Tropez. Sa fille Danièle Thompson me répond et me dit:

« Nous sommes tous très inquiets… Il est très faible ». Et quelques jours après seulement, le 19 au soir Gérard décède. J’étais profondément malheureux… de suite je me suis dit:

« Il faut absolument que je sois à Paris pour ses obsèques ». Et le 24 juillet, au cimetière Montparnasse, j’étais là avec de nombreux artistes, pour lui dire un dernier au revoir. J’avais les larmes aux yeux bien sûr car Gérard Oury est la personne que j’admirais le plus dans ce métier. C’était un immense réalisateur, très perfectionniste, soigné et précis, et qui ne s’est jamais pris au sérieux. Gérard était un passionné.

Passionné par son métier surtout et passionné par tout ce qui l’entourait. Il aimait la vie et connaissait bien les êtres humains. Ses films nous ont tous fait hurler de rire mais aussi nous ont attendris car dans les films de Gérard Oury, il y a aussi en fait beaucoup de tendresse.

 

            Né en 1919, Gérard était resté un éternel enfant, très inventif, qui a toujours été très excité d’écrire et de réaliser ses films. Le résultat, c’est que le public ne se lasse jamais de revoir ses œuvres; le succès est toujours au rendez-vous, lorsqu’un de ses films est rediffusé à la télévision, ce qui prouve l’immense talent de Gérard Oury, être exceptionnel pour lequel j’ai une profonde admiration sans bornes depuis tout gamin et qui est pour moi le plus grand réalisateur du cinéma comique français. Il a toujours voulu divertir le public, et il a réussi! Encore mille bravos à lui! Nous pouvons tous lui en être très reconnaissants.

 

            Revenons au début de sa carrière. Elève au cours de René Simon, puis au Conservatoire, il sera ensuite engagé à la Comédie Française où il jouera le rôle de Britannicus qui l’a tant marqué. Il a été d’abord donc comédien au théâtre puis au cinéma: « La belle que voilà » avec Michèle Morgan, celle qui deviendra sa compagne pour la vie, « Garou, Garou, le passe muraille » avec Bourvil, « La fille du fleuve » avec Sophia Loren, « Les héros sont fatigués » avec Montand, « Le dos au mur » (premier film d’Edouard Molinaro!) avec Jeanne Moreau. Ensuite il a écrit, avec André Cayatte, le scénario du « Miroir à deux faces » (1958) dont il est également l’interprète avec Michèle Morgan et Bourvil, ou encore il a participé au scénario de « Babette s’en va-t-en guerre » avec Brigitte Bardot. Et enfin Gérard Oury deviendra réalisateur avec son premier film: « La main chaude » avec Jacques Charrier et Macha Méril, film écrit avec Jean-Charles Tacchella et Jean-Charles Pichon.

 

            Ma rencontre avec Gérard Oury? La première fois qu’il m’a envoyé des photos dédicacées, c’était en 1992. C’étaient des photos de « La folie des grandeurs ». Ce film a été inspiré de « Ruy Blas » de Victor Hugo que Gérard Oury avait joué au théâtre lorsqu’il était comédien, avec une mise en scène de Raymond Rouleau. Notons la sublime musique du film composée par Michel Polnareff, qui signera également plus tard la musique du film « La vengeance du serpent à plumes » avec Coluche, toujours de Gérard Oury. Bref, après quelques échanges de courriers, je suis allé le voir chez lui dans sa villa de Saint-Tropez: « Les oliviers », en juillet 1993, comme ça, au culot, et il m’a reçu avec beaucoup de gentillesse. J’avais 18 ans et cela restera l’un de mes plus beaux souvenirs. Je me souviens que je lui disais tout le temps: « Je vous adore! ». J’étais tellement heureux de le rencontrer. J’avais devant moi pour la première fois celui qui a réalisé « La grande vadrouille » avec Bourvil et Louis de Funès, et tant d’autres films que j’ai aimés et qui me font toujours mourir de rire! Depuis cette rencontre chez lui à Saint-Tropez nous avions noué des liens très amicaux et j’en suis très fier car Gérard Oury était un « grand Monsieur » comme on dit. Ma correspondance avec lui est unique. Je vais essayer de vous retranscrire quelques lettres ou extraits de lettres qu’il m’a écrites.

