Elisabeth Flickenschildt

Date de naissance : 16 mars 1905

Date de décès : 26 octobre 1977

Nom : Elisabeth Ida Marie Flickenschildt

ACTRICE

BIOGRAPHIE :

Fille d’un capitaine, Elisabeth Ida Marie Flickenschildt voit le jour à Hambourg, ville de l’Empire Germanique, le 16 mars 1905. Après avoir obtenu son baccalauréat, la jeune fille entreprend une carrière de styliste de mode. Parallèlement, elle suit des cours de comédie au Schauspielschule de Hambourg. En 1931, elle décroche un premier rôle: celui de la jeune paysanne Armgard dans «Guillaume Tell».

Par la suite, Elisabeth délaisse le monde de la mode et s’investit entièrement dans la comédie, notamment au Théâtre Thalia puis au Deutches Schauspielhaus de sa ville natale. Rapidement, elle s’impose dans plusieurs rôles importants. Elle est desormais une personalité très demandée de la scène germanique. À la même époque, elle rencontre Gustav Gründgens qui devient alors son metteur en scène préféré. Elle lui restera fidèle (professionnellement) jusqu’à la mort de celui-ci en 1963.

En 1935, elle fait ses débuts devant les caméras de Carl Lamac dans «Großreinemachen». Les années qui suivent, Elisabeth trouve un certain équilibre en alternant les grandes prestations sur scène et des rôles de composition marquants au cinéma, notamment dans : «Jeunesse» (1937) de Veit Harlan, «Ein mädchen geht an land» (1938) de Werner Hochbaum (un des rares premiers rôles de sa carrière) et «La lutte héroïque» (1939) de Hans Steinhoff.

Pendant la seconde guerre mondiale, Elisabeth Flickenschildt apparaît dans de grands films populaires et patriotiques. Elle y donne la réplique aux plus grandes stars de la UFA, parmi lesquelles : Hans Albers dans «Der trenck Pandur» (1940), Emil Jannings dans «Le Président Krüger» (1941), Ewald Balser dans «La vie ardente de Rembrandt» (1941) et Otto Gebühr dans «Le grand roi». Après le conflit, passant au travers de l’épuration anti-nazie, elle se consacre essentiellement au théâtre.

Dans les années cinquante et soixante, Elisabeth Flickenschildt revient au cinéma pour de beaux rôles secondaires dans d’innombrables productions à succès. Elle est alors la partenaire d’acteurs de la nouvelle génération comme : Romy Schneider, Horst Buchholz et Paul Hubschmid. Elle apparaît également dans quelques adaptations d’Edgar Wallace. En 1960, elle incarne Marthe Schwerdtlein dans une adaptation du «Faust» de Goethe aux côtés de son ami Gustav Gründgens. Trois ans plus tard, sa magistrale prestation dans «Le grand jeu de l’amour» de Paul Weidenmann lui vaut un prix d’interprétation décerné par l’Académie du Cinéma Germanique.

Au cours des années soixante-dix, Elisabeth se retire peu à peu de la vie artistique. De temps en temps, elle effectue quelques courtes prestations au cinéma ou à la télévision. En 1976, elle effectue une ultime apparition dans «Nuit d’or», une production franco-allemande avec Charles Vanel.

Elisabeth Flickenschildt décède le 26 octobre 1977 à Stade, en Basse-Saxe (Allemagne). La ville de Berlin, reconnaissante de son immense talent, lui offre, à titre posthume, le nom d’une de ses rues dans le quartier de Pulvermühle.

