DORA DOLL
Vrai nom : Dorothée Feinberg.
Née à Berlin (Allemagne)
le 19 mai 1922.
Blonde sensuelle, la moue aguichante, les formes généreuses
moulées dans des chandails volontiers trop étroits, Dora Doll fut longtemps
cantonnée aux rôles de garce et de fille de petite vertu.
Il serait toutefois réducteur et simpliste de limiter sa féconde
carrière à ce banal constat.
C'est une véritable actrice dont on parle peu alors qu'elle est
aujourd'hui omniprésente dans les téléfilms des chaînes françaises. Corrigeons cet étonnant paradoxe et
retraçons son foisonnant parcours.
Q |
u'est-ce qui fait courir Dora ?
124 films, autant de participations télévisées et un
actif théâtral important. On peut, en
effet, se poser la question…
Fille d'un banquier, Dora Doll, de son vrai nom
Dorothéa Hermina Feinberg, voit le jour à Berlin le 19 mai 1922.
Elle a deux ans lorsque ses parents quittent la
capitale allemande pour Paris. Elle
effectue ses études secondaires au Lycée Victor Duruy dans le 7ème
arrondissement, puis au Lycée Camille Sée d'où elle se fait exclure pour ses
trop nombreuses absences au profit des salles obscures.
Elle n'en a cure.
Pour elle, c'est l'évidence même, son destin est tout tracé : elle sera
actrice !
Cependant, le papa, allergique aux baladins, ne
l'entend pas de cette oreille et fait tout pour freiner les précoces velléités
de sa fille unique.
Il ne réussit qu'à renforcer l'entêtement de Dora. Celui-ci est tel qu'elle va jusqu'à une
tentative de suicide -payante- puisqu'elle finit par pouvoir s'inscrire comme
auditrice aux cours dispensés par Louis Jouvet au Conservatoire.
Le maître a un faible pour sa jeune élève et s'il la
chouchoute, cela n'exclut pas un travail acharné jusqu'à ce qu'elle s'imprègne
totalement du vernis de pédanterie et de préciosité qu'affiche Armande, la fille aînée de Chrysale,
dans Les
femmes savantes.
Simultanément, elle débute au cinéma comme figurante
dans Hôtel du Nord. Evidemment, Jouvet n'apprécie guère, mais
comme il tient le rôle principal, il refrène ses admonestations.
Puis vient Entrée
des artistes (un titre prémonitoire pour les jeunes acteurs figurant au
générique). Elle retrouve un Jouvet ravi au point qu'il en oublie de la morigéner. Il est vrai aussi qu'il incarne son propre
rôle.
Dora enchaîne aussitôt avec sept autres films de
bonne facture, mais ses implications restent encore relativement modestes.
Nous sommes à la veille de la déclaration de guerre
et Dora passe, comme beaucoup d'autres, en zone libre.
De 1940 à 1944, elle se produit au Palais de la
Méditerranée à Nice et au Théâtre de Monte-Carlo.
Elle joue de tout.
Elle brille en Dame Lise dans Cyrano
de Bergerac comme dans La dame de
chez Maxim's de Georges Feydeau ou
dans La fleur d'oranger de Birabeau
et Dolley, et avec un bel éclectisme dans les joyeuses revues animées par Géo
Dorlys !
A la Libération, Dora reprend contact avec le
cinéma. Il s'opère avec La foire aux
chimères, un film résolument noir, austère, mis en scène par Pierre Chenal,
de retour de son exil sud-américain. Cette réalisation est fraîchement
accueillie, mais la joie de Dora de figurer à l'affiche aux côtés d'un monstre
de talent tel qu' Erich von Stroheim efface toutes les déceptions.
Elle rencontre un jeune comédien niçois du nom de
Raymond Pellegrin, monté à Paris sur les conseils de Marcel Pagnol.
C'est le coup de foudre. Ils se marient le 12 juillet 1949 à la mairie
du 17ème arrondissement.
Leur union s'égaie bien vite par la naissance d'une
fille, Danielle.
Les années cinquante sont les plus intenses. Jacques Becker la remarque au théâtre lors
d'une représentation de Clérambard de
Marcel Aymé à la Comédie des Champs-Elysées.