 

 

le corniaud (1965) de Gérard Oury avec Bourvil et Louis de Funès.jpg

 

            En avril 1994: « Cher (et sympathique) Stéphan, merci pour vos souhaits. Votre fidélité me touche beaucoup. Vous avez bien raison aussi de garder vos opinions et rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à aimer le cinéma français. J’écris en ce moment pour Philippe Noiret la belle histoire que je compte tourner en février 95. Quant à « La soif de l’or », qui n’a pas eu bien sûr le succès des « Visiteurs », elle est quand même la quatrième recette de l’année avec 1.600.000 spectateurs sur la France!… A vous, Stéphan, très amicalement ».

 

            Et en avril 1995, toujours fidèle à lui souhaiter son anniversaire: « Merci, gentil Stéphan, pour votre carte et pour ce tee-shirt plein de cinéma. C’est une adorable pensée que j’apprécie beaucoup. Croyez-moi, votre vieil ami… ».

 

            Puis, en 1996, parmi de nombreux courriers: « (…) Je ne peux que vous dédicacer - une fois encore- les photos que vous m’avez envoyées. J’admire votre chaleureuse passion mais je n’ai pas conservé de manuscrits que je puisse vous envoyer (…) ». Et lors de la sortie de son film « Fantômes avec chauffeur »: « Pourquoi diable me parlez-vous de critiques assassines? Ne lisez-vous que le Monde ou Libé?… Ne savez-vous pas que la majorité de la presse fut sublime concernant mes fantômes? (…) Alors ne tombez-pas, gentil Stéphan dans le giron des dindons intellos qui sévissent hélas un peu partout, même dans le midi de la France (…) » En effet, je n’avais pas été très sympa et le regrette encore aujourd’hui car ce film est très réussi et sur tous les plans. Des amis de l’ESRA (l’école de cinéma que j’ai faite à Nice) m’avaient influencé en me disant que je manquais d’objectivité à l’égard de mon cinéaste fétiche.

 

            Gérard Oury m’a souvent remonté le moral. En août 1996: « Bonjour, Stéphan… Trois lignes en vitesse à « mon fan »! Parce que, comme à l’habitude tout va à mille à l’heure! (…) Il faut garder le moral car, hélas la vie est pavée d’emmerdes… j’en sais quelque chose! Mes plus amicales pensées, à vous gentil Stéphan ». Ou encore, en août 1997: « Stéphan, nul ne peut vous blâmer d’avoir une passion et pourquoi pas celle-ci. Pas de déprime, vous avez le plus beau des trésors: la jeunesse! Alors courage, travail, fermeté, passion. Le reste viendra! (…) Amitiés ».

 

            Je suis allé lui rendre visite, chez lui dans son magnifique appartement à Montmartre, en décembre 1997. Quel merveilleux souvenir! Il m’a offert des tas de photos et nous avons beaucoup bavardé, tout un après-midi! Lui même était étonné de l’heure passée. Je me revois sur le canapé, dans son salon, à boire le café. Avec au mur tous ces beaux tableaux originaux de Raoul Dufy qui était un grand ami de sa mère. J’ai donc été très triste lorsque j’ai appris que la fille de Gérard, Danièle Thompson avaitvendu toutes ses toiles de Dufy aux enchères!… Gérard Oury m’a dédicacé son livre: « Mémoires d’éléphant »: « Pour Stéphan Guérard, en lui souhaitant une grande réussite dans ce métier qu’il aime et qui est le nôtre… ça tardera peut-être un peu, mais ça viendra! En amitié ». Je me souviens qu’il m’avait prêté une cassette vidéo de son passage dans une émission TV que j’avais ratée et que je lui ai renvoyée une fois enregistrée.

