PAULETTE
DUBOST
Une sacrée nature…
Elle
fut la soubrette espiègle et piquante de nombre de comédies du cinéma
français.
Avec son visage rond,
si expressif, et son beau regard pénétrant, il lui suffisait de deux répliques pour
placer son personnage avec cette voix aux accents de Paname reconnaissable
entre toutes.
Anti-vedette, hors du
cénacle du show-biz et des stars capricieuses, Paulette, pour ceux qui ont pu
l'approcher, est la simplicité même.
La gentillesse et la sincérité
aussi.
Elle vient de tourner
son 154ème film.
F |
ille d'Anthème Deplanque, ingénieur gazier, et de
Suzanne Dubost, chanteuse à l'Opéra-comique, Paulette voit le jour le samedi
huit octobre 1910 dans le 16ème arrondissement de Paris. A 8 ans, elle entre à
l'école des petits rats de l'Opéra. Par
la suite, elle suit les pérégrinations paternelles à travers le nord-ouest de
la France selon les emplois que le papa peut trouver, tantôt en usine à
Boulogne-sur-mer, tantôt en baie de Somme ou encore au développement du Touquet
qui, à l'époque, ne s'appelait pas encore Paris-Plage.
Peu douée pour les études, elle obtient néanmoins
son certificat grâce aux bonnes notes qu'elle récolte à la gymnastique. Pour les autres matières, la vie s'est bien
chargée de les lui apprendre.
Poussée par maman qu'elle accompagne dans les
milieux artistiques, elle se retrouve toute étonnée sur la scène du Théâtre de
l'Etoile dans Bonsoir Paris, une revue conduite par Marie Dubas.
Débuts concluants puisqu'ils aboutissent à un
contrat de dix ans pour les opérettes programmées au Théâtre des
Bouffes-Parisiens où on l'applaudit, entre autres, dans Le roi Pausole
d'Arthur Honegger.
Plus tard, on la retrouve dans Broadway, une
comédie policière qu'affiche le Théâtre de la Madeleine.
Certaines biographies situent ses
premiers pas cinématographiques en 1926 avec Jean Renoir pour Nana /
Catherine Hessling.
C'est tout simplement inexact. C'est
Paulette elle-même qui a tenu à corriger cette information en éclaircissant
cette énigme qui divisait depuis longtemps quelques exégètes et puristes du
cinéma muet …
Quoiqu'il en soit, c'est bien en 1931 qu'elle aborde
timidement le sonore en quête de nouveaux talents. Elle apparaît en acheteuse de bas (!) dans Le
bal, une comédie de Wilhelm Thiele qui voit aussi les débuts de Danielle
Darrieux.
L'année suivante, à Berlin, elle tourne pour la
U.F.A. Vous serez ma femme, d'après la pièce Pour avoir Adrienne
de Louis Verneuil, ceci auprès de Lucien Baroux, quadragénaire d'humeur
folâtre, pour lequel elle endosse pour la première fois le tablier de la
parfaite soubrette, un rôle qui, quoiqu'elle fasse, s'avérera récurrent.
S'ensuit une kyrielle de participations pour des
scénarios souvent consternant d'aridité, mais qui cimente sa présence au sein
du cinéma de l'époque et qui l'aide à vivre décemment, ce dont elle n'en fait
pas mystère.
Un soir, à Berlin, lors d'un dîner de gala organisé
en l'honneur du cinéma français, on la place à table aux côtés d'un petit
bonhomme moustachu qui se montre particulièrement flatteur et laudateur en
prononçant son discours sur le cinéma français, ce petit bonhomme qui
s'anime déjà en gesticulant, se fera
d'ailleurs rapidement connaître du monde entier car nous commencions à
apprendre son nom pour ne plus jamais l'oublier : Adolf Hitler.
C'était l'heureuse époque des co-productions
franco-allemandes...
Elle doit attendre 1934 et Jeunesse, une
comédie romanesque et aussi le premier succès de Georges Lacombe, pour que son
talent et son tempérament de titi parisien s'épanouissent totalement. Elle est
la véritable révélation de ce film sombre aux accents volontiers mélos dans
lequel sa jaillissante spontanéité et son côté boute-en-train apportent la
seule note joyeuse.
A Oujda, au Maroc, elle fait la connaissance d'un
colon français, André Ostértag,
propriétaire du cinéma local et vivant tel un gaucho moderne dans une
ferme en plein bled proche de la frontière algéro-marocaine.
