Mario MONICELLI

 

Réalisateur et scénariste italien,

 

UNE GRANDE FIGURE DU PATRIMOINE

CINEMATOGRAPHIQUE ITALIEN

 

monicelli_Viareggio

 

            BIOGRAPHIE :

 

 

« Le cinéma ne mourra jamais, maintenant qu’il est né, il ne peut plus mourir : la salle cinématographique mourra peut-être, mais de ça, je ne peux m’en foutre ».

 

Mario Monicelli, Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière à la «Mostra» d’Art cinématographique de Venise, 1991.

 

Ainsi parle le Grand Maître. Comment peut-on nommer autrement celui qui, à 91 ans, vient de faire une excursion dans le désert africain pour les besoins du tournage d’un énième film intitulé «Les roses du désert» d’après le scénario de sa grande complice de toujours, Suso Cecchi d’Amico, âgée à peine de 92 ans?

 

            Viareggio, port de plaisance sur la méditerranée à une vingtaine de kilomètres au Nord de Pise, très prisé dès les années 1900 par un tourisme bourgeois et aristocratique qui emprunte les longues allées du front de mer constellé d’établissements balnéaires, d’hôtels et de restaurants de luxe. Le décor est planté.

 

            Si nous avons la certitude que c’est dans cette atmosphère magique et multiculturelle que Mario Monicelli a grandi et qu’il y a passé une douce adolescence jusqu’au début des années 30, un désaccord existe sur le lieu réel de sa naissance; selon le critique cinématographique Stefano Della Casa qui jouit d’une grande autorité en Italie, Mario Monicelli serait né à Rome dans le quartier de Prati.

 

Son père, Tommaso Monicelli, originaire de Mantova près de Vérone exerce à Viareggio la profession de journaliste et de critique théâtral. Après des études classiques au lycée Giosué Carducci, Mario poursuit des études universitaires à Pise et à Milan pour y obtenir une licence d’Histoire et de Philosophie.

 

            Il va s’intéresser au cinéma grâce à son ami Giacomo Forzano, fils du comédien Giovacchino Forzano, fondateur des Studios Cinématographiques Modernes à Tirrenia et suivre pendant quelques années la voie de son père comme critique cinématographique jusqu’à sa rencontre avec le réalisateur Alberto Mondadori en 1934, avec lequel il tourne son premier court métrage muet «Il cuore rivelatore», tiré d’un récit d’Edgar Poe. L’année suivante, toujours avec Mondadori, il affronte son premier long métrage, «I ragazzi della via Paal» dans lequel les deux cinéastes utilisent comme acteurs, des amis et des membres de leur famille.

 

            Sans être superficielle, la démarche de Mario Monicelli, durant ses premières années professionnelles, est celle d’un homme prudent, plus enclin à penser que ce qui compte au cinéma est d’abord ce qui se voit plutôt que de prendre une décision à tout prix au niveau de la suggestion. Il se révèle souple, empathique, convivial, doué d’un sens inné de la communication ce qui va lui servir pour la suite et lui permettre d’évoluer vers un excellent compromis entre le cinéma d’auteur et le film commercial.

 

            Ainsi, de 1936 à 1949 date de son premier film en qualité de réalisateur, Mario Monicelli va se contenter d’être l’assistant réalisateur de grands noms du cinéma (Machaty, Baffico, Camerini, Gentilomo, Bonnard, Bianchi) mais également devenir un scénariste prolifique de grand talent grâce à ses bases universitaires dans lesquelles, à l’égal de Dino Risi, il va tracer une carte politique, sociale et mentale de l’italie. Ces multiples collaborations, notamment avec Riccardo Freda, Mario Costa, Goffredo Alessandrini, vont lui permettre de construire et d’affiner sa propre vision de la réalisation notamment par des histoires simples, filmées simplement mais avec une acuité froide et précise, tout en introduisant dans ses comédies une touche de poésie humaniste qui est à l’origine de sa popularité.