 

            Très ému aussi encore une fois lorsque j’ai vu dans son bureau, sur une étagère, une carte que je lui avais envoyée en 1994 pour son anniversaire. Et nous étions en 1997!… Cette carte représentait Bourvil et de Funès dans une scène du « Corniaud » (scène au début du film lorsqu’ils sont dans le bureau) et j’avais rajouté des bulles, comme pour une bande dessinée, et j’ai fait dire à Louis de Funès, avec son doigt levé: « Surtout n’oublions pas l’anniversaire de Gérard! ». Et Bourvil répondait: « Oui bien sûr ». Il avait été très touché de cela. J’ai toujours aimé faire des petits montages avec des photos de ses films. « Merci, cher Stéphan! J’ai été très touché par le montage que vous avez fait, très chouette, plein de goût! Mes vœux et mon amitié » m’a t-il écrit lors d’un autre montage photos que je lui avais envoyé. Un jour pour rigoler, grâce à l’ordinateur, j’avais trafiqué son visage sur une photo, en le déguisant notamment en rasta et cela l’avait beaucoup amusé!

 

                                              

                                               chez Gérard Oury en déc 1997, à Montmartre.jpg

 

            Le 3 juillet 1998, je reçois cette lettre: « Mon cher Stéphan, j’ai bien eu votre lettre. Je m’en vais tourner ma version du « Schpountz » début octobre prochain. Je ne resterai que peu de temps en Provence et nous n’amènerons avec nous qu’une équipe réduite. La seule chose qui sera sans doute possible, c’est de vous trouver une figuration « intelligente », bien sûr. Je suis en préparation et en repérages Paris et le Sud. Enorme boulot à faire en peu de temps! Je garde vos coordonnées, assailli que je suis par les coordonnées de techniciens et d’artistes. Le temps venu, je vous contacterai. Amitiés ».

 

            Je voulais absolument participer à ce tournage de film avec cette histoire du « Schpountz » que j’adore, écrite par Marcel Pagnol pour lequel Gérard Oury s’est toujours passionné. J’ai été finalement une « doublure d’acteur ». Les plans que j’ai tournés se sont déroulés à Canjuers (camps militaire dans le Var) sans Gérard Oury malheureusement. C’est Bernard Seitz, co-réalisateur (que je connaissais) qui a assuré la réalisation de certaines scènes, peu importantes, c’est à dire sans les acteurs principaux. J’avais une perruque blonde et frisée afin de ressembler au comédien Eric Boucher, qui interprète dans le film le rôle du réalisateur, et j’étais assis tout le temps à côté du conducteur dans une Renault Espace. Nous avons en fait tourné des plans de la voiture en train de rouler. Nous nous sommes bien amusés avec tous les autres figurants (ou doublures d’acteurs). Et je me souviens des repas formidables que nous avons pris, notamment au mess (là où mangent les officiers) à Canjuers ou encore dans une petite auberge de Mons. Je logeais à Draguignan dans un petit hôtel. C’est un très beau souvenir. Je suis revenu plus tard voir Gérard Oury sur le tournage et de suite dès qu’il m’a vu il a fait demander un café. Il m’a présenté à Smaïn (qui joue le rôle principal du film, joué dans le temps par Fernandel dans le film de Pagnol) et lui a dit en parlant de moi: « C’est lui le vrai « Schpountz » dans la vie! ». Cela m’a fait plaisir, car « Le schpountz » est en fait un passionné de cinéma, naïf, qui se fait avoir, mais qui finalement finira par être connu et devenir un grand acteur. Je me rappelle que je suis allé dans sa caravane pour lui dire au revoir en lui offrant une pièce de monnaie représentant les frères Lumière, qui ont inventé le cinéma à La Ciotat, il était très content et très touché, et m’a demandé de la mettre dans l’une de ses valises, et suis parti le laissant se reposer et dormir un peu, car Gérard Oury était un grand dormeur!