Il est bel homme, à une certaine allure. Paulette est séduite sans que les chevaux et
les vaches y soient pour quelque chose.
Toujours est-il que les tourtereaux se marient le 23 décembre 1936 à
Antibes et célèbrent leur noce à la "Colombe d'or" de Saint-Paul-de-Vence,
endroit mythique et qui le deviendra encore bien davantage.
Sa petite voix pointue et son entrain vont occuper
nombre de films, peu souvent en tête d'affiche, mais ce n'est pas son
ambition.
Avec Le mensonge de Nina Petrovna, elle forme
avec Roland Toutain, enfant terrible et cascadeur impénitent du cinéma
français, un couple d'amoureux plein d'humour s'égayant dans les montagnes
assoupies de la Suisse vaudoise.
Comme elle est rayonnante dans son coquet costume de
vélocipédiste des années 1890, comme il est sémillant en lieutenant.
Et quel merveilleux souvenir que ce tournage dirigé
par un excellent Tourjansky.
1938, Jean Renoir lui propose La bête humaine,
mais prise par d'autres engagements, Paulette, la mort dans l'âme, est contrainte
d'y renoncer.
Entre autres, Carné vient en effet de lui attribuer
le rôle de la volage épouse de l'éclusier du canal Saint-Martin dans Hôtel
du Nord.
Elle enchaîne avec Pierre Caron qui lui confie le
rôle de Bécassine d'après le personnage illustré par Pinchon et
Caumery. Le surnom de l'héroïne bretonne lui est
octroyé par ses auteurs en raison de son intelligence sommaire et des bécasses
qui voletaient dans le ciel le jour de sa naissance… ceci pour les lecteurs de
BD hors hexagone.
Paulette est ravie, elle croît au personnage et à l'interprétation
qu'elle peut apporter. Pour créditer davantage l'histoire, les
extérieurs sont tournés en Bretagne… mais la Bretagne, non seulement, boudera
le film, mais tentera encore de le boycotter car humiliée de voir ses concitoyennes aussi grotesquement fagotées,
nanties de sabots et d'une coiffe blanche pour le moins bizarre et ridicule.
Paulette est dépitée et ne comprend pas cette levée
de boucliers à l'encontre de son si beau projet.
Cet échec la contrarie, mais ne la décourage pas
pour autant.
Au contraire, elle se rattrape avec La règle du
jeu, autre chef d'œuvre de Renoir, dans lequel elle campe merveilleusement Lisette,
la camériste et épouse infidèle du garde-chasse (Gaston Modot), dont le succès
la venge de cette pauvre et incomprise Bécassine !
Vingt ans après, elle retrouvera avec un égal
bonheur le génial réalisateur pour son plaidoyer écolo-biologique Le déjeuner
sur l'herbe néanmoins, lui aussi, boudé par le public.
Durant l'Occupation, Paulette n'est guère présente
car elle choisit de ne pas tourner pour la Continental allemande, elle prend
bien soin de refuser toutes leurs propositions aussi financièrement
intéressantes soient-elles.
En 1942, séparée mais toujours mariée au beau
cavalier "mauresque", Paulette met au monde Christiane, sa fille
unique, fruit de ses amours avec une personnalité connue des milieux hippiques.
A la Libération, fin 1944, Farandole, lui
réserve un rôle assez inhabituel, celle d'une fille de petite vertu écrit par
Henri Jeanson pour Arletty qui ne peut l'interpréter. Et pour cause !
C'est l'époque où plane une sacrée drôle
"d'atmosphère" sur notre Léonie Bathiat indisponible pour cause de mise en
quarantaine et assignée en résidence surveillée à La Houssaye-en-Brie, prix de
ses faiblesses pour un officier allemand.
La filmographie de Paulette est importante et
comprend quelques chefs-d'œuvre (peu, il est vrai, mais les autres films la
combleront malgré tout car ils évoquent dans l'ensemble d'agréables moments).