FILMOGRAPHIE :

1935 o Großreinemachen – de Carl Lamac

avec Wolf Albach-Retty

o Der ahnungslose engel – de Franz Seitz

avec O.E. Hasse

1936 o Du kannst nicht treu sein – de Franz Seitz

avec Ottot Fassler

o Streit um den knaben Jo – de Erich Waschneck

avec Lil Dagover

1937 o La cruche cassée ( der zerbrochene krug ) de Gustav Ucicky

avec Emil Jannings

o Starke herzen / Starke herzen im sturm – de Herbert Maisch

avec René Deltgen

o Tango notturno – de Fritz Kirchhoff

avec Pola Negri

o Heiratsschwindler / Die rote Mütze – de Herbert Selpin

avec Harald Paulsen

o Der maulkrob – de Erich Engel

avec Paul Henckels

o Jeunesse ( jugend ) de Veit Harlan

avec Werner Hinz

1938 o Ein mädchen geht an land – de Werner Hochbaum

avec Carl Kuhlmann

o Der schritt vom wege – de Gustav Gründgens

avec Käthe Haack

1939 o La lutte héroïque ( Robert Koch, der bekämpfer des todes / Robert Koch ) de Hans Steinhoff

avec Werner Krauss

o Die barmherzige lüge – de Werner Klingler

avec Paul Dahlke

o Die unheimlichen wünsche – de Heinz Hilpert

avec Hans Holt

1940 o Grandison, le félon ( der fuchs von Glenarvon / der wolf von Glenarvon ) de Max W.

Kimmich avec Ferdinand Marian

o Trenck, der Pandur – de Herbert Selpin

avec Hans Albers

1941 o Le président Kruger ( Ohm Krüger ) de Hans Steinhoff

avec Gisela Ulrich

o Zwischen himmel und erde – de Harald Braun

avec Gisela Uhlen

o La vie ardente de Rembrandt ( Ewiger Rembrandt / Rembrandt ) de Hans Steinhoff

avec Ewald Balser

1942 o Le grand roi ( der große könig ) de Veit Harlan

avec Paul Wegener

o Liebesgeschichten – de Victor Tourjansky

avec Willy Fritsch

1943 o Romance in moll – de Helmut Käutner

avec Marianne Hoppe

o Altes herz wird wieder jung – de Erich Engel

avec Maria Landrock

o Die beiden schwestern – de Erich Waschneck

avec Erich Ponto

o La famille Buchholz ( familie Buchholz ) de Carl Froelich

avec Henny Porten

o Neigungsehe – de Carl Froelich

avec Grethe Weiser

1944 o Seinerzeit zu meiner zeit – de Boleslaw Barlog

avec Paul Klinger

o Philharmoniker – de Paul Verhoeven

avec Theodor Loos

o Meine herren söhne – de Robert A. Stemmle

avec Claude Farell

o Der mann, dem man den namen stahl – de Wolfgang Staudte

avec Axel von Ambesser

1945 o Ein toller tag – de O.F. Schuh

avec Paul Hartmann

o Shiva und die galgenblume – de Hans Steinhoff

avec O.W. Fischer

1948 o Ein große liebe – de Hans Bertram

avec Gustav Waldau

1949 o Madonna in ketten – de Gerhardt Lamprecht

avec Karin Hardt

1950 o König für eine nacht – de Paul May

avec Annelies Reinhold

o Eine seltene geliebte / Pikanterie – de Alfred Braun & Harald Braun

avec Curd Jürgens

1952 o Toxi – de Robert A. Stemmle

avec Paul Bilt

o Der tag vor der hochzeit – de Rolf Thiele

avec Paul Dahlke

1953 o Hokuspokus – de Kurt Hoffmann

avec Hans Nielsen

o Die nacht ohne moral / Die nacht mit der witwe – de Ferdinand Dörfler

avec Beppo Brem

o Hochzeitsglocken – de Georg Wildhagen

avec Marianne Hold

o Das ideale brautpaar – de Robert A. Stemmle

avec Hans Reiser

1954 o Rittmeister Wronski – de Ulrrich Erfurth

avec Volker von Collande

o Die spanische fliege – de Carl Boese

avec Elena Luber

1955 o Sohne ohne heimat – de Hans Deppe

avec Werner Krauss

o Pour l’amour d’une reine ( herrscher öhne kröne ) de Harald Braun

avec Odile Versois

1957 o L’ange des pauvres / Un petit coin de paradis ( Robinson soll nicht sterben ) de Josef von