 

            Certes, nous sommes dans la période néoréaliste et Mario n’y échappe pas; mais fort heureusement, il en sortira comme ses autres confrères. C’est pourtant bien dans la comédie satirique, la bouffonnerie à l’italienne en collaboration avec Stefano Vanzina, plus connu sous le nom de Steno, qu’il émerge dans «Totó cerca casa» film dans lequel il met au point son style narratif concentré sur la fluidité du scénario. Cette collaboration de quatre ans sera très fructueuse et les deux réalisateurs signeront quelques bandes remarquables comme «Vie de chien, Les infidèles, Totó et le roi de Rome, Gardie e ladri».

 

            1958 est l’année de la sortie du «Pigeon» dont personne ne pouvait imaginer qu’il allait devenir un film culte qui bénéficiera d’une audience internationale. Bien que très brièvement contesté à sa sortie, ce film fut le tremplin qui lança définitivement parmi les étoiles une brochette d’acteurs comme Vittorio Gassman, Tiberio Murgia, Claudia Cardinale, Carla Gravina ou encore Marcello Mastroianni.

 

            Par la suite, le talent immense du réalisateur va ponctuer l’histoire du cinéma italien de dates incontournables tant elles ont marqué leur époque. Son dernier film (Le pigeon) commence à peine à être exploité qu’il enchaîne en 1959 avec «La grande guerra» qui lui vaut le Lion d’Or à la Mostra de Venise et sa première nomination à l’Oscar. Loin des stéréotypes classiques, la présence du couple Sordi/Gassman dans un rôle commun tragicomique impose une sensibilité délicate sur le sujet très difficile de la tragédie de la guerre vue par deux «tire-au-flanc» qui ne se sentent pas concernés.

 

            C’est de René Clair qu’il tient comme possible de marier au cinéma la méchanceté macabre et la comédie comique lorsque les deux arguments sont bien dosés. Le public italien s’y retrouve mais le public étranger ne parvient pas à saisir que dans la tradition de la comédie italienne, depuis les scénaristes jusqu’aux acteurs en passant par les techniciens de plateaux, tout le monde s’amuse de ses propres turpitudes. C’en est presque une seconde nature. Il suffit pour s’en convaincre, de se remémorer Alberto Sordi qui a fait rire l’Italie durant des années en se composant un personnage de mauvais genre perpétuellement dépassé par les évènements.

 

            En 1963, il est nominé pour la seconde fois à l’Oscar pour «I compagni» en français: «Les camarades», qui raconte l’histoire de la naissance du syndicalisme italien au début du siècle à travers un conflit social qui se termine dans le sang mais traitée, grâce à d’excellents acteurs, avec cette pointe de comédie toute personnelle dont il a le secret.

 

            Mario Monicelli reprend son fil d’Ariane avec «L’armata Brancaleone» en 1966, une nouvelle aventure picaresque considérée comme l’une des meilleures parodies de la fin du néoréalisme, dont il signe le scénario en collaboration avec Age et Scarpelli et dans lequel, il exploite à nouveau son thème de prédilection: une bande de va-nu-pieds malchanceuse transplantée au moyen âge, et à qui rien ne réussit. «L’armata Brancaleone» est devenue un néologisme en Italie pour désigner une armée décrépie et délabrée.

 

            Conteur exceptionnel par l’image, il raconte avec sensibilité et cynisme (mais est-ce vraiment un paradoxe?) ce qu’il voit, ce à quoi il croit, et sans aucune méchanceté qui le conduit en 1974 à «Romanze popolare» film dans lequel l’alchimiste du cinéma transforme adroitement la peur et la souffrance en d’énormes éclats de rires et même l’année suivante avec «Mes chers amis» qui fut d’abord un sujet que lui avait remis Pietro Germi  juste avant sa mort et dans lequel il aiguise férocement le sens de l’amitié entre quatre personnages qui ont un peu oublié de grandir et de mûrir.

