Philippe NOIRET
L'homme tranquille du cinéma français
Il n'est pas exagéré d'affirmer que ce
joyeux épicurien à l'allure faussement débonnaire, nonchalante, à la voix
reconnaissable entre toutes, ait réussi une carrière exemplaire, façon
Raimu.
Il a géré son importante filmographie avec une rare clairvoyance tout en ayant le mérite d'avoir
osé diversifier ses rôles.
Si le terme
n'était passé de mode, pour un peu, il aurait été qualifié "de monstre
sacré", superbe expression que l'on doit à Jean Cocteau, mais dont il
n'est pas sûr que lui, Noiret, l'aurait souhaitée.
P |
hilippe Noiret est né à Lille le 1er octobre 1930
d'un papa directeur commercial et d'une maman d'origine belge, de Namur très
précisément. La famille s'installe par
la suite à Casablanca au Maroc puis rejoint Paris où Philippe effectue ses
études au prestigieux Lycée Janson-de-Sailly et au Collège des oratoriens à
Juilly en Seine-et-Marne où il se distingue surtout par sa paresse et ses
rêveries. Des rêveries qui l'amènent
fasciné devant les noms des comédiens qui brillent sur les affiches de cinéma
ou les colonnes Morris et par quelque chose en plus que son professeur de
lettres discerne et qu'il transmet aux parents : sa vocation affirmée pour la
comédie.
Il suit les cours de Roger Blin, débute au Centre
Dramatique de l'Ouest où il crée trois pièces, revient à Paris pour La nuit
des rois (Th. de l'Oeuvre) et Dona Rosita (Th. des Noctambules), et
enfin aux cabarets ("L'Ecluse", "Les trois baudets",
"L'Echelle de Jacob", entre autres). en duo
avec son complice Jean-Pierre Darras.
Vient ensuite la grande aventure du TNP, la
maîtrise de Jean Vilar, pape incontesté de la troupe, les inoubliables et
prestigieuses soirées avignonnaises en compagnie de Gérard Philipe, de Maria
Casarès, de Daniel Sorano, de Georges Wilson, pour ne citer que quelques-uns,
et s'en omettre toutefois une jeune comédienne du nom de Monique Chaumette qui
deviendra Madame Noiret le 13 août 1962 à la mairie de Gassin.
Il reste dix ans au TNP et débute à l'écran en
1948 dans Gigi que réalise Jacqueline Audry. Son rôle est des plus
modestes, mais il inaugure une liste de plus de 140 titres.
Il patientera encore sept ans pour accéder à une
reconnaissance auprès du public avec Zazie dans le métro, où il campe
l'oncle protecteur quasi maternel de la petite héroïne de Raymond Queneau.
Impossible évidemment d'énumérer tous ses
rôles. Epinglons quelques références
parmi d'autres : La nuit des généraux, la co-production franco-anglaise
d'Anatol Litvak où il joue à jeu égal avec Peter O'Toole et Omar Sharif; Alexandre
le bienheureux, en hédoniste balourd, goguenard et sans souci qui entend
bien profiter de la vie, un rôle taillé sur mesure, un habit dans lequel Noiret
se glisse non sans quelque malice; La vieille fille, récompensé au
Festival de Berlin, en célibataire lourdaud auprès de la très craintive et
pusillanime Muriel Bouchon/Annie Girardot, un rôle qui accroît encore et
définitivement sa popularité.
Avec Le serpent, il se joint au brillant
générique concocté par Verneuil : Henry Fonda, Yul Brynner et Dirk
Bogarde. L'année suivante, La grande
bouffe, film contesté et dérangeant évoquant les obsessions absconses d'un
certain Marco Ferreri qui fera encore parler un peu de lui avant de sombrer
dans un oubli quasi total.
Faut-il passer par un navet pour engendrer un chef
d'œuvre ? En tout cas, L'horloger de
Saint-Paul, tout de retenue et admirablement filmé par Bertrand Tavernier
fait oublier "l'œuvre" précédente et marque le début d'une fructueuse
collaboration avec le réalisateur lyonnais.
Ils se retrouveront encore pour Que la fête commence, raout
voluptueux dans lequel, Régent libertin, il s'abandonne aux débauches faciles;
pour Le juge et l'assassin en magistrat retors, Coup de torchon en chef de police
minable et méprisé que la jalousie conduit au meurtre, Autour de minuit pour
une participation amicale, La vie et rien d'autre en commandant chargé
des recherches d'identification de militaires disparus ou décédés sur les
champs de bataille de la première guerre mondiale et La fille de
d'Artagnan en mousquetaire fatigué et empâté.
