MAGALI NOEL
Fellinienne
per sempre
Que n'a-t-on dit sur
ses superbes yeux de chat couleur pervenche ? Que n'a-t-on dit sur son côté
femme fatale ?
Magali, ce n'est pas un personnage, ce sont
des personnages qui n'ont eu de cesse de nous séduire.
Actrice protéiforme, elle a brillé au cabaret,
au music-hall, au théâtre… et bien entendu au cinéma.
Et finalement, qui peut se prévaloir de bien
la connaître ?
D |
e son vrai nom Magali Françoise Noëlle Camille Guiffray, Magali
naît à Smyrne (aujourd'hui Izmir), important port turc sur la mer Egée, le 27
juin 1931 où le papa technicien œuvre en tant que responsable du mouvement des
navires.
Peu de souvenirs l'attachent au pays car toute la famille d'origine
avignonnaise regagne la France alors qu'elle vient tout juste de fêter son
septième anniversaire.
Pas spécialement appliquée, avouera-t-elle, elle y effectue toutes
ses études. Curieuse de tout, elle les complète par des cours de danse à
l'Opéra dispensés par Janine Solane. Une
très bonne initiation qui lui permet de se produire très tôt dans Coppelia,
le célèbre ballet de Léo Delibes.
Cela ne lui suffit pas, aussi suit-elle des cours de musique, de
violon plus précisément à l'Ecole César Franck.
Ses dispositions innées pour le chant lui permettent de trouver
très vite des engagements dans des revues et des cabarets. Elle a à peine 17 ans lorsqu'elle se produit
au "Bœuf sur le Toit",
cabaret ouvert à l’initiative de Jean Cocteau, ainsi qu'au "Shéhérazade", situé rive droite, que dirige l'oncle d'une
future actrice qui croisera sa route en France, mais plus encore en Italie :
Hélène Rémy.
Et tant qu'à faire, dans la foulée, pourquoi pas des cours d'art
dramatique ? C'est ce qu'elle suit sous
le magistère extrêmement sévère de Catherine Fonteney, ex-sociétaire de la
Comédie Française, qui ne la ménage pas (dans tous les sens du terme, les
gifles sont fréquentes… mais pleine de tendresse, affirmera plus tard Magali,
finalement emplie de gratitude). Elle
débute dans le répertoire de Molière et de Marivaux lors d'une tournée
théâtrale qui la conduit en Allemagne.
Elle gagne ensuite le Centre dramatique de l'Est dirigé par Michel
Saint-Denis et s'empare de son troisième prénom pour l'utiliser comme nom de
scène.
Elle a dix-neuf ans lorsque les producteurs de Demain, nous
divorçons, que prépare Louis Cuny, l'engagent pour interpréter la fille de
Sophie Desmarets. Cette fille doit être
provocante, allumeuse, au décolleté généreux… et si c'est à l'opposé de ce
qu'elle est, il n'empêche que c'est une
très belle prémonition pour ce qui allait induire la suite de sa carrière.
Pour son second film, Seul dans Paris, elle partage la
vedette avec Bourvil dont elle incarne la jeune épouse bien sage, bien ronde,
mais dont le voyage de noces dans la capitale vire au drame.
C'est Jules Dassin qui, pour son premier film tourné en France,
lui sculpte son personnage de vamp capiteuse de série noire avec Du rififi
chez les hommes ceci pour son rôle de Viviane, l'aguichante chanteuse de
cabaret. Alors qu'au départ, il était prévu qu'elle se
fasse doubler par Lucienne Delyle, c'est bien elle qui interprète "Le
rififi", le thème du film. Dassin
l'ayant surprit chantonnant dans sa loge, se rend compte que sa voix correspond
davantage au personnage. Un rôle et un
film qui l'élèvent au statut de séductrice, de vamp.
Magali assumera ces rôles dans bien des films et déjà dès le
suivant, Razzia sur la chnouf, où
nullement intimidée face à Gabin, elle s'amuse à le découvrir si peu adroit
dans l'art de lui dégrafer sa robe.