 

Il reprend le thème 10 ans plus tard avec «L’acte II» et en 1993 avec «Cari futtotissimo amici» dont le titre littéral se traduirait par «Chers détestables amis» et dont le sujet très particulier et plein de détails ne trompe personne sur ce que fut la libération des italiens par les américains en 1944. Une mention toute particulière doit être accordée à l’acteur Paolo Villaggio qui exécute dans ce film une composition remarquable du boxeur qui pour gagner sa vie, défie les américains sur le ring.

 

            L’Oeuvre de Mario Monicelli n’est pas une ligne plate entrecoupée de succès mais bien au contraire, une ligne haute entrecoupée de normalités. Sa période faste ne se trouve nulle part mais les impactes révélateurs partout au point que la critique des années 1980 considère chaque film du réalisateur comme une sorte de suite du précédent, un feuilleton narrant les diverses étapes de la société italienne.

 

            Mais avant le cinéaste généreux, il y a l’homme, l’humaniste qui s’engage en réalisant avec d’autres réalisateurs très nombreux plusieurs documentaires entre lesquels nous retiendrons «Un autre monde est possible» qui dénonce la «mondialisation» à outrance lors de la réunion du G7 à Gênes en 2001 sommet qui fut, comme on le sait, perturbé par les «altermondialistes».

 

            Fait rare, le grand cinéaste jouit d’une santé de fer. S’il n’est pas rare de vivre aujourd’hui jusqu’à 90 ans, la plupart des hommes ou des femmes de cet âge se contentent de se reposer. Mario Monicelli, lui, n’aspire pas au repos. Son dernier film, «Les roses du désert» tourné dans le désert africain en 2006 se situe de nouveau sur les faits de guerre italiens en Libye (1940). Il apporte là encore, une lumière très personnelle et anti-héroïque des hommes face à la guerre.

 

            Grand-maître du cinéma italien, Mario Monicelli n’en n’est pas moins resté un homme simple, généreux et abordable. C’est sans doute dans ces qualités primaires qu’il a puisé toute sa force.

 

           

Filmographie:

 

1934 - CM - IL CUORE RIVELATORE d’ Alberto Mondadori et Mario Monicelli  

1935 - I RAGAZZI DELLA VIA PAAL (Les Garçons de la rue Paal) de Mario Monicelli et Alberto Mondadori  (scénario)

            avec amis et parents

1936 - BALLERINE de Gustav Machaty (assistant réalisateur)

            avec Mussia Andreis

1937 - POGGIO D’ESTATE de Mario Monicelli

            avec Raniero Barsanti

1939 - FASCINO de Giacinto Solito (assistant réalisateur)

            avec Iva Pacetti

1939 - TERRA DI NESSUNO (Terre de personne) de Mario Baffico (assistant réalisateur)

            avec Mario Ferrari

1939 - EQUATOR de Gino Valori (assistant réalisateur)

            avec Cesare Fantoni

1939 - IL DOCUMENTO de Mario Camerini (assistant réalisateur)

            avec Ruggero Ruggeri

1940 - LA GRANDUCHESSA SI DEIVERTE (La grande duchesse s’amuse) de Giacomo Gentilomo (assistant réalisateur)

            avec Paola Barbara

1941 - MARCO VISCONTI (Le chevalier Noir) de Mario Bonnard (assistant réalisateur)

            avec Carlo Ninchi

1941 - BRIVIDO de Giacomo Gentilomo (assistant réalisateur)

            avec Umberto Melnati

1942 - FINALMENTE SOLI de Giacomo Gentilomo (assistant réalisateur)

            avec Enrico Viarisio

1942 - PAZZO D’AMORE (Fou d’amour) de Giacomo Gentilomo (assistant réalisateur)

            avec Renato Rascel

1942 - LA DONNA É MOBILE de Mario Mattoli

            avec Carlo Campanini (scénario)

1943 - CORTOCIRCUITO (Court-circuit) de Giacomo Gentilomo

            avec Luigi Almirante (dialogues et scénario)