Avec une facilité déconcertante, il passe de la
tragédie à la comédie, de ce Vieux fusil traité avec une rigueur
qui confine à l'épure et qu'il marque d'une magnifique dimension humaine à ce
Tendre poulet et sa suite On a volé la cuisse de Jupiter réalisés
avec brio par Philippe de Broca.
Militaire à l'arrogance glaciale, stick et
monocle, cheveux courts, il nous surprend en colonel d'une garnison de spahis
dans Fort Saganne, tourné en grande partie en Mauritanie et qui nous
vaut un prodigieux face-à-face avec Gérard Depardieu.
Sa présence dans le cinéma italien est aussi très
importante, très appréciée. Il a tourné
avec d'excellents metteurs en scène, plusieurs fois avec Mario Monicelli, et
Francesco Rosi, Ettore Scola, Franco Zeffirelli, Valerio Zurlini, etc.
Evoquer Cinecittà ne peut se faire s'en omettre le
merveilleux et émouvant Cinéma Paradisio de
Giuseppe Tornatore, cet hommage au cinéma d'hier ovationné au Festival de
Cannes en 1989… et la remarquable performance de Philippe Noiret.
L'Académie des Arts et Techniques du Cinéma lui
décerne une première fois le César du meilleur acteur pour Le vieux fusil, ce
drame de la guerre dont nous avons déjà dit le plus grand bien. Sous la
présidence d'honneur de Kirk Douglas, la même statuette lui est offerte treize
ans plus tard pour La vie et rien d'autre.
Le Festival de Cannes 2000 lui rend un
vibrant hommage pour fêter ses 50 ans de cinéma. Hommage entièrement mérité
pour un talent jamais pris en défaut et une crédibilité jamais démentie.
Formé au théâtre, après le TNP, on le voit encore
en 1966 sur la scène du Théâtre de la Renaissance à Paris pour Un drôle de
couple de Neil Simon avec Robert Dhéry.
Il revient sur les planches en 1998 avec Les côtelettes, une
pièce sulfureuse de Bertrand Blier dont il partage l'affiche et les beaux soirs
du Théâtre de la Porte Saint-Martin avec Michel Bouquet.
En 2001, il enchaîne avec L'homme du hasard
de Yasmina Reza au Théâtre de l'Atelier avec Catherine Rich et cette année
encore avec Love letters de l'Américain Albert Ramsdell
Gurney au Théâtre de la Madeleine avec Anouk Aimée. Son grand regret sera de renoncer à la
tournée francophone pour d'évidentes raisons de santé dont nous venons
d'apprendre le cruel aboutissement.
Il fut toujours très tiède vis-à-vis
de la télévision et si celle-ci le courtise pour la série des Maigret
avant de l'attribuer à Bruno Cremer, ses seules apparitions seront pour des
pièces de théâtre comme Le veilleur de nuit de Sacha Guitry, il est vrai
filmée par Philippe de Broca en qui il avait une grande estime.
Sa fille, Frédérique,
assistante-réalisateur, notamment d'Yves Boisset, lui a donné une petite fille,
Deborah qui est apparue cette année pour la première fois au cinéma, dans Hell.
Homme libre vivant en accord profond
avec sa personnalité, dissimulant une très grande sensibilité, un flegme tout
britannique à l'élégance old fashion,
une culture impressionnante qu'il s'amuse quelques fois de teinter d'humour
caustique, il vivait le plus souvent dans sa campagne carcassonnaise
parmi ses chevaux et ses chiens.
Prix Orange 1972 décerné pour sa grande
gentillesse et son humilité, qu'il nous soit permis de vous remercier, cher Philippe Noiret, d'avoir
aussi brillamment honoré le cinéma français par votre présence et votre talent.
© Yvan Foucart – Dictionnaire des comédiens
français disparus.
FILMOGRAPHIE
1948 Gigi, de Jacqueline Audry, avec Danièle
Delorme.
1950 Olivia, de Jacqueline Audry, avec Edwige
Feuillère.
1951
Agence matrimoniale, de Jean-Paul Le Chanois, avec Bernard Blier.
1955 La pointe courte, d'Agnès Varda, avec Sylvia
Montfort.
1959 Zazie
dans le métro, de Louis Malle, avec Catherine Demongeot.