 

            Puis en janvier 1999, voici la lettre qu’il m’a envoyée et qui m’a bouleversé:

« Mon cher Stéphan, je dicte cette lettre car je ne suis plus en mesure d’écrire. J’ai subi en effet, une très grave atteinte à la rétine de mon œil droit, au retour à Paris des extérieurs du « Schpountz ». Comme mon œil gauche ne joint que de 2/10ème, après une première opération ayant mal tourné, il y a une vingtaine d’années, le résultat est que je circule dans un brouillard obsédant et que, tournage terminé, j’achève les travaux de finition du « Schpountz », dans de très mauvaises conditions. Mon moral est au plus bas. Aussi ne comptez plus mon cher Stéphan sur un échange assidu de correspondances. Je vous souhaite le meilleur. J’espère aussi que vous aimerez le « Schpountz ». C’est un bon film, je crois!… croyez en mon amitié ». Et encore d’autres extraits de lettres: « Cher stéphan, J’ai bien reçu votre lettre sympathique et chaleureuse, et c’est à mon assistant que je dicte ce mot en réponse. Je le dicte car ma vue n’est pas meilleure. Je fais actuellement du laser, non pas pour que les choses s’améliorent, mais pour qu’elles ne s’aggravent pas (…) ». En août 1999: « Mon cher Stéphan, Je dicte ces quelques lignes à mon assistant car ma vue ne s’est pas améliorée et je vis des moments très difficiles. Je suis heureux que mon film vous ait plus, et vous dis encore mon amitié ».

 

            En octobre 1999, j’ai contacté de nombreuses personnalités qui ont travaillé avec Gérard Oury, afin d’obtenir des petits mots, des témoignages de sympathie pour faire plaisir à mon réalisateur fétiche. Dominique Raimbourg (fils de Bourvil) ou encore le comédien Jacques François ont envoyé un mot. Sans oublier aussi: le biographe Jean- Jacques Jelot-Blanc, le créateur de costumes Jacques Fonteray, ou encore Annette Blier (veuve de Bernard Blier) qui a écrit: « Cher Gérard, par l’intermédiaire de Stéphan, reçois ce petit coucou fidèle et amical. Un baiser à Michèle (Morgan) et à toi-même ». Bref j’ai envoyé à Gérard Oury un recueil de témoignages pour lui rendre hommage et il m’a répondu: « Une fois de plus, merci Stéphan pour votre gentille pensée et votre lettre si amicale que je conserve avec le petit cahier que vous m’avez envoyé et qui contient quelques signes d’amitiés (…) ».

 

            Je continue à parcourir les nombreux courriers que Gérard Oury m’a envoyés et qu’il dictait depuis 1999 à cause de ses problèmes de vue. Le 7 mars 2000: « Mon cher Stéphan, les nouvelles sont bonnes et mauvaises: mauvaises en ce qui concerne ma vue qui ne s’améliore pas, bonne sur le plan de ma santé « générale ». L’installation à l’académie a été je pense une belle cérémonie et je travaille en ce moment à l’écriture d’un nouveau scénario, intitulé: « Un calcul miraculeux ». J’ai aussi un bouquin en route qui n’a pas encore de titre. Ce qui me semble agréable en ce qui vous concerne, c’est qu’à présent on fait référence à vos travaux dès qu’il s’agit de de Funès dans les quatre films que nous avons fait ensemble. Travaillez bien et bonne chance. A vous, amicalement ». Quel beau compliment!

 

            Aussi, lorsque je lui ai demandé s’il voulait bien être président d’honneur de l’association des « Amis de Louis de Funès » que j’ai créée en mai 2000, il a tout de suite accepté sans hésiter. Et m’a écrit une lettre de soutien: « Je vous réitère toute ma confiance quant à l’action que vous menez en tant que Président de l’association « Les amis de Louis de Funès », laquelle mérite tout le soutien possible pour lui permettre de promouvoir le cinéma populaire de qualité. Je vous connais depuis longtemps et je sais avec quelle pugnacité vous défendez vos idées. J’espère que les autorités compétentes vous aideront afin que vous puissiez poursuivre ce travail très utile pour le cinéma de divertissement ». Malheureusement j’ai été obligé de dissoudre mon association en décembre 2003 à cause de certaines personnes qui ont fait des histoires inutilement…

 

 

                                               chez Gérard Oury à Paris en 1997, et sur le tournage du schpountz en 1998.jpg

 

            Je me souviens qu’un jour j’ai reçu un message sur mon répondeur de la journaliste Isabelle Motrot en disant que c’était Gérard Oury qui lui avait conseillé de me contacter pour un hommage à Louis de Funès dans l’émission « Comme au cinéma », et finalement l’équipe s’est débrouillée sans moi. Mais c’était très sympa de la part de Gérard Oury de lui avoir donné mes coordonnées.