1945 - IL SOLE DE MONTECASSINO (Le soleil de Montecassino) de Giuseppe Maria Scotese

            avec Adriana Benedetti (scénario)

1946 - FATALITÁ (Fatalité) de Giorgio Bianchi (assistant réalisateur)

            avec Amedeo Nazzari

1946 - IL TESTIMONE (Le Témoin) de Pietro Germi (assistant réalisateur)

            avec Ronaldo Lupi

1946 - AQUILA NERA (L’aigle noir) de Riccardo Freda

            avec Yvonne Sanson (scénario)

1947 - GIOVENTÚ PERDUTA (Jeunesse perdue) de Pietro Germi

            avec Jacques Sernas (assistant réalisateur)

1947 - L’EBREO ERRANTE (Le juif errant) de Goffredo Alessandrini

            avec Valentina Cortese (scénario)

1947 - LA FIGLIA DEL CAPITANO (La fille du capitaine) de Mario Camerini

            avec Laura Gore (scénario)

1947 - IL CORRIERE DEL RE de Gennaro Righelli

            avec Rossano Brazzi (Scénario)

1947 - I MISERABILI (L’évdé du bagne) de Ricardo Freda

            avec Gino Cervi (scénario)

1948 - FOLLIE PER L’OPERA (Nuit de folie à l’Opéra) de Mario Costa

            avec Constance Dowling (scénario)

1948 - IL CAVALIERE MISTERIOSO (Le chevalier mystérieux) de Riccardo Freda

            avec Vittorio Gassman (scénario)

1948 - ACCIDENTI ALLA GUERRA (Harem nazi/Merde à la guerre) de Giorgio Simonelli

            avec Nino Taranto (scénario)

1948 - IL LUPPO DELLA SILA (Le loup de la Sila) de Dulio Coletti

            avec Silvana Mangano ( scénario)

1949 - IL TRADIMENTO (Le traitre) de Riccardo Freda

            avec Amedeo Nazzari (scénario)

1949 - IL CONTO UGOLINO (Le comte Ugolin) de Riccardo Freda

            avec Carlo Ninchi (scénario)

1949 - TOTÓ CERCA CASA (Totó cherche une maison) de Mario Monicelli et Steno

            Avec Totò (réalisation et scénario)

1949 - AL DIAVOLO LA CEBRITÁ (Au diable la célébrité) de Mario Monicelli et Steno

            avec Marcel Cerdan (réalisation et scénario)

1949 - BOTTA E RISPOSTA (Je suis de la revue) de Mario Soldati

            avec Louis Armstrong (scénario)

1950 - É ARRIVATO IL CAVALIERE de Mario Monicelli et Steno

            avec Tino Scotti (réalisation et scénario)

1950 - VITA DI CANI (Dans les coulisses/Vie de chiens) de Mario Monicelli et Steno

            avec Aldo Fabrizi (réalisation et scénario)

1950 - IL BRIGANTE MUSOLINO (Mara, fille sauvage) de Mario Camerini

            avec Silvana Mangano (scénario)

1950 - L’INAFFERRABILE 12 (Mon frère à peur des femmes) de Mario Mattoli

            avec Walter Chiari (scénario)

1951 - TOTÓ E I RE DI ROMA (Totó et le roi de Rome) de Mario Monicelli et Steno

            avec Totò (réalisation et scénario)

1951 - GUARDIE E LADRI (Gendarmes et voleurs) de Mario Monicelli et Steno

            avec Totò (réalisation et scénario)

1951 - VENDETTA SARDA (Vengeance sarde) de Mario Mattoli

            avec Giovanna Pala (scénario)

1951 - TIZIO, CAIO, SEMPRONIO de Marcello Marschesi, Vittorio Metz et Alberto Pozzetti

            avec Tamara Lees (scénario)

1951 - É L’AMORE CHE MI ROVINA (C’est l’amour qui me ruine) de Mario Soldati

            avec Lucia Bosé (scénario)