1960 Ravissante, de Robert Lamoureux, avec Sylva
Koscina.
Le
capitaine Fracasse, de Pierre Gaspard-Huit, avec Jean Marais.
1961 Les
amours célèbres, sketch "Lauzun", de Michel Boisrond, avec Dany
Robin.
Le
rendez-vous, de Jean Delannoy, avec Annie Girardot.
Tout
l’or du monde, de René Clair, avec Bourvil.
Comme
un poisson dans l’eau, d'André Michel, avec Berthe Granval.
Le
crime ne paie pas, sketch "L'affaire Hugues", de Gérard Oury, avec
Michèle Morgan.
1962 Le
massaggiatrici / Les faux-jetons,
de Lucio Fulci, avec Sylva Koscina.
Thérèse
Desqueyroux, de Georges Franju, avec Emmanuelle Riva.
Ballade
pour un voyou, de Jean-Claude Bonnardot, avec Hildegard
Knef.
Cyrano
et d’Artagnan, d'Abel Gance, avec José Ferrer.
1963 La porteuse de pain, de Maurice Cloche, avec
Suzanne Flon.
Clémentine
Chérie, de Pierre Chevalier, avec France Anglade.
Mort,
où est ta victoire?, de Hervé Bromberger, avec Pascale
Audret.
Les amoureux du France /
Amour, humour et France, de François Reichenbach et Pierre
Grimblat, avec Marie-France Pisier,
seulement voix.
1964 Monsieur,
de Jean-Paul Le Chanois, avec Jean Gabin.
Les
copains, d'Yves Robert, avec Pierre Mondy.
Lady L., de Peter Ustinov, avec
Sophia Loren.
1965
La vie de château, de Jean-Paul Rappeneau, avec Catherine Deneuve.
Le
voyage du père, de Denys de La Patellière, avec Fernandel.
Qui
êtes-vous, Polly Magoo?, de
William Klein, avec Delphine Seyrig.
1966 Night
of the generals / La nuit des généraux, d'Anatole
Litvak, avec Peter O'Toole.
Woman times seven
/ Sept fois femme, de Vittorio de Sica, avec Shirley MacLaine.
Les sultans, de Jean Delannoy, avec Gina Lollobrigida.
Tendre
voyou, de Jean Becker, avec Jean-Paul Belmondo.
L’une
et l’autre, de René Allio, avec Malka Ribovska.
1967 Alexandre
le bienheureux, d'Yves Robert, avec Marlène Jobert.
Adolphe
ou l’âge tendre, de Bernard Toublanc-Michel, avec Ulla Jacobsson.
The
immortal story / Une histoire immortelle, d'Orson
Welles, avec Fernando Rey,
seulement voix française d'Orson Welles.
1968 The assassination
bureau / Assassinats en tous genres, de Basil Dearden, avec Diana Rigg.
Mr. Freedom, de William
Klein, avec Donald Pleasence.
Justine, de George Cukor, avec
Anouk Aimée.
Bruegel, documentaire de Paul Haesaerts, narration uniquement.
1969 Topaz / L’étau, d'
Alfred Hitchcock, avec Dany Robin.
Clérambard,
d'Yves Robert, avec Dany Carrel.
Les
caprices de Marie, de Philippe de Broca, avec Marthe Keller.
1970 Murphy’s
war / La guerre de Murphy, de Peter Yates, avec Peter
O’Toole.
Les aveux les plus doux, d'Edouard Molinaro, avec Roger Hanin.
Time for loving / Paris
was made for lovers / Le temps d’aimer, de
Christopher Miles, avec Mel Ferrer.
1971 La vieille fille, de Jean-Pierre Blanc, avec
Annie Girardot.
Siamo tutti in libertà
provisoria / Nous sommes tous
en liberté provisoire, de Manlio
Scarpelli, avec Vittorio De Sica.
La
mandarine, d'Edouard Molinaro, avec Annie Girardot.
1972 Jean Vilar, une belle vie, documentaire de
Jacques Rutman, participation.
Le
trèfle à cinq feuilles, d'Edmond Freess, avec Liselotte Pulver.
L’attentat,
d'Yves Boisset, avec Gian Maria Volontè.
Poil
de carotte, de Henri Graziani, avec Monique Chaumette.
Le
serpent, de Henri Verneuil, avec Henry Fonda.
1973 La grande bouffe, de Marco Ferreri, avec
Michel Piccoli.
