Elsa Martinelli

Date de naissance : le 30 janvier 1935 à Grosseto, Italie

ACTRICE

BIOGRAPHIE :

Elsa Martinelli naît le 30 janvier 1935 à Grosseto, en Italie, dans un milieu modeste. Dans la première moitié des années 50, elle se fait un nom dans l’univers de la mode. Ravissante, élancée et photogénique, elle est en effet un mannequin réputé et sa photo est publiée, entre autres, dans le célèbre magazine «Life».

Elle est ensuite remarquée par Kirk Douglas qui lui offre d’être sa partenaire à Hollywood dans le western qu’il produit, «La rivière de nos amours» (1955). De retour en Italie, elle est la protagoniste de «La fille de la rizière» (1956) et de «Donatella» (1956), qui lui permet de remporter un prix d’interprétation au festival de Berlin. La jeune femme est définitivement lancée et elle devient une star.

Elle jouit d’un statut de vedette internationale et, outre son pays natal, travaille aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Elle est notamment délicieuse en photographe bouleversant le petit monde de John Wayne dans «Hatari !» (1961) de Howard Hawks. Dans un autre registre, elle est particulièrement touchante en fille-mère dans «Pelle viva» (1962). Parmi ses autres films, on peut citer «Les garçons» (1959) de Mauro Bolognini, «Le Capitan» (1960) d’André Hunebelle, «Et mourir de plaisir» (1960) de Roger Vadim, «Le Procès» (1962) d’Orson Welles ou encore «La dixième victime» (1965) d’Elio Petri.

Dans la seconde moitié des années 60, les propositions se font moins intéressantes et elle apparaît souvent dans des productions ne lui offrant pas l’opportunité de progresser. C’est peut-être André Cayatte qui lui offre son dernier rôle marquant dans «Les chemins de Katmandou» (1969), œuvre curieuse et mal accueillie à sa sortie. Elle y interprète un mannequin, mère du jeune héros incarné par Renaud Verley.

Ne désirant sans doute pas voir sa carrière sombrer dans la routine et la médiocrité, elle s’éloigne du monde du cinéma et tourne très peu après 1971.

FILMOGRAPHIE :

1954 o Si vincessi cento milioni de Carlo Moscovini et Carlo Campogalliani

avec Armando Francioli

· Segment « L’indossatrice »

o Le rouge et le noir de Claude Autant-Lara

avec Gérard Philipe

· Seulement apparition

1955 o La rivière de nos amours / L’or des sioux (The indian fighter) d’ André De Toth

avec Kirk Douglas

1956 o La fille de la rizière (La risaia) de Raffaello Matarazzo

avec Michel Auclair

o Donatella – de Mario Monicelli

avec Gabriele Ferzetti

· Ours d’Argent de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne

o Quatre filles ravissantes (Four girls in town) de Jack Sher

avec Sydney Chaplin

1957 o La Mina de Giuseppe Bennatti

avec Antonio Cifariello

o Manuela fille de rien (Manuela / Stowaway girl) de Guy Hamilton

avec Trevor Howard

1958 o Les bateliers de la Volga (I battellieri del Volga) de Victor Tourjansky

avec John Derek

o Tunisi top secret de Bruno Paolinelli

avec Massimo Serato

o Le miroir aux alouettes / Côte d’Azur (Costa Azzura) de Vittorio Sala

avec Georges Marchal

1959 o Les garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini

avec Laurent Terzieff

o Ciao, ciao, bambina de Sergio Grieco

avec Antonio Cifariello

1960 o Les plaisirs du samedi soir (I piaceri del sabato notte) de Daniele d’Anza