1951 - CUORE INGRATO (Cœur ingrat) de Guido Brignone

            avec Gabriele Ferzetti (scénario)

1951 - ACCIDENDI ALLE TASSE ! (Merde aux taxes !) de Mario Mattoli

            avec Dorian Gray (scénario)

1951 - AMO UN ASSASSINO (J’aime un assassin) de Baccio Bandini

            avec Delia Scala (scénario)

1952 - TOTÓ E LE DONNE (Totó et les femmes) de Mario Monicelli et Steno

            avec Clelia Matania (réalisation et scénario)

1952 - PERDONAMI (Pardonnez-moi) de Mario Costa

            avec Antonella Lualdi (scénario)

1952 - TOTÓ A COLORI (Totó prend des couleurs) de Steno

            avec Galeazzo Benti (scénario)

1952 - CINQUE POVERI IN AUTOMOBILE de Mario Mattoli

            avec Eduardo De Filippo (scénario)

1952 - CANI E GATTI (Chiens et chats) de Leonardo e Mitri

            avec Titina De Filippo ( scénario)

1953 - LE INFEDELI (Les infidèles) de Mario Monicelli et Steno

            avec Gina Lollobrigida (réalisation et scénario)

1953 - UN TURCO NAPOLETANO (Un turc napolitain)  de Mario Mattoli

            avec Aldo Giuffre (dialogues)

1953 - IL PIÚ COMICO SPETTACOLO DEL MONDO (Le spectacle le plus comique du monde) de Mario Mattoli

            avec May Britt (scénario)

1953 - CAVALLERIA RUSTICANA (Duel en Sicile) de Carmine Gallone

            avec Anthony Quinn (scénario)

1953 - VERDI (Giuseppe Verdi) de Raffaello Matarazzo

            Avec Pierre Cressoy (scénario)

1953 - TOTÓ E CAROLINA (Totó et Caroline) de Mario Monicelli

            avec Totó

1954 - GUAI AI VENTI ! (Femmes et soldats) de Raffaello Matarazzo

            avec Lea Padovani (scénario)

1954 - PROIBITO (Du sang dans le soleil) de Mario Monicelli

            avec Mel Ferrer

1955 - UN EROE DEI NOSTRI TEMPI (Un héro de notre temps) de Mario Monicelli

            avec Alberto Sordi

1955 - LA DONNA PIU BELLA DEL MONDO (La plus belle femme du monde/La belle des Belles) de De Robert Z. Leonard

            avec Gina Lollobrigida (scénario)

1956 - DONATELLA de Mario Monicelli

            avec Elsa Martinelli

1957 - IL MEDICO E LO STREGONE (Le médecin et le sorcier) de Mario Monicelli

            avec Marcello Mastroianni

1957 - PADRI E FIGLI (Pères et fils) de Mario Monicelli

            avec Antonella Lualdi

            Ours d’Argent du meilleur réalisateur au Festival International de Berlin

1958 - I SOLITI IGNITI (Le pigeon) de Mario Monicelli

            avec Claudia Cardinale

Ruban d’Argent du meilleur scénario du Syndicat national italien des journalistes du cinéma.

Coquille d’Argent au festival international de San Sebastiàn, Espagne.

1959 - LA GRANDE GUERRA (La grande guerre) de Mario Monicelli

            avec Alberto Sordi

Lion d’Or au festival international de Venise.