Ceux tournés avec l'ami Fernand
(Fernandel), dont elle fut 8 fois sa partenaire, et puis quelques titres : La
petite chocolatière, charmante comédie agrémentée des musiques de Misraki
dans laquelle elle revêt pour la énième fois le tablier de l'accorte soubrette,
en l'occurrence celle de Claude Dauphin; Le plaisir, dont le tournage
dans les boccages normands reste l'un de ses meilleurs souvenirs auprès d'un
Gabin détendu et qui l'avait à la bonne; La fête à Henriette où elle
incarne la maman attentive de l'héroïne (Dany Robin) qui nous fait vivre ses
aventures mi-roses mi-noires lors d'un 14 juillet; Viva Maria, dont les
cinq mois de tournage l'emmènent au Mexique pendant lesquels elle se fait
amie-amie de Brigitte Bardot alors au faîte de sa gloire; Le dernier métro, peinture
réussie des milieux du théâtre parisien durant les heures sombres de l'Occupation; Milou en mai, chronique
d'une famille bourgeoise de la campagne sur fond de mai 68 pour laquelle son
rôle de défunte ne lui accorde guère de dialogues, bien qu'il soit le pivot
essentiel du film.
Elle est également présente à la scène et lors de
nombreuses tournées : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau; La
petite hutte d'André Roussin; Et ta sœur ! de Bricaire et Lasaygues;
Interdit au public de Jean Marsan; Les pavés du ciel d'Albert
Husson; Les vignes du seigneur de Robert de Flers et Francis de
Croisset; Bichon de Jean de Létraz avec Darry Cowl; Gog et Magog
de Roger McDougall et Ted Allan, avec Roger Pierre (Tournée Karsenty-Herbert,
1986/87); Oscar de Claude Magnier qu'elle crée au Théâtre du Parc à
Bruxelles car Louis de Funès ne la désire pas à Paris; Du vent dans les
branches de sassafras de René de Obaldia avec Michel Simon dont c'est la
dernière apparition sur scène (Théâtre Gramont et en tournée).
Par contre, Mademoiselle de Jacques Deval
(Théâtre Edouard VII,) lui échappe pour cause "d'incompatibilité"
vis-à-vis du fringant auteur dont la main voyageuse l'indispose… ce qu'elle
finit par lui faire comprendre.
Ces titres peuvent laisser penser que son seul
élément soit la comédie. Certes, elle
l'apprécie et son naturel expansif l'y aide, mais son talent versatile lui
permet de passer aussi bien de la comédie à des pièces plus denses, plus
classiques telles Ivanov de Tchekhov; La dame aux camélias
d'Alexandre Dumas fils aux Amandiers de Nanterre; La langue au chat, de
Roger Planchon à Villeurbanne, etc.
La télévision la sollicite à de nombreuses reprises,
quelques titres : Janique Aimée, la populaire série de Jean-Pierre
Desagnat; Une atroce petite musique de Georges Lacombe; Splendeurs et misères des courtisanes de
Maurice Cazeneuve; Le boulanger de Suresnes de Jean-Jacques Goron, etc.
De Christiane, devenue décoratrice, elle a deux
petites-filles, Aurélia et Julie. Ce
sont ses trois soleils, les seuls vraiment qui puissent la faire fondre.
On la sait fidèle à ses amis et, pourrions-nous
ajouter, à Boulogne-Billancourt, sa ville, où elle réside toujours, depuis plus
de 50 ans.
En 1992, elle sort un piquant livre de souvenirs
"C'est court, la vie" édité par Flammarion, dans lequel elle fait
part de ses rencontres, notamment celle avant-guerre avec le célèbre (il ne
l'était pas encore à l'époque) producteur Sam Spiegel qui l'avait demandée en
mariage, celle de Stavisky, etc.
Quant on la sait imperméable à la langue de bois,
qu'on la connaît vive et sans chiqué, on ne peut que se délecter à sa lecture.
C'est court, la vie, Paulette ?
Oui, bien sûr.
Mais elle vous a appris qu'elle peut être belle et
merveilleuse dès l'instant où l'on arrive à partager d'heureux moments, sans
vouloir les garder pour soi.
Merci à vous d'avoir accompagné nos quelques
printemps avec votre éternelle bonne humeur.
C'est l'immense cadeau que vous nous avez offert.
C'est court, la vie…
Oui, bien sûr.
FILMOGRAPHIE.
1930 J’ai quelque chose à vous dire, court métrage
de Marc Allégret, avec Fernandel.
1931 Le bal, de
Wilhelm Thiele, avec André
Lefaur.
L’amoureuse aventure, de Wilhelm
Thiele, avec Marie Glory
Service
de nuit, de Henri Fescourt, avec Marcel Barencey.
Un chien qui rapporte, de Jean Choux, avec René Lefèvre.