Suivent une vingtaine de films où loin de sortir d'un tableau de
Greuze, elle s'épanouit dans une efflorescence de personnages s'impliquant dans
les polars de l'époque (Des femmes disparaissent, où on se souvient notamment de
la magistrale raclée que lui administre Robert Lombard); les comédies sentimentales (mascotte des
"Dragons" dans Les grandes manœuvres) ou les films d'aventures
(OSS 117 n'est pas mort).
Puis vient La Dolce vita, sa rencontre capitale avec
Federico Fellini qui lui propose le rôle de Fanny, la danseuse pour laquelle le
père de Mastroianni s'encanaille. Le film sera une œuvre majeure dans la
carrière du réalisateur, un film culte, une histoire tout à la fois dramatique,
poétique et touchante récompensée par la Palme d'or à Cannes en 1960. Cela, elle ne le sait pas encore, aussi
refuse-t-elle le rôle eu égard aux quelques lignes de dialogue, mais finalement
cède à l'insistance soutenue de Fellini qui ne veut qu'elle.
Ce dont elle lui en sera éternellement reconnaissante.
Une entente parfaite qui lui vaut un second film, Fellini
Satyricon, une fresque grimaçante aux vertiges d'images
extraordinaires tel le mémorable banquet dont l'évocation nous fait encore
frémir.
Et enfin un troisième, un nouveau sommet avec Amarcord ("Je
me souviens", en dialecte romagnol), une fantasmagorie baroque, une
réalisation flamboyante de plus à l'actif du maître.
Magali y incarne l'aguichante "Gradisca" véhiculant
d'étourdissants fantasmes dans le chef des jeunes et des moins jeunes. Superbe
déesse aux courbes prodigues et au postérieur ondoyant qu'elle trémousse à
plaisir dans son salon de coiffure.
Coquette, mais néanmoins inaccessible, elle ne rêve (en vain et
désespérément) que de Gary Cooper… faut-il donc que ce soit à défaut qu'elle
convole à la fin du film avec Matéo, le brave carabinieri ?
Plus sérieusement, dans sa vie, c'est d'un autre carabinieri,
blond, timide et beau, rival du fringant Vittorio de Sica des deux premiers Pane,
amore e… de Comencini, qu'elle tombe amoureuse.
Il s'appelle Roberto Risso et est la coqueluche des jeunes
Italiennes.
Toutefois, c'est avec Jean-Pierre Bernard, l'excellent comédien
attaché à la Compagnie Planchon et à celle des Renaud-Barrault, qu'elle se
marie le 14 avril 1962 à la mairie du 4ème arrondissement de Paris. Ils auront une fille, Stéphanie.
Ils divorcent en 1975.
L'année suivante, elle se marie en Suisse avec Jean-Claude Vial,
citoyen helvétique, directeur d'une grande maison de disques, avec qui elle
aura trois enfants et en adoptera encore deux autres.
Revenons à sa carrière cinématographique afin d'évoquer encore
quelques excellentes prestations comme celle de la sœur déchaînée de
l'infortuné Georges Géret dans Z le thriller politique de Costa-Gavras;
de l'amie de la mère d'Aurore Clément, laquelle voyageuse solitaire en errance
sentimentale la retrouve sur un quai de gare dans Les rendez-vous d'Anna;
de l'amie compréhensive du grand-père, un vieux militant communiste entêté dans
Le chemin perdu une bien triste histoire due à la réalisatrice
suisse Patricia Moraz; de la mère tout à la fois merveilleuse et bouleversante
d'un Francis Huster virevoltant en tous sens dans Qu'est-ce qui fait courir
David ? de Chouraqui.
Et à ce jour, son dernier film, La vérité sur Charlie, un
remake du succès de Stanley Donen, Charade, avec Audrey Hepburn et Cary
Grant. Une apparition fantomatique d'une
mystérieuse et énigmatique femme en noir.
Gâtée, elle a reçu de très beaux rôles, accompagnée de prestigieux
partenaires : Raymond Pellegrin, Robert Hossein, Jean Servais, Gabin
évidemment, et côté italien pour les studios de Cinecittà : Mastroianni, Vallone, Sordi, Tognazzi,
Totó, Volonté, jusqu'à Lex Barker en abandon de jungle et de ses oripeaux
d'homme-singe hollywoodien. Que
souhaiter de mieux ?