1959 - LETTERE DEI CONDANNATI A MORTE (Lettres des condamnés à mort – Documentaire) de Mario Monicelli

1960 - RISATE DE GIOIA (Rires de joie) de Mario Monicelli

            avec Totò

1961 - A CAVALLO DELLA TIGRE (A cheval sur le tigre) de Luigi Comencini

            avec Nino Manfredi (scénario)

1962 - LA BELLEZZA DI IPPOLITA (La beauté d’Hyppolite) de Giancarlo Zagni (assistant réalisateur)

            avec Gina Lollobrigida

1962 - BOCCACIO (Boccace 70) de Luchino Visconti, Federico Fellini, Mario Monicelli et Vittorio De Sica

            avec Marisa Solinas (réalisation et scénario)

1963 – FRENESIA DELL’ESTATE (Folie d’été) de Luigi zampa

            avec Michèle Mercier (scénario)

1963 - I COMPAGNI (Les camarades) de Mario Monicelli

avec Annie Girardo

Meilleur film au festival de cinéma de Mar Del Plata, Argentine

1963 - ALTA INFIDELITÁ (Haute infidélité) de Luciano Salce, Elio Petri, Mario Monicelli etFranco Rossi

            avec Ugo Tognazzi (Réalisation et scénario) Segment « Gente moderne » 

1965 - CASANOVA ’70 de Mario Monicelli

            avec Marcello Mastroianni

Prix du meilleur réalisateur au festival international de San Sebatiàn, Espagne

1965 - I NOSTRI MARITI (Nos maris - Sketchs) de Luigi Filippo d’Amico, Luigi Zampa et Dino Risi

            avec Akim Tamiroff (scénario du segment « il marito di Olga »

1966 - L’ARMATA BRANCALEONE (L’armée Brancaleone) de Mario Monicelli

            avec Vittorio Gassman

1966 - LE FATE (Les ogresses) de Mauro Bolognini, Antonio Pietrangeli, Luciano Salce et Mario Monicelli

            avec Gastone Moschin – segment « Fata Armenia ».

1970 - LE COPPIE (Drôles de couples) de Mario Monicelli

            avec Monica Vitti

1971 - LA MORTADELLA de Mario Monicelli

avec Sophia Loren

1973 - I VOGLIAMO I COLONNELLI (Nous voulons les colonels) de Mario Monicelli

            avec François Perier

1974 - ROMANZO POPOLARE (Romances et confidences) de Mario Monicelli

            avec Ornella Muti

1975 - AMICI MIEI (Mes chers amis) de Mario Monicelli

            avec Philippe Noiret

1976 - CARO MICHELE (Cher Michel) de Mario Monicelli

            avec Mariangela Melato –

Ours d’Argent du meilleur réalisateur au Festival International du Cinéma de Berlin.

1976 - SIGNORE E SIGNORI, BUENANOTTE (Mesdames et messieurs, bonsoir) de Mario Monicelli, Ettore Scola, Luigi Magni,

            Luigi Comencini et Nanni Loy

            avec Andréa Ferréol.

1976 - GRAN BOLLITO - LA SIGNORA DEGLI ORRORI (Le grand bouillon ou La femme des horreurs) de Mauro Bolognini

            avec Max Von Sydow (Scénario)

1977 - UN BORGHESE PICCOLO, PICCOLO (Un bourgeois petit, tout petit) de Marion Monicelli

            Shelley Winters  (plus scénario)

            David du meilleur réalisateur, Italie

            Ruban d’Argent su meilleur scénario décerné par le syndicat national italien des journalistes de cinéma.

1977 - I NUOVI MOSTRI (Les nouveaux monstres) de Mario Monicelli, Dino Risi et Ettore Scola

            avec Ugo Tognazzi (segments « Autostop et First Aid »)

1978 - VIAGGIO CON ANITA (Voyage avec Anita) de Mario Monicelli

            avec Goldie Hawn (plus scénario - non crédité)

1979 - RUE DU PIED-DE-GRUE (L’Allegro Marciapiede dei delitti) de Jean-Jacques Grand-Jouan

            avec Jacques Dufilho (Interprétation)

1979 - TEMPORAL ROSY (Rosy la bourrasque) de Mario Monicelli

            avec Gérard Depardieu (plus scénario)

1980 - CAMERA D’ALBERGO (Chambre d’hötel) de Mario Monicelli

            avec Vittorio Gassman (plus scénario)

1980 - SONO FOTOGENICO (Je suis photogénique) de Dino Risi

            avec Michel Galabru (Apparition)

1981 - IL MARCHESE DEL GRILLO (Le marquis s’amuse/Le camérier du pape) de Mario Monicelli

            avec Alberto Sordi (plus: sujet et scénario)

            Ours d’Argent du meilleur réalisateur au Festival Internantional du Cinéma de Berlin

            Ruban d’Argent du meilleur scénario décerné par le syndicat national italien des journalistes de cinéma.