Un
coup de téléphone, de Georges Lacombe, avec Jean Weber.
1932 A moi le jour, à toi la nuit, de Ludwig
Berger et Claude Heymann, avec Fernand Gravey.
Vous serez ma femme, de Serge de Poligny, avec Roger Tréville.
Le champion du régiment, de Henry
Wulschleger, avec Bach.
L’enfant
de ma sœur, de Henry Wulschleger, avec Bach.
L’homme
qui ne sait pas dire non, de Heinz Hilpert, avec Willi Domgraf-Fassbaender.
Le
martyre de l’obèse, de Pierre Chenal, avec André Berley.
Paris-Soleil,
de Jean Hémard, avec Claude Dauphin.
Rivaux
de la piste, de Serge de Poligny, avec Albert Préjean.
Stupéfiants,
de Kurt Gerron et Roger Le Bon, avec Jean Murat.
Un
homme sans nom, de Gustav Ucicky et Roger Le Bon, avec Fernandel.
En plein dans le mille, moyen métrage
de André Chotin, avec Paul Azaïs.
La jeune fille d’en face, court
métrage de Marc Didier, avec Emile Riandreys.
Maison hantée, court métrage de Roger
Capellani, avec Maximilienne.
Riri et Nono amoureux, court métrage de Marc
Didier, avec Emile Riandreys.
Riri et Nono chez les pur-sang / Quand on
est veinard, moyen métrage de Roger Capellani,
avec Emile
Riandreys.
Riri et Nono se débrouillent, moyen métrage
de Marc Didier, avec Emile Riandreys.
1933 Cette nuit-là, de Marc Sorkin, avec Madeleine
Soria.
Dans
les rues, de Victor Trivas, avec Jean-Pierre Aumont.
Le
fakir du Grand Hôtel, de Pierre Billon, avec Armand Bernard.
Georges
et Georgette, de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon, avec Julien Carette.
L’ordonnance,
de Victor Tourjansky, avec Marcelle Chantal.
Pour
être aimé, de Jacques Tourneur, avec Suzy Vernon.
Prince
des six jours, de Robert Vernay, avec René Ferté.
Une
fois dans la vie / Une seule fois dans la vie, de Max de Vaucorbeil, avec
Noël-Noël.
Les
vingt-huit jours de Clairette, de André Hugon, avec Armand Bernard.
Vive
la compagnie, de Claude Moulins, avec Noël-Noël.
Noces et banquets, moyen métrage de
Roger Capellani, avec André Siméon.
La
tête de veau, court métrage de Emile-Edwin Reinert, avec Robert Clermont.
1934 Jeunesse, de Georges Lacombe, avec Robert
Arnoux.
L’auberge du petit dragon, de Jean De
Limur, avec Albert Préjean.
Le
billet de mille, de Marc Didier, avec Lucien Baroux.
La
caserne en folie, de Maurice Cammage, avec Raymond Cordy.
La
cinquième empreinte / Lilas blanc, de Karl Anton, avec Alice Field.
Le
comte Obligado, de Léon Mathot, avec Georges Milton.
Le
roi des Champs-Elysées, de Max Nosseck, avec Buster Keaton.
Studio à louer, moyen métrage de
Jean-Louis Bouquet, avec Pierre Mingand.
Un cas de nullité, court métrage,
avec Raymond Cordy
1935 Le bébé
de l’escadron / Quand la vie était belle, de René Sti, avec Suzy Prim.
Le
bonheur, de Marcel L’Herbier, avec Michel Simon.
Ferdinand
le noceur, de René Sti, avec Fernandel.
La
petite sauvage / Cupidon au pensionnat, de Jean de Limur, avec José Noguero.
La
rosière des Halles / La vierge des Halles, de Jean de Limur, avec Pierre
Larquey.
Le siège-arrière, court métrage de
Emile-Edwin Reinert, avec Pierre Etchepare.
1936 La brigade en jupons / La brigade en
dentelles, de Jean de Limur, avec Raymond Cordy.
La
reine des resquilleuses, de Max Glass et Marco De Gastyne, avec Pierre
Brasseur.
1937 Le mensonge de Nina Petrovna, de Victor Tourjansky,
avec Roger Toutain.
Titin
des Martigues, de René Pujol, avec Henri Alibert.
1938 L’ange que j’ai vendu, de Michel Bernheim,
avec Fernand Charpin.