L’horloger
de Saint-Paul, de Bertrand Tavernier, avec Jean Rochefort.
Touche pas à la femme blanche, de Marco Ferreri, avec
Catherine Deneuve.
Les
Gaspards, de Pierre Tchernia, avec Michel Serrault.
Un
nuage entre les dents, de Marco Pico, avec Pierre Richard.
1974 Le
secret, de Robert Enrico, avec Jean-Louis Trintignant.
Le
jeu avec le feu, d'Alain Robbe-Grillet, avec Anicée Alvina.
Que
la fête commence, de Bertrand Tavernier, avec Marina Vlady.
Le
vieux fusil, de Robert Enrico, avec Romy Schneider.
1975 Amici miei / Mes
chers amis, de Mario Monicelli, avec Ugo Tognazzi.
Monsieur
Albert, de Jacques Renard, avec Dominique Labourier.
Le
juge et l’assassin, de Bertrand Tavernier, avec Michel Galabru.
Il
comune senso del pudore / Le sens commun de la pudeur, de et avec Alberto
Sordi.
1976 Il deserto dei tartari / Le désert des tartares, de Valerio Zurlini, avec
Vittorio Gassman.
Une
femme à sa fenêtre, de Pierre Granier-Deferre, avec Romy Schneider.
Un
taxi mauve, d'Yves Boisset, avec Fred Astaire.
1977 Coup
de foudre, de Robert Enrico, avec Catherine Deneuve, inachevé.
La
barricade du point du jour, de René Richon, avec Danièle Delorme.
Tendre
poulet, de Philippe de Broca, avec Annie Girardot.
1978 Who is killing
the great chefs of Europe ? /
La grande cuisine, de Ted Kotcheff, avec Jacqueline
Bisset.
Le témoin, de
Jean-Pierre Mocky, avec Alberto Sordi.
Due
pezzi di pane / Deux bonnes pâtes, de Sergio Citti,
avec Vittorio Gassman.
1979 Rue
du Pied-de-Grue, de Jean-Jacques Grand-Jouan, avec Jacques Dufilho.
On
a volé la cuisse de Jupiter, de Philippe de Broca, avec Annie Girardot.
1980 Une
semaine de vacances, de Bertrand Tavernier, avec Nathalie Baye.
Pile
ou face, de Robert Enrico, avec Michel Serrault.
Tre fratelli / Trois frères, de
Francesco Rosi, avec Charles Vanel.
1981 Il faut tuer Birgit Haas, de Laurent
Heynemann, avec Liza Kreuzer.
Coup
de torchon, de Bertrand Tavernier, avec Isabelle Huppert.
L’étoile
du nord, de Pierre Granier-Deferre, avec Simone Signoret.
1982 Amici miei atto secondo / Mes chers amis II,
de Mario Monicelli, avec Ugo Tognazzi.
L’Africain, de Philippe de Broca, avec Catherine Deneuve.
L’ami
de Vincent, de Pierre Granier-Deferre, avec Françoise Fabian.
1983 Le
grand carnaval, d'Alexandre Arcady, avec Richard Berry.
Fort
Saganne, d'Alain Corneau, avec Gérard Depardieu.
1984 Souvenirs,
souvenirs, d'Ariel Zeitoun, avec Christophe Malavoy.
Les ripoux, de Claude Zidi,
avec Thierry Lhermitte.
Qualcosa di biondo / Aurora / Quelque chose de blond, de Maurizio Ponzi, avec Sophia Loren.
L’été prochain, de Nadine Trintignant,
avec Claudia Cardinale.
Les
rois du gag, de Claude Zidi, avec Michel Serrault, simple apparition.
1985 Le quatrième pouvoir, de Serge Leroy, avec
Nicole Garcia.
Speciamo che sia
femmina / Pourvu que ce soit une fille…, de Mario
Monicelli, avec Liv Ullmann.
Round
midnight / Autour de minuit, de Bertrand Tavernier, avec Dexter Gordon.
La
femme secrète, de Sébastien Grall, avec Clémentine Célarié.
1986 Twist
again à Moscou, de Jean-Marie Poiré, avec Marina Vlady.
Masques,
de Claude Chabrol, avec Bernadette Lafont.
Laughter in the dark, de
Laszlo Papas, avec Maximilian Schell.
La famiglia
/ La famille, d'Ettore Scola, avec Vittorio Gassman.
La Harka, court métrage d’Alain de
Bock et José Jornet, avec Marie-Hélène Viau.