1982 - AMICI MIEI - ATTO II (Mes chers amis 2) de Mario Monicelli

            avec Ugo Tognazzi (plus scénario)

1983 - BERTOLDO, BERTOLDINO E CACASENNO de Mario Monicelli

            avec Ugo Tognazzi

1984 - LE DUE VITE DE MATTIA PASCAL (La double vie de Mathias Pascal) de Mario Monicelli

            avec Marcello Mastroianni (plus scénario)

1985 - DON QUICHOTTE E SANCHO PANZA de Mario Monicelli

            avec Vittorio Gassman

1986 - SPERIAMO CHE SIA FEMMINA (Pourvu que ce soit une fille) de Mario Monicelli

            avec Caherine Deneuve (plus scénario)

David du meilleur réalisateur et David du meilleur scénario, Italie

Ruban d’Argent du meilleur réalisateur décerné par le syndicat national italien des journalistes de cinéma.

Ruban d’Argent su meilleur scénario décerné par le syndicat national italien des journalistes de cinéma.

1987 - I PICARI  (Une catin pour deux larrons) de Mario Monicelli

            avec Nino Manfredi (plus scénario)

1989 - LA MOGLIE INGENUA E IL MARI MALATO (TV) de Mario Monicelli

            avec Fernando Rey

1989 - 12 REGISTI PER 12 CITTÁ (Documentaire – 12 réalisateurs pour 12 villes) de Mario Soldati, Mauro Bolognini, Michelangelo Antonioni, Bernardo Bertolucci, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Mario Monicelli (Segment « Verona ») Ermanno Olmi, Gillo Pontecorvo, Francesco Rossi, Lina Wertmuller

et Franco Zeffirelli

1990 - IL MALE OSCURO (Le mal obscur) de Mario Monicelli

            avec Giancarlo Giannini

            David du meilleur réalisateur - Italie

1991 - ROSSINI ! ROSSINI ! de Mario Monicelli

            avec Jacqueline Bisset (plus scénario)

1992 - PARENTI SERPENTI (Une famille formidable) de Mario Monicelli

            avec Paolo Panelli (plus scénario)

1994 - CARI FOTTUTISSIMO AMICI de Mario Monicelli

            avec Paolo Villaggio (plus scénario)

            Mention spéciale au Festival International de Cinéma de Berlin

1994 - LA VERA VITA DI ANTONIO H. (La vraie vie d’Antonio H.) d’ Enzo Monteleone

            avec Bernardo Bertolucci (Apparition)

1995 - FACCIAMO PARADISIO (Créons le paradis) de Mario Monicelli

            avec Aurore Clément (plus scénario)

1995 - IL CICLONE (Le cyclone)  de Leonardo Pieraccioni

            avec Lorena Forteza (Appartion et voix)

1996 - ESERCIZI DI STILE (Exercice de style) de Sergio Citti, Volfango De  Biasi, Maurizio  Dell’Orso, Claudio  Fragasso, Alex Infascelli, Francesco Laudadio, Luigi  Magni, Lorenzo  Mieli,  Mario  Monicelli (Segment « Idillio edile »), Alessandro Piva, Pino Quartullo, Dino Risi, Faliero Rosati et Cinzia Th. Torrini

            avec Massimo Wertmüller

1997 - I CORTI ITALIANI (Les Cours italiennes) de Romeo  Conte,  Daniele  Constantini,  Camilla  Constanzo,  Simona  Izzo, Alessio Cremonini, Raimondo Crociani, Mario Monicelli (Segment « Toppi di appartamento »), Gillo Pontercorvo, Federico S. Quadrani, Ettore Scola et Ricky Tognazzi