Barnabé,
de Alexandre Esway, avec Fernandel.
Les
femmes collantes, de Pierre Caron, avec Henri Garat.
Hôtel
du Nord, de Marcel Carné, avec Louis Jouvet.
1939 Bécassine, de Pierre Caron, avec Alice
Tissot.
La règle du jeu, de Jean Renoir, avec
Julien Carette.
Le
paradis des voleurs / Escapade, de L.C. Marsoudet, avec Roland Toutain.
1941 Opéra-Musette, de René Lefèvre et Claude
Renoir, avec René Lefèvre.
1943 Adrien, de et avec Fernandel.
Le bal des passants, de Guillaume Radot, avec Jacques Dumesnil.
Je
suis avec toi, de Henri Decoin, avec Yvonne Printemps.
1944 Farandole, de André Zwobada, avec André
Luguet.
1945 Au petit bonheur, de Marcel L’Herbier, avec
François Périer.
Roger
la Honte, de André Cayatte, avec Lucien Coëdel.
1946 La
dernière chevauchée / Le caïd, de Léon Mathot, avec Jacques Dumesnil.
Ploum
ploum tra la la, de Robert Hennion, avec Georges Milton.
Plume
la poule, de Walter Kapps, avec Georges Grey.
La
revanche de Roger la Honte, de André Cayatte, avec Lucien Coëdel.
Six
heures à perdre, de Alex Joffé et Jean Lévitte, avec Dany Robin.
1947 Blanc comme neige, de André Berthomieu, avec
Bourvil.
Le
dolmen tragique, de Léon Mathot, avec Roland Armontel.
Et
dix de der, de Robert Hennion, avec Georges Milton.
1948 Le bal des pompiers, de André Berthomieu,
avec Claude Dauphin.
Ma
tante d’Honfleur, de René Jayet, avec Jean Parédès.
1949 La
femme nue, de André Berthomieu, avec Giselle Pascal.
La
petite chocolatière, de André Berthomieu, avec Giselle Pascal.
Le
84 prend des vacances, de Léo Joannon, avec Rellys.
Le
roi Pandore, de André Berthomieu, avec Bourvil.
Tire
au flanc, de Fernand Rivers, avec Maurice Baquet.
1950
Uniformes et grandes manœuvres, de René Le Hénaff, avec Fernandel.
Die
vier im jeep / Quatre dans une jeep, de
Léopold Lindtberg, avec Viveca Lindfors.
1951 Le chéri de sa concierge, de René Jayet, avec
Jean Parédès.
Descendez,
on vous demande, de Jean Laviron, avec Jean Tissier.
Le
plaisir, sketch "La maison Tellier" de Max Ophüls, avec Jean Gabin.
1952 La fête à Henriette, de Julien Duvivier, avec
Dany Robin.
1953 Mon frangin du Sénégal, de Guy Lacourt, avec
Raymond Bussières.
L’œil
en coulisses, de André Berthomieu, avec Jean-Marc Thibault.
1954 Le mouton à cinq pattes, de Henri Verneuil,
avec Fernandel.
1955 Les
carnets du major Thompson, de Preston Sturges, avec Martine Carol.
Ces
sacrées vacances, de Robert Vernay, avec Sophie Desmarets.
Lola
Montès, de Max Ophüls, avec Martine Carol.
1956 La
joyeuse prison, de André Berthomieu, avec Michel Simon.
1957 Maigret tend un piège, de Jean Delannoy, avec
Jean Gabin.
Sans
famille, de André Michel, avec Gino Cervi.
Der
10. mai / Le 10 Mai, de Franz Schnyder, avec Hans
Gaugler. (sous réserve)
1958 Soupe
au lait, de Pierre Chevalier, avec Geneviève Kervine.
Taxi, roulotte et
corrida, de André Hunebelle, avec Louis de Funès.
Mädchen
in uniform / Jeunes filles en uniformes, de Geza Von Radvanyi, avec Romy
Schneider.
1959 Le bossu, de André Hunebelle, avec Jean
Marais.
Le
chemin des écoliers, de Michel Boisrond, avec Bourvil.
Le
déjeuner sur l’herbe, de Jean Renoir, avec Catherine Rouvel.
Mademoiselle
Ange, de Geza Radvanyi, avec Romy Schneider.
La
main chaude, de Gérard Oury, avec Macha Méril.