Elle incarne "la Langouste" aux côtés de Jacques Duby.
Impressionné par son abattage, le réalisateur lui
offre son premier rôle important avec Touchez
pas au grisbi.
Elle incarne Lola, la danseuse de cabaret au grand
coeur et au sourire canaille qui en pince pour l'impénétrable truand campé par
Jean Gabin.
Du coup, le cinéma la distancie du théâtre classique
qu'elle a si bien servi jusque là. Dora
se voit proposer toute une série de rôles de vamp, de fille facile : Un acte d'amour, La fille perdue, La cage
aux souris, Les impures, etc.
Elle y étale davantage son glamour que son talent.
Sa sensualité opère bien des ravages.
C'est ce que veulent les producteurs.
Bonne fille, elle s'exécute.
Parmi son actif cinématographique quelques titres
brillent d'un éclat particulier. Ses
meilleurs souvenirs vont vers French
Cancan où elle est dirigée par un merveilleux et charmant Renoir, mais
aussi Le bal des maudits, un film
américain tourné à Paris par Edward Dmytryk avec des partenaires prestigieux :
Marlon Brando encore svelte et terriblement séduisant, Montgomery Clift déjà
plongé dans sa phase destructrice, et Dean Martin, joyeux boute-en-train.
1954, la bonne année de French Cancan est aussi une année de déchirure : Raymond Pellegrin
rencontre Giselle Pascal et tout bascule.
C'est la séparation. Le divorce
est prononcé l'année suivante.
Dix ans plus tard, le 13 décembre 1965, elle convole
en secondes noces avec le chanteur François Deguelt. Son bonheur est de courte durée et se dissout
dans une profonde amertume. La
séparation intervient six ans plus tard.
Entre les tournages pour le cinéma et la télévision,
elle revient régulièrement au théâtre, se produisant notamment dans L'homme traqué de Frédéric Dard, Procès à Jésus de Diego Fabbri, Le pain des Jules d'Ange Bastiani, Chérie noire de François Campaux, Il y
a longtemps que je t'aime et
Tovaritch, toutes deux de Jacques Deval, L'île aux chèvres d'Ugo Betti, etc.
En novembre 1961, une surprise de taille : au
Théâtre Montansier de Versailles
l'ex-vamp renoue avec le classique et se métamorphose en Madame Lidoine
dans Le dialogue des Carmélites de
Georges Bernanos. Elle reprend ni plus
ni moins le rôle tenu à la Comédie Française par Lise Delamare !
Marcelle Tassencourt et Thierry Maulnier qui
président aux destinées de la ravissante salle francilienne lui font encore
cadeau d'un rôle superbe, celui de Catharina, l'agressive et trépignante Mégère apprivoisée de Shakespeare.
En septembre 1971, Robert Lamoureux lui confie la
création de la fausse bonne auprès de Françoise Rosay en tante autoritaire dans
La soupière au Théâtre Edouard VII.
En mars 1989, Jean-Claude Drouot, alors à la tête du
Théâtre National de Belgique, l'accueille pour Il Campiello, une comédie peu connue de Goldoni.
Dora apparaît truculente et pathétique dans le rôle
de Catte, une femme usée par la pauvreté.
La pièce est jouée à Bruxelles et en province. Hélas, c'est un flop
monumental. Dépourvue de la moindre
rancune, excellente fourchette, elle s'en remet avec bonne humeur en goûtant
le célèbre "waterzooï", la spécialité du plat pays de Brel !
Pour le cinéma comme pour le théâtre, l'âge n'est
plus au glamour et Dora s'investit dans des compositions plus denses, plus
dramatiques.
En 1976, Jean-Jacques Annaud tourne en Côte d'Ivoire La victoire en chantant, un film intelligent,
criant de vérité, qui sera récompensé par l'Oscar du meilleur film
étranger. Dora y incarne l'accorte
Maryvonne, généreuse de ses charmes, un rôle pour lequel elle n'hésite pas à prendre
vingt kilos et quelques rides.
Deux ans plus tard, Annaud la sollicite à nouveau
pour un rôle de religieuse (!) dans Coup
de tête, une satire sur les milieux pourris du football. Quant à
Chabrol, il lui réserve une très belle composition auprès d'Isabelle Huppert dans Violette Nozière, l'histoire vraie d'une
jeune parricide.