Quant au théâtre ?
Plus de trente pièces.
La première, L'amour en visite d'Alfred Jarry.
Et puis, sans être exhaustif : en 1953, en tournée avec les Galas
Karsenty pour La puce à l'oreille de Georges Feydeau qu'elle joue aux
côtés de Pierre Mondy et de Jean Le Poulain.
A son retour, le 23 mai 1954, le Théâtre La Bruyère lui offre Si
jamais j'te pince d'Eugène Labiche auprès de Jean Le Poulain et de Darry
Cowl.
Le 24 décembre de la même année, le Théâtre Fontaine affiche L'amour
des quatre colonels, une amusante satire d'un Peter Ustinov très en verve
avec une distribution hors pair, dans les rôles principaux : Jess Hahn
(l'Américain), Olivier Hussenot (l'Anglais), Roger Carel (le Russe) et Louis
Velle (le Français)… et l'objet de leur tourment et de leur convoitise : la
belle Magali dont c'est la consécration théâtrale.
On supputait le succès, ce fut tout simplement prodigieux. La pièce se joua plus de 500 fois.
Les
Galas Karsenty la rappellent à nouveau pour deux autres triomphes, deux
incontournables. En 1956, pour Pygmalion
de George Bernard Shaw, puis en 1959 pour Deux sur la balançoire de
William Gibson avec Jean Marais.
Deux
ans plus tard, c'est Louisiane de Marcel Aymé avec Bernard Noël et
Madeleine Barbulée (Th. de la Renaissance).
En novembre 1972, Un pape à New York, de John Guare dans une
adaptation française de Jacques Sigurd avec Jean-Pierre Marielle et Nelly
Borgeaud (Th. de la Gaieté Montparnasse).
En 1976, pendant six semaines elle est à l'affiche du Théâtre de
Carouge à Genève avec la version intégrale de Mère Courage, l'oeuvre
forte de Bertold Brecht. Plus de trois
heures de spectacle avec chants, une immense réussite pour cette très belle
pièce et pour ce rôle particulièrement exténuant. Mais quel rôle ! Quelle comédienne le
refuserait ? Avec cette indéniable
performance, Magali prouve s'il en est encore besoin que son talent peut
s'exprimer dans des genres très différents.
Nous sommes loin, bien loin, de la vamp capiteuse des débuts.
En 1979, à nouveau une composition difficile à assumer avec celle
de Lucrèce Borgia au festival de Pau.
Et puis, citons encore Le coin de non retour de Jean-Claude
Danaud (Lyon, novembre 1991) et Enfin seuls ! de Lawrence Roman
(1993).
Quant à la chanson ? Eh
oui, il y a aussi la chanson…
C'est Boris Vian, à l'époque directeur de Fontana, filiale de
Philips, qui conquit par son interprétation dans Du rififi chez les hommes,
lui propose d'enregistrer "Johnny, fais-moi mal". C'est le début de tout.
Si son premier spectacle comprend le répertoire de Vian, par la
suite elle tient à défendre les très beaux textes de Jacques Plante, de Pierre
Tisserand, ou de Françoise Dorin, etc.
Eclectique dans ses choix, elle ne se prive pas d'entamer des extraits
de Sweet charity, la comédie musicale de Cy Coleman qui fit les beaux
soirs de Broadway sur une adaptation toute personnelle de Fellini.
En mai 1969, on la retrouve à Buenos Aires pour un show chanté et
dansé, où elle interprète douze chansons en français accompagnée par un
orchestre de 25 musiciens !
En 1976, Maritie et Gilbert Carpentier la sollicitent sur TF1 pour
un "Numéro 1" consacré à Marcel Amont.