1960 Arrêtez
les tambours !, de Georges Lautner, avec Bernard
Blier.
La
française et l’amour, sketch "L’enfance" de Henri Decoin, avec
Darry Cowl.
La récréation, de François Moreuil, avec Jean Seberg.
Tendre
et violente Elisabeth, de Henri Decoin, avec Christian Marquand.
1961 Les sept péchés capitaux, sketch
"L’envie" de Edouard Molinaro,
avec Claude Brasseur.
Seul…
à corps perdu / A corps perdu, de Jean Maley, avec Giselle Pascal.
1962 La dérive / Une fille à la dérive, de Paule
Delsol, avec Jean-François Calvé.
Germinal,
de Yves Allégret, avec Bernard Blier.
Le
meurtrier, de Claude Autant-Lara, avec Marina Vlady.
Les
mystères de Paris, de André Hunebelle, avec Jean Marais.
Pourquoi
Paris ?, de Denys de La Patellière, avec Maurice
Biraud.
1963
L’assassin viendra ce soir, de Jean Maley, avec Raymond Souplex.
Humour
noir, sketch "La bestiole" de Claude Autant-Lara, avec Jean Richard.
Maigret voit rouge, de Gilles
Grangier, avec Jean Gabin.
Peau
de banane, de Marcel Ophüls, avec Jean-Paul Belmondo.
1964 L’âge ingrat, de Gilles Grangier, avec
Fernandel.
La
chance et l’amour, sketch " Les fiancés de la chance" de Eric
Schlumberger, avec Stefania
Sandrelli.
1965 Le dimanche de la vie, de Jean Herman, avec
Danielle Darrieux.
Le
17ème ciel / Une page d’amour, de Serge Korber, avec Marie Dubois.
Viva
Maria, de Louis Malle, avec Brigitte Bardot.
1973 Juliette et Juliette, de Remo Forlani, avec
Annie Girardot.
1977 La barricade du point du jour, de René
Richon, avec Anicée Alvina.
Tendre
poulet, de Philippe de Broca, avec Philippe Noiret.
1978 Vas-y
maman, de Nicole De Buron, avec Annie Girardot.
1979 La gueule de l’autre, de Pierre Tchernia,
avec Michel Serrault.
On a volé la cuisse de Jupiter, de
Philippe De Broca, avec Annie Girardot.
1980 Le dernier métro, de François Truffaut, avec
Gérard Depardieu.
1981 La vie continue, de Moshe Mizrahi, avec Annie
Girardot.
1982 Le
retour des bidasses en folie, de Michel Vocoret, avec Les Charlots.
La femme ivoire, de Dominique
Cheminal, avec Dora Doll.
1983 Charlots connection, de Jean Couturier, avec
Les Charlots.
1985 Cent francs l’amour, de Jacques Richard, avec
Richard Bohringer.
1987 La comédie du travail, de Luc Moullet, Hassan
Ezzedine et Antonietta Pizzorno, avec Roland
Blanche.
1988 La fête à Louisette, court métrage de Alain
Pigeaux, avec Jacques Villeret.
1989 Feu sur le candidat, de Agnès Delarive, avec
Michel Galabru.
Milou en Mai, de Louis Malle, avec
Michel Piccoli.
1990 Le jour des rois, de Marie-Claude Treilhout,
avec Micheline Presle.
1992 Les mamies, de Annick Lanoë, avec Danielle
Darrieux.
1993 Jean Renoir, documentaire de David Thompson,
participation.
Le roi de Paris, de Dominique
Maillet, avec Philippe Noiret.
1994 Les cent et une nuits, de Agnès Varda, scènes
coupées au montage.
La danse du feu / H’Biba M’Sika, de
Selma Baccar, avec Souad Amidou.
Perle noire, court métrage de Joseph
Kumbela, avec Abiba Diarra.
1995 Heurs
et malheurs de “La règle du jeu”, court métrage de Christophe Champclaux.
1998
Augustin, roi du kung-fu, de Anne Fontaine, avec Darry Cowl.
Les savates du Bon Dieu, de Jean-Claude Brisseau, avec Philippe Caroit.
2005 Les yeux clairs, de Jérôme Bonnell, avec Marc
Citti.
2007 Curriculum, court métrage d'Alexandre Moix,
avec Daniel Prévost. (inédit)
© Yvan Foucart pour @ Les gens du cinéma
(mise à jour le 3 mars 2007)