Báky avec Romy Schneider

1958 o Wir wunderkinder – de Kurt Hoffmann

avec Robert Graf

o Mademoiselle Scampolo ( Scampolo ) de Alfred Weidenmann

avec Paul Hubschmid

o Résurrection ( aufertehung / resurrezione ) de Rolf Hansen

avec Horst Buchholz

o Stefanie – de Josef von Báky

avec Carlos Thompson

1959 o À bout de nerfs / Labyrinthe ( labyrinth / labyrinth der leidenschaften / neurose ) de Rolf

Thiele avec Peter van Eyck

1960 o La main maudite / Scotland Yard contre le masque ( die bande des schreckens ) de Harald

Reinl avec Joachim Fuchsberger

o Faust – de Peter Gorski

avec Friedrich G. Beckhaus

o Die brücke des Schicksals – de Michael Kehlmann

avec Hannes Messemer

o Agatha, laß das morden sein ! – de Dietrich Haugk

avec Klausjürgen Wussow

o La profession de madame Warren ( frau Warrens gewerbe ) de Ákos Ráthonyi

avec O.E. Hasse

1961 o Trahison sur commande ( the counterfeit traitor ) de George Seaton

avec William Holden

o Eheinstitut Aurora / Matrimonial agency Aurora – de Wolfgang Schleif

avec Eva Bartok

1962 o Médecin pour femmes ( Dr. Sibelius / frauenartz Dr. Sibelius ) de Rudolf Jugert

avec Lex Barker

o Le requin harponne Scotland Yard ( das gasthaus an der themse ) de Alfred Vohrer

avec Klaus Kinski

o Das schwarz-weiß-rote himmelbett – de Rolf Thiele

avec Thomas Fritsch

1963 o Ferien vom ich – de Hans Grimm

avec Geneviève Cluny

o Das indische tuch – de Alfred Vohrer

avec Corny Collins

o Le grand jeu de l’amour ( das große liebesspiel ) de Alfred Weidenmann

avec Paul Hubschmid

· Prix d’Or du cinéma d’interprétation féminine aux prix du cinéma germanique, Allemagne

o La môme aux dollars ( dog eat dog / la morte vestita di dollari / einer frißt den anderen / when

strangers meet ) de Ray Nazzaro & Albert Zugsmith

avec Cameron Mitchell

1964 o Le fantôme de Soho ( das phantom von Soho ) de Franz Josef Gottlieb

avec Dieter Borsche

o Lausbubengeschichten / Ludwig Thomas Lausbubengeschichten – de Helmut Käutner

avec Käthe Braun

o Les D.M. killers ( D.M. killer ) de Rolf Thiele

avec Curd Jürgens

1965 o Un milliard dans un billard ( diamantenbilliard ) de Nicolas Gessner

avec Claude Rich

o Tante Frieda – Neue Lausbubengeschichten – de Werner Jacobs

avec Michael Hinz

1966 o Onkel Filser – Allerneuste Lausbubengeschichten – de Werner Jacobs

avec Michl Lang

1967 o Der lügner und die nonne – de Rolf Thiele

avec Robert Hoffmann

o Wenn Ludwig ins manöver zieht – de Werner Jacobs

avec Chantal Goya

1969 o Ludwig auf freiersfüßen – de Franz Seitz

avec Hans Kraus

o Dr. med. Fabian – Lachen ist die beste medizin – de Harald Reinl

avec Hans-Joachim Kulenkampff

1971 o Käpt’n rauhbein aus St. Pauli – de Rolf Olsen

avec Heinz Reincke

1973 o Als mutter streikte – de Eberhardt Schröder

avec Peter Hall

1974 o Undine 74 – de Rolf Thiele

avec Herbert Fux

1975 o Mitgift – de Michael Verhoeven

avec Ron Ely

1976 o Nuit d’or – de Serge Moati

avec Charles Vanel

Remerciements à Angélique CHMILEWSKY