Impossible de tout citer sans toutefois négliger de considérer la
télévision où sa présence fut féconde et remarquée. Elle y fut l'émouvante Mary Dugan
(1964) de Bayard Veiller, dans une mise en scène de Jean-Marie Coldefy,
participa à la saga de TF1 des Cœurs brûlés de Jean Sagols (1991) et en
dernier, La source des Sarrazins (2002), un intéressant récit sur fond
de problèmes écologiques filmé par Denis Malleval.
Belle, drôle,
émouvante, sensuelle, à l'énoncé de sa carrière, on se rend compte qu'elle a
brillé dans toutes les disciplines, dans tous les genres au point qu'on ne sait
plus très bien dans quelle catégorie la
classer. Ce qui d'ailleurs n'est sans
doute pas plus mal.
Elle vit très
heureuse en Suisse romande et passe le plus souvent ses vacances d'été dans sa
maison de campagne au pied du Mont Ventoux.
On a dit
qu'elle avait fait fantasmer le grand Fellini.
C'est sans doute vrai. Ce qui est
absolument certain, c'est qu'il ne fut pas le seul.
Et quoi qu'il
en soit, elle restera à jamais l'illustration de la parfaite Fellinienne…
Per sempre.
FILMOGRAPHIE
1950 Demain, nous divorçons, de Louis Cuny, avec
Sophie Desmarets.
1951 Seul dans Paris, de Hervé Bromberger, avec
Bourvil.
1952 Deux de l’escadrille, de Maurice Labro, avec
Roger Pierre.
1953 Mourez, nous ferons le reste, de Christian
Stengel, avec Roger Nicolas.
1954 Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin,
avec Jean Servais.
Razzia
sur la chnouf, de Henri Decoin, avec Jean Gabin.
Le
fils de Caroline Chérie, de Jean Devaivre, avec Jean-Claude Pascal.
1955 Chantage, de Guy Lefranc, avec Raymond
Pellegrin.
Elena
et les hommes, de Jean Renoir, avec Jean Marais.
Les
grandes manœuvres, de René Clair, avec Gérard Philipe.
Les
possédées, de Charles Brabant, avec Raf Vallone.
1956 Assassins et voleurs, de Sacha Guitry, avec
Michel Serrault.
O.S.S.
117 n’est pas mort, de Jean Sacha, avec Ivan Desny.
Si
le roi savait ça, de Caro Canaille, avec Jean Danet.
1957 Le désir mène les hommes, de Mick Roussel,
avec Philippe Lemaire.
Le
piège, de Charles Brabant, avec Raf Vallone.
1958 Ça n’arrive qu’aux vivants, de Tony Saytor,
avec Raymond Pellegrin.
Des
femmes disparaissent, de Edouard Molinaro, avec Robert Hossein.
L’île
du bout du monde, de Edmond T. Gréville, avec Christian Marquand.
Oh !
que mambo, de John Berry, avec Dario Moreno.
E
arrivata la parigina / La loi de l’homme, de Camillo Mastrocinque, avec Jorge
Mistral
1959 Marie des îles, de Georges Combret, avec
Belinda Lee.
La
dolce vita / La douceur de vivre, de
Federico Fellini, avec Marcello Mastroianni.
Gastone,
de Mario Bonnard, avec Alberto Sordi.
Noi
siamo due evasi, de Giorgio Simonelli, avec Ugo Tognazzi.
1960 Boulevard, de Julien Duvivier, avec
Jean-Pierre Léaud.
Dans
la gueule du loup, de Jean-Charles Dudrumet, avec Félix Marten.
Le
Sahara brûle, de Michel Gast, avec Jean Servais.
La ragazzaon in vetrina / La fille
dans la vitrine, de Luciano Emmer, avec Claudia
Cardinale.
A
qualcuna piace calvo, de Mario Amandalo, avec Roberto Risso.
1961 Mani in alto / En pleine bagarre, de Giorgio
Bianchi, avec Eddie Constantine.
Gioventu
di notte / Jeunesse de nuit, de Mario Sequi, avec Sami Frey.
Mörderspiel / Le jeu de l’assassin,
de Helmut Ashley, avec Harry Meyen.
Legge di guerra / La loi de la
guerre, de Bruno Paolinelli, avec Mel Ferrer.
