Date de naissance : le
15 mai 1933 à Pisz, Pologne
Date de décès : le
11 septembre 1994 à Logano, Suisse
Nom : Marianne Weiss
ACTRICE
BIOGRAPHIE :
Marianne Hold, née Weiss, voit le
jour le 15 mai 1933 à Johannisburg, ville de Prusse Orientale, (aujourd’hui
Pisz, en Pologne). Son père sera tué au cours de la seconde guerre. Elle passe
sa jeunesse dans le Tyrol autrichien. À la suite d’un pèlerinage à Rome,
Marianne décroche un petit travail à Cinecittà. La jeune fille rencontre alors
le réalisateur Gabriel
Pascal qui lui obtient une bourse d’études pour l’école du studio italien.
En 1950, Luis Trenker, le vétéran des films montagnards allemands, la remarque et lui offre son premier rôle dans «Barriera a Settentrione». Marianne Hold fait ensuite plusieurs apparitions dans des documentaires du cinéaste. En 1954, le réalisateur français Julien Duvivier, qui cherche une jeune actrice inconnue pour incarner l’héroïne de «Marianne de ma jeunesse», révèle son talent et sa beauté dans les versions allemande et française du film. Le succès de cette production en fait une vedette très demandée. Elle retrouve Luis Trenker à quatre reprises pour: «Gold aus gletschern» (1954), «Prigioniero della montagna» (1956), «Von der liebe besiegt» (1956) et «Maria, fille de la forêt» (1957). La presse lui prête alors une liaison amoureuse avec son mentor. Les offres s’enchaînent et, parmi les films les plus marquants de cette époque, nous pouvons citer: «Heimatland» (1955) de Franz Antel, «Wie einst Lili Marlene» (1956) de Paul Verhoeven, «L’auberge d’amour» (1957) de Hans Quest et «Le prêtre et la jeune fille» (1958) de Gustav Ucicky. Marianne est alors au zénith de sa carrière et l’une des vedettes préférées du public germanique d’après guerre.
Au début des années soixante, Marianne Hold est l’interprète principale de quelques films sans grand intérêt. Elle vit surtout une relation passionnelle avec le musicien italien Enrico Mainardi. Certains affirment qu’ils se seraient mariés secrètement. En 1962, toujours très populaire, elle achète une propriété viticole dans le Tyrol et s’y installe. L’année suivante, elle tourne avec Philippe Lemaire dans «Les diamants du Mékong». Sur le plateau, elle rencontre l’héritier d’un grand groupe de produits pharmaceutiques: Friedrich Strobl von Stein. Ils se marieront six jours plus tard. L’heureux élu, illustre inconnu du monde cinématographique, tourne, l’année suivante, avec André Hunebelle dans «Furia à Bahia pour OSS 177». Il se fera appeler Frederick Stafford.
En 1964, Marianne Hold, apparaît une dernière fois à l’écran, aux côtés de Lex Barker, dans «Le prince noir». Puis, elle se retire définitivement des plateaux de tournage pour se consacrer à sa nouvelle famille. Belle et richissime, Marianne vit des années de bonheur absolu. En 1979, après le décès de Frederick Stafford dans un accident d’avion, elle vit avec son fils Roderick dans leur appartement de Zurich. Elle n’en sort qu’en 1987, suite à des problèmes de santé, et se lance avec succès dans de fructueuses affaires immobilières à Majorque et Marbella, en Espagne, et aux Bahamas.
Dans la nuit du 11 septembre 1994, Marianne Hold meurt prématurément, victime d’une crise cardiaque, au Centro Civico de Lugano, en Suisse.
FILMOGRAPHIE :
1950 o Barriera a Settentrione de Luis Trenker
avec Amedeo Nazzari
o DO Frühling
in Südtirol de Luis Trenker
1951 o
DO Aus könig Laurins Rosengarten
de Luis Trenker
avec
Luis Trenker
1952 o Ferien vom ich de Hans Deppe
avec Willy Fritsch
o
DO Kleine kletterfahrt de Luis
Trenker
o
DO Bergsommer de Luis Trenker
1953 o Hochzeitsglocken de Georg Wildhagen
avec Carl Wery
o Ave Maria d'
Alfred Braun
avec Zarah Leander
1954 o Marianne de ma jeunesse de
Julien Duvivier
o Marianne de ma jeunesse (Marianne, meine jugendliebe) de
Julien Duvivier
avec Horst Buchholz
• + scénario – Version allemande de «Marianne de ma jeunesse»
1963 o Les diamants du Mékong (La sfida viene da Bangkok / Die
diamantenhölle am Mekong) de Gianfranco Parolini
1964 o Le prince noir / A la poursuite de Schut / Au pays des Skipétars (Der schut) de Robert Siodmak
avec Lex Barker
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY et Roderick STAFFORD
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 28/06/2007)