Germaine GIROUX

 

 

Née le 25 novembre 1902 à Montréal, Québec.

Décédée le 16 août 1975 à Montréal, Québec.

 

 

ACTRICE

 

 

Biographie :

 

Née dans le quartier Saint-Henri à Montréal, elle est issue d’une famille d’artistes qui sut l’intégrer très vite à leur style vie, Germaine Giroux débutant au théâtre à l’âge de 3 ans. Elle n’a que 16 ans lorsqu’elle décroche un rôle pour une production à Broadway : elle jouera dans Ladies of the Dury avec l’acteur Claude Rains avant de revenir à Montréal en 1927.

 

Célèbre parmi le tout le gratin du monde du show-business québécois, elle fit les beaux jours du théâtre Stella puis de l’Arcade en compagnie de sa sœur Antoinette.  Durant les années 50, elle se produira souvent au Théâtre du Nouveau Monde, participant à des tournées en France ou au Festival de Stratford. Chanteuse et présentatrice, elle est la vedette maison du Quartier latin et du Bal Tabarin pendant une bonne partie des années 50.

 

Toute la carrière de Germaine Giroux sera marquée par les œuvres du romancier Claude-Henri Grignon. Elle participe au feuilleton radiophonique de son célèbre roman Un homme et son péché (1939-1962) où elle tiendra le rôle de Dalilah Dorisson, la riche héritière à l'accent séduisant, réputée pour ses engueulades savoureuses avec l'usurier Séraphin, avant d’obtenir un franc succès au petit écran grâce à l’adaptation télévisuelle de ce feuilleton où elle y jouait le rôle de La lionne, femme de caractère et au verbe comique, tenancière de l’auberge du village et épouse du père Ovide.  A noter aussi son personnage de la Grosse madame dans le téléroman Au chenal du moine.

 

Au cinéma, ce sera autre chose. Peu de cinéma pour la grande vedette qui se contenta d’un rôle de peu de poids dans L’Amour humain de Héroux où elle interprétait une voisine rébarbative au choix du jeune curé voulant défroquer ou dans une comédie passée tout à fait inaperçue, Y’a pas de mal à se faire du bien.

 

Germaine Giroux est morte après un rude combat contre le cancer.

 

 

Filmographie :

 

 

1958    -           L'émigré : de Bernard Devlin  -court métrage-

avec Monique Miller

1970    -           L'amour humain : de Denis Héroux

avec Louise Marleau

1974    -           Y'a pas de mal à se faire du bien : de Gilles Richer 

avec Denis Drouin 

 

© Alexandre CARLE pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 24/05/2012)