 

            Lors de la préparation d’une de mes expositions sur Louis de Funès, Gérard Oury m’a dit avec le sourire: « Vous allez sortir toute votre artillerie! » car en effet j’ai une très grande collection unique et très impressionnante sur Louis de Funès comme par exemple une baguette de chef d’orchestre qu’avait de Funès dans une scène de « La grande vadrouille » (offerte par un ancien assistant de Gérard Oury), le scénario original des « Aventures de Rabbi Jacob » ayant appartenu à la scripte du film, avec photos polaroïds, croquis, … et il y a même une trace verte du faux chewing-gum! Etc…

 

 

                                                                                  Essai pour Les aventures de rabbi Jacob (1973).jpg

            Pour terminer, durant les dernières années de sa vie, je lui téléphonais de temps en temps chez lui à Montmartre. Et la dernière fois que je l’ai eu au téléphone, je crois si ma mémoire est bonne, c’était deux mois avant sa disparition. Il m’a dit, en parlant de sa carrière: « Mon petit, ce n’est pas terminé, j’ai encore deux films qui vont sortir! ». Je me suis dit: « Là, il déraille complètement! ». J’étais triste, mais je n’ai pas voulu le contrarier dans son enthousiasme… « Au revoir mon vieux! » sont les dernières paroles qu’ils m’aient dites. Et, lorsque je repense à lui je suis partagé par le chagrin et le sourire. Car, en effet, je repense à ses films et à ce qu’il disait sur son travail: « Je désire avant tout divertir le public, de faire oublier aux gens leurs soucis, leurs problèmes quotidiens ». C’est formidable non?  Ce qui me fait plaisir c’est qu’on n’a pas fini de parler de ses films, et ça il le savait de son vivant, cette idée de savoir qu’après sa mort son œuvre continuerait à vivre le rendait très fier et très heureux!

 

            Vraiment bravo et merci à lui! Et suis tellement fier de l’avoir connu. Car des personnes comme Gérard Oury on n’en rencontre pas si souvent dans la vie!

 

© Stéphan Guérard,  La Ciotat, le 11 juillet 2009, pour les Gens du Cinéma

 

 

FILMOGRAPHIE

 

1941  Les petits riens : de Raymond Leboursier

avec Suzy Prim

1942  Le médecin des neiges : de Marcel Ichac – Court Métrage –

avec Marcel André

1946  Antoine et Antoinette : de Jacques Becker

avec Annette Poivre

1948  Du Guesclin : de Bernard De Latour

avec Fernand Gravey

                Jo la romance / Celle que j’aime : de Gilles Grangier

avec Alfred Adam

1949  La belle que voilà : de Jean-Paul Le Chanois

avec Michèle Morgan

                La souricière : de Henri Calef

avec Danielle Godet

1950  Le passe-muraille / Garou-Garou le passe-muraille : de Jean Boyer

avec Bourvil

                Sans laisser d’adresse : de Jean-Paul Le Chanois

avec Juliette Gréco

1951  Le costaud des Batignolles : de Guy Lacourt

avec Raymond Bussières

                                               Seulement Narration

                La nuit est mon royaume : de Georges Lacombe

avec Jean Gabin

1952  Horizons sans fin : de Jean Dréville

avec Giselle Pascal

                                               Seulement Voix

1953  L’amanti di Paride / L' eterna femmina : de Marc Allégret et Edgar G. Ulmer

avec Hedy Lamarr

La belle espionne (sea devils) de Raoul Walsh

avec Yvonne De Carlo

                Commando sur Rhodes (They who dare) de Lewis Milestone

avec Dirk Bogarde

Le fond du problème (The heart of the matter) de George More O’Ferrall

avec Trevor Howard

La rose et l’épée (The sword and the rose) de Ken Annakin

avec Richard Todd

1954  Détective du Bon Dieu (Father Brown) de Robert Hamer

avec Alec Guinness

La fille du fleuve (La donna del fiume) de Mario Soldati

avec Sophia Loren

1955  Les héros sont fatigués : de Yves Ciampi

avec Yves Montand

                La meilleure part : de Yves Allégret

avec Gérard Philipe

1956  La maison des secrets (House of secrets) de Guy Green

avec Anton Diffring

1957  Le dos au mur : de Edouard Molinaro

avec Jeanne Moreau

                Méfiez-vous fillettes : de Yves Allégret

avec Antonella Lualdi

                Le septième ciel / La belle jardinière / On ne badine pas avec les fleurs : de Raymond Bernard