1962 L’accident, de Edmond T. Gréville, avec Danik
Patisson.
Il
colpo segreto di d’Artagnan / Le secret de d’Artagnan, de Siro Marcellini, avec
Georges Marchal.
1963 Tempesta su Ceylon / Tempête sur Ceylan, de
Giovanni Roccardi et Gerd Oswald, avec
Lex Barker.
Totó e Cleopatra / Totó et Cléopâtre,
de Fernando Cerchio, avec Totò.
1964 La corde au cou, de Joseph Lisbona, avec Dany
Robin.
Dernier
tiercé, de Richard Pottier, avec Michel Le Royer.
Requiem
pour un caïd, de Maurice Cloche, avec Pierre Mondy.
La
traite des blanches, de Georges Combret, avec Paul Guers.
I
marzianni hanno dodici mani, de Franco Castellano et Giuseppe Moccia, avec
Paolo
Panelli.
Queste
pazze, pazze, pazze donne, de Marino Girolami, avec France Anglade.
La dama de Beyrut / Aventure à
Beyrouth / La dame de Beyrouth, de Ladislao Vajda,
avec Fernand
Gravey.
1965 Oltarggio al pudore, de Silvio Amadio, avec
Jacques Perrin.
1967 Le mois le plus beau, de Guy Blanc, avec Yves
Robert.
1968 L’astragale, de Guy Casaril, avec Marlène
Jobert.
Z,
de Constantin Costa-Gavras, avec Yves Montand.
1969 Fellini Satyricon / Satyricon, de Federico
Fellini, avec Lucia Bosé.
Tropic of Cancer / Tropique du
Cancer, de Joseph Strick, avec Rip Torn.
1970 Le belve, de Giovanni Grimaldi, avec Paola
Borboni.
Kyrkoherden
/ Les brebis du révérend, de Torgny Wickman, avec Dirch Passer.
Ciao, Federico,
documentaire de Gideon Bachmann.
Edipeon, de Lorenzo Artale, avec Massimo Serato.
The man who had power over
women / Le tombeur, de John Krish, avec Rod Taylor.
Il prete sposato / Un prêtre à marier, de Marco
Vicario, avec Rossana Podestà.
1972 Le p’tit vient vite, de Louis-Georges
Carrier, avec Yvon Deschamps.
Raconti proibiti… di niente vestiti,
de Brunello Rondi, avec Tina Aumont.
1973 Amarcord, de Federico Fellini, avec Armando
Brancia.
1974 Paolo Barca, maestro elementare, praticamente
nudista, de Flavio Mogherini, avec
Renato Pozzetto.
1975 La banca di Monate, de Francesco Massaro,
avec Walter Chiari.
Il tempo degli assassini / La saison
des assassins, de Marcello Andrei, avec Joe
Dallesandro.
1976 Stato interessante, de Sergio Nasca, avec
Janet Agren.
1978 Les rendez-vous d’Anna, de Chantal Akerman,
avec Aurore Clément.
1979 Le chemin perdu, de Patricia Moraz, avec
Charles Vanel.
1981 Qu’est-ce qui fait courir David ? :
de Elie Chouraqui, avec Francis Huster.
1982 La mort de Mario Ricci, de Claude Goretta,
avec Gian Maria Volontè.
1983 Les années 80, de Chantal Akerman, avec Lio.
1984 Vertiges, de Christine Laurent, avec Henri
Serre.
1985 Diesel, de Robert Kramer, avec Richard
Bohringer.
Exit-exil,
de Luc Monheim, avec Philippe Léotard.
1988 La nuit de l’éclusier, de Franz Rickenbach,
avec Alain Cuny.
1989 Pentimento, de Tonie Marshall, avec Antoine
de Caunes.
1999 La fidélité, de Andrzej Zulawski, avec Sophie
Marceau.
2001 Regina Coeli, de Nico d’Alessandria, avec
Luciano Curreli.
The truth about Charlie / La vérité
sur Charlie, de Jonathan Demme, avec Christine
Boisson.
© Yvan Foucart - pour Les
gens du cinéma (12 septembre 2006)