avec Pierre Brice

o L’inassouvie (Un amore a Roma) de Dino Risi

avec Vittorio De Sica

o Et mourir de plaisir de Roger Vadim

avec Mel Ferrer

o Le capitan d’ André Hunebelle

avec Jean Marais

o La menace de Gérard Oury

avec Robert Hossein

o Le tank du huit septembre (Il carro armato dell’8 settembre) de Gianni Puccini

avec Jean-Marc Bory

1961 o Hatari ! de Howard Hawks

avec John Wayne

o Le pigeon qui sauva Rome (The pigeon that took Rome) de Melville Shavelson

avec Charlton Heston

1962 o Le procès (The trial) d’ Orson Welles

avec Anthony Perkins

o Pelle viva de Giuseppe Fina

avec Raoul Grassilli

1963 o Hôtel International (The V.I.P’s / International Hotel) d’ Anthony Asquith

avec Orson Welles

o Massacre pour un fauve (Rampage) de Phil Karlson

avec Robert Mitchum

1964 o De l’amour de Jean Aurel

avec Michel Piccoli

o La fabuleuse histoire de Marco Polo (Marco the magnificent) de Noel Coward et Denys de La Patellière

avec Anthony Quinn

1965 o Je vous salue maffia de Raoul Lévy

avec Eddie Constantine

o Un milliard dans un billard (Diamantenbilliard) de Nicolas Gessner

avec Claude Rich

o La dixième victime / La grande chasse (La decima vittima) d’ Elio Petri

avec Marcello Mastroianni

o L’or du duc de Jacques Baratier

avec Pierre Brasseur

1966 o Comment j’ai appris à aimer les femmes (Come imparai ad amare le donne) de Luciano Salce

avec Robert Hoffmann

o Maroc dossier n° 7 (Maroc 7) de Gerry O’Hara

avec Gene Barry

o Belle Starr (Il mio corpo per un poker) de Piero Cristofani et Lina Wertmüller

avec Robert Woods

· + chansons

1967 o Sept fois femme (Woman times seven) de Vittorio De Sica

avec Shirley MacLaine

o Le plus vieux métier du monde / L’amour à travers les âges de Michel Pfleghar, Franco Indovina, Jean-Luc Godard,

Mauro Bolognini, Philippe de Broca et Claude Autant-Lara

avec Gastone Moschin

· Segment « Les nuits romaines » de Mauro Bolognini

o Manon 70 / Perverse Manon – de Jean Aurel

avec Jean-Claude Brialy

o Requiem pour une canaille (Qualcuno ha tradito) de Franco Prosperi

avec Jean Servais

1968 o Candy de Christian Marquand

avec Marlon Brando

o L’agent américain (El millón de Madigan / Un dollaro per sette vigliacci) de Giorgio Gentilli

avec Dustin Hoffman

o Maldonne de Sergio Gobbi

avec Robert Hossein

1969 o Mardi, c’est donc la Belgique (If it’s Tuesday, this must be Belgium) de Mel Stuart

avec Murray Hamilton

o Les chemins de Katmandou d’ André Cayatte

avec Serge Gainsbourg

o L’amica d’ Alberto Lattuada

avec Jean Sorel

o Perversion story (Una historia perversa) de Lucio Fulci

avec John Ireland

o OSS 117 prend des vacances / Tous les coups sont bons pour OSS 117 de Pierre Kalfon

avec Luc Merenda

1970 o L’araucana / L’araucana, massacro degli dei de Julio Coll

avec Venantino Venantini

1971 o La part des lions de Jean Larriaga

avec Charles Aznavour

1975 o Garofano rosso de Luigi Faccini

avec Miguel Bosé

1984 o Sono un fenomeno paranormale de Sergio Corbucci

avec Maurizio Michelli

1987 o Pygmalion 88 de Flavio Mogherini

avec Franco Nero

1990 o CM Arrivederci Roma de Clive Donner

avec Gordon Thomson

1992 o Banco pour un crime (Once upon a crime…) d’ Eugene Levy

avec John Candy

1999 o CM Cabiria, Priscilla e le altre de Fabrizio Celestini

avec Riccardo Salerno