avec Noël-Noël

                Les marines : de François Reichenbach – Court Métrage –

                                               Seulement Narration

1958  Le miroir à deux faces : de André Cayatte

avec Michèle Morgan

                                               + Scénario

                Le voyage (The journey) de Anatole Litvak

avec Yul Brynner

1959  Babette s’en va-t-en guerre : de Christian-Jaque

avec Brigitte Bardot

                                               Seulement Scénario

                La main chaude : de Gérard Oury

avec Jean-Pierre Zola

                                               + Réalisation, Scénario et Dialogues

                Un témoin dans la ville / Mort d’un témoin / SOS radio taxi : de Edouard Molinaro

avec Lino Ventura

                                               Seulement Scénario et Adaptation

                Voulez-vous danser avec moi ? : de Michel Boisrond

avec Dawn Addams

                                               Seulement Adaptation

1960  La menace / Les mariolles : de Gérard Oury

avec Robert Hossein

                                               + Réalisation et Adaptation

1961  Le crime ne paie pas : de Gérard Oury

avec Edwige Feuillère

                                               Seulement Réalisation et Scénario

                                               Segments : ‘Le masque’, ‘L’affaire Hugues’, ‘L’affaire Fenayrou’ et ‘L’homme de

l’avenue’

1963  A couteaux tirés : de Charles Gérard

avec Françoise Arnoul

Pas de lauriers pour les tueurs (The prize) de Mark Robson

avec Paul Newman

1964  Le corniaud : de Gérard Oury

avec Bourvil

                                               Seulement Réalisation, Scénario et Adaptation

1966  La grande vadrouille : de Gérard Oury

avec Louis De Funès

                                               Seulement Réalisation,, Scénario et Adaptation

1968  Le cerveau : de Gérard Oury et Claude Clément

avec Jean-Paul Belmondo

                                               Seulement Réalisation, Scénario, Adaptation et Dialogues

1971  La folie des grandeurs : de Gérard Oury

avec Yves Montand

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1973  Les aventures de Rabbi Jacob : de Gérard Oury

avec Louis De Funès

                                               Seulement Réalisation, Scénario et Dialogues

1978  La carapate : de Gérard Oury

avec Pierre Richard

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1980  La coup du parapluie : de Gérard Oury

avec Robert Dalban

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1982  L’as des as : de Gérard Oury

avec Jean-Paul Belmondo

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1984  La vengeance du serpent à plumes : de Gérard Oury

avec Coluche

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1985  Un homme et une femme, 20 ans déjà / Un homme et une femme : Vingt ans déjà : de Claude Lelouch

avec Charles Gérard

1986  Lévy et Goliath : de Gérard Oury

avec Richard Anconina

                                               Seulement Réalisation, Scénario

1989  Vanille-fraise : de Gérard Oury

avec Pierre Arditi

                                               Seulement Réalisation et Scénario

1992  La soif de l’or : de Gérard Oury

avec Christian Clavier

                                               Seulement Réalisation, Scénario et Dialogues

1995  Fantôme avec chauffeur : de Gérard Oury

avec Gérard Jugnot

                                               Seulement Réalisation

1996  Leçons de séduction / Le miroir aux deux visages (The mirror has two faces) de et avec Barbra Streisand

                                               Seulement Auteur de l’œuvre originale

1999  Le schpountz : de Gérard Oury

avec Smaïn

                                               Seulement Réalisation et Adaptation

2001 – Là-haut un roi au-dessus des nuages : de Pierre Schoendoerffer

                               avec Bruno Cremer

 

 

ã Jean-Pascal CONSTANTIN pour Les Gens du Cinéma (Mise à jour 14/10/2008)