1987 Gli occhiali d’oro / Les lunettes d’or, de Giuliano Montaldo,
avec Rupert Everett.
Noyade
interdite, de Pierre Granier-Deferre, avec Marie Trintignant.
Chouans !
, de Philippe de Broca, avec Sophie Marceau.
L’homme
qui plantait des arbres, animation de Frédéric Back, narration pour la version
française.
Il giovane
Toscanini / Toscanini, de Franco Zeffirelli, avec Elizabeth Taylor.
1988 La vie et rien d’autre, de Bertrand
Tavernier, avec Sabine Azéma.
Il frullo
del passero / La femme de mes amours, de Gianfranco Mingozzi, avec Ornella Muti.
The return of the musketeers / Le retour des mousquetaires, de Richard
Lester, avec Michael York.
Nuovo cinema Paradiso / Cinéma Paradiso, de Giuseppe Tornatore,
avec Jacques Perrin.
1989 Ripoux
contre ripoux, de Claude Zidi, avec Thierry Lhermitte.
Dimenticare Palermo / Oublier
Palerme, de Francesco Rosi, avec Vittorio Gassman.
1990 Faux et usage de faux, de Laurent Heynemann,
avec Robin Renucci.
Uranus,
de Claude Berri, avec Gérard Depardieu.
Nous
deux, de Henri Graziani, avec Monique Chaumette.
1991 Rossini!
Rossini!, de Mario Monicelli, avec Jacqueline Bisset.
J’embrasse pas, d'André Téchiné, avec Emmanuelle Béart.
Ecrire
contre l’oubli, sketch "Joaquim Elema Boringue, Guinée équatoriale" de
Jean Becker.
Arsène né terrien, court-métrage de Laurent-Pierre Paget, avec Dolorès Chaplin, uniquement
voix.
La domenica
specialmente / Le dimanche de préférence,
de Francesco Barilli, Marco Tullio
Giordana, Giuseppe Bertolucci et Giuseppe Tornatore, avec Jean-Hugues Anglade.
Zuppa di pesce / Soupe
de poisson, de Fiorella Infascelli,
avec Macha Méril.
1992 Max et Jérémie, de Claire Devers, avec
Christophe Lambert.
Tango, de Patrice Leconte,
avec Miou-Miou.
1993 Grosse fatigue, de Michel Blanc, avec Carole
Bouquet.
Le roi de Paris, de Dominique
Maillet, avec Michel Aumont.
La
fille de d’Artagnan, de Bertrand Tavernier, avec Sophie Marceau.
1994 Il
postino / Le facteur, de Michael Radford,
avec Massimo Troisi
Veillées
d’armes, documentaire de Marcel Ophüls, simple apparition.
Příliš hlučná samota / Une trop
bruyante solitude, de Věra Cais, avec Jean-Claude Dreyfus.
Les
Milles, de Sébastien Grall, avec Jean-Pierre Marielle.
1995 Les grands ducs, de Patrice Leconte, avec
Jean-Pierre Marielle.
Facciamo paradiso, de Mario
Monicelli, avec Aurore Clément.
Fantôme
avec chauffeur, de Gérard Oury, avec Gérard Jugnot.
1996 Marianna Ucrìa / La vie
silencieuse de Marianna Ucria,
de Roberto Faenza, avec Emmanuelle
Laborit.
Les palmes de Monsieur Schutz, de Claude
Pinoteau, avec Isabelle Huppert.
Dragonheart / Cœur de dragon, de Rob Cohen, voix pour la
version française.
1997 Soleil,
de Roger Hanin, avec Sophia Loren.
Le
bossu, de Philippe de Broca, avec Daniel Auteuil.
1998 Le pique-nique de Lulu Kreutz,
de Didier Martiny, avec Carole Bouquet.
2000 Un
honnête commerçant, de Philippe Blasband, avec
Yolande Moreau.
2001 Le chien, le général et les oiseaux, dessin
animé de Francis Nielsen, voix.
2002 Les
côtelettes, de Bertrand Blier, avec Michel Bouquet.
Père
et fils, de Michel Boujenah, avec Charles Berling.
2003 Ripoux 3, de Claude Zidi, avec Thierry
Lhermitte.
2004 Edy, de Stéphan
Guérin-Tillié, avec François Berléand.
2006 Trois amis, de Michel Boujenah, avec Mathilde
Seigner.
© Yvan Foucart pour Les Gens du Cinéma (Mise
à jour 23/11/2006)