1998 - PANNI SPORCHI de Mario Monicelli

            avec Paolo Bonacelli (plus scénario)

1999 - UN AMICO MAGICO (documentaire – Il Maestro : Nino Rota) de Mario Monicelli

            avec Franco Zeffirelli (plus scénario)

2000 - COME QUANDO FUORI PIOVE (Série TV) de Mario Monicelli

            avec Stefano Accorsi (plus scénario)

            FIPA d’Or du meilleur scénario pour une série télévisée au festival international des programmes audiovisuels

            de Biarritz, France

2001 - UN ALTRO MONDO É POSSIBILE (Documentaire - Un autre monde est possible) Monicellide Alfredo Angeli, Francesca Archibugi, Giorgio  Alorio, Mario Balsamo, Marco  Bellocchio, Gioia  Benelli,  Giuliana  Berlinger, Mimmo  Calopresti, Maurizio Carrassi, Guido Chiesa, Cristina Comencini, Francesca Comencini, Umberto Contarello,  Damiano  Damiani,   Josée  Dayan,  Carlo  Di  Carlo,   Massimo  Felisatti, Nicolò Ferrari, Gianfranco Fiore, Massimiliano Franceschini, Andrea Frezza, Giuliana Gamba, Roberto Giannarelli, Marco Tullio  Giordana, Franco  Giraldi, Emidio  Greco, Ugo Gregoretti, Simona  Izzo, Wilma  Labate, Carlo  Lizzani, Daniele  Luchetti, Luigi Magni,  Salvatore  Maira,  Francesco  Ranieri  Martinotti,  Mario  Martone,  Francesco Maselli,  Mario   Monicelli,  Paolo   Pietrangeli,  Michele  Placido,  Gillo  Pontecorvo, Pasquale Pozzessere, Bruno Roberti, Nino Russo, Gabriele  Salvatores, Massimo Sani, Stefano  Scialotti, Maurizio  Sciarra, Pasquale  Scimeca, Ettore  Scola, Daniele  Segre, Gianni Serra,  Carola  Spadoni,  Sergio  Spina,  Elda  Tattoli,  Paolo  Taviani,  Vittorio Taviani, Ricky Tognazzi et Fulvio Weltz

2002 - LETTERE DALLA PALESTINA (Lettres de Palestine) de Franco Angeli, Giuliana  Berlinguer, Maurizio  Carrazzi, Giuliana Gamba,  Roberto  Giannarelli,  Wilma  Labate,  Francesco  Ranieri  Martinotti,  Mario Monicelli, Francesco Maselli, Ettore Scola et Fulvio Weltz  (plus montage)

2002 - SOTTO IL SOLE DELLA TOSCANA (Sous le soleil de Toscane) de Audrey Wells

            avec Diane Lane (seulement apparition)

2003 - FIRENZE, IL NOSTRO DOMANI (Documentaire) de Franco  Angeli, Franco  Berrini, Francesca  Comencini, Nicolò Ferrari, Gianfranco Fiore, Franco  Giraldi, Francesco  Maselli, Mario  Monicelli, Gillo Pontercorvo et Fulvio Weltz

2004 - IL CINEMA RITROVATO (Documentaire - Le cinéma retrouvé) de Giuseppe Bertolucci

            avec Peter Weir (seulement apparition)

2006 - LE ROSE DEL DESERTO (Les roses du désert) de Mario Monicelli

avec Alessandro Haber

 

AUTRES PRIX :

 

Noisette d’Or au festival du cinéma de Giffoni, Italie (1984)

Prix Pietro Bianchi au festival du cinéma de Venise, Italie (1985)

Lion d’Or pour sa carrière au festival du cinéma de Venise, Italie (1991)

 

 

© Louis AUBERT  pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 11/02/2007)