Les bons rôles commencent à arriver. C'est le moment que choisit la télévision
pour se souvenir d'elle.
Citons quelques-uns des plus populaires : Le château des oliviers de Nicolas Gessner, Les allumettes suédoises
d'après le roman autobiographique de Robert Sabatier mis en scène par
l'excellent Jacques Ertaud qui décède peu après le tournage, Une brève rencontre : Edith Piaf de Michel Wyn dans lequel elle interprète une superbe et saisissante Fréhel. En Camargue,
elle tourne Le grand batre de Laurent
Carcélès; dans le Rouergue, La clef des
champs de Charles Nemes; en Ardèche, Le refuge, une série de Christian François;
en Bretagne pour Cap des pins.
Aujourd'hui, elle incarne les grands-mères
attentionnées, un emploi qu'elle n'a aucune peine à tenir puisque l'étant
elle-même quatre fois.
Débordante d'énergie et de vitalité, la valise est
toujours prête pour un tournage en extérieurs, une ambiance qui lui convient
particulièrement bien.
La France, elle la connaît pour l'avoir parcourue de
long en large avec Hippocrate, son fidèle petit yorkshire ainsi baptisé eu
égard à la profession de médecin qu'exerce sa fille.
En retour, les Français l'apprécient et ne sont pas
indifférents au charme de sa sympathique personnalité.
Son port d'attache est la Camargue… mais il est tout
provisoire car elle reconnaît l'impérieux besoin de déménager tous les trois
ans !
Au fait, qu'est-ce qui fait courir Dora ? La réponse est fort simple : "Une
passion absolue et intacte du métier".
FILMOGRAPHIE
1938
Hôtel du Nord, de Marcel Carné, figuration.
Entrée des artistes, de Marc Allégret, avec Louis Jouvet
1939
Paradis perdu, d'Abel Gance, avec Fernand Gravey.
Entente cordiale, de Marcel L'Herbier, avec Victor Francen.
Battement de coeur, de Henri Decoin, avec Claude Dauphin.
Nuit de décembre, de Kurt Bernhardt, avec Pierre Blanchar.
Moulin Rouge, d'André Hugon, avec Lucien Baroux.
1940
Untel père et fils, de Julien Duvivier, avec Raimu.
Parade en sept nuits, de Marc Allégret, avec Raimu.
1946
La foire aux chimères, de Pierre Chenal, avec Erich von Stroheim.
L'inspecteur Sergil, de
Pierre Chenal, avec Paul Meurisse.
La maison sous la mer, de Henri Calef, avec Viviane Romance.
1947
Quai des Orfèvres, de Henri-Georges Clouzot, avec Louis Jouvet.
1948
Manon, de Henri-Georges Clouzot, avec Cécile Aubry.
La passagère, de Jacques Daroy, avec Georges Marchal.
Le sorcier du ciel, de Marcel Blistène, avec Georges Rollin.
1949
Un homme marche dans la ville, de Marcello Pagliero, avec Ginette
Leclerc.
Dans la vie tout s'arrange, de Marcel Cravenne, avec Paul Henried.
Pardon my French, de Bernard Vorhaus, version anglaise du précédent.
Rendez-vous avec la chance, d'Emile-Edwin Reinert, avec Henri Guisol.
1950
La passante, de Henri Calef, avec Henri Vidal.
La rose rouge, de Marcello Pagliero, avec Barbara Laage.
Identité judiciaire, de Hervé Bromberger, avec Raymond Souplex.
1951
Le garçon sauvage, de Jean Delannoy, avec Frank Villard.
1952
Bacchus mène la danse, de Jacques Houssin, inachevé.
1953
Destinées, sketch "Jeanne", de Jean Delannoy, avec Michèle
Morgan.
Un acte d'amour / Act of love, d'Anatol Litvak, avec Kirk Douglas.
Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker, avec Jean Gabin.
La fille perdue, de Jean Gourguet, avec Claudine Dupuis.
Monsieur Scrupule, gangster, de Jacques Daroy, avec Yves Vincent.
Maternité clandestine, de Jean Gourguet, avec Dany Carrel.
L'envers du paradis, d'Edmond T. Gréville, avec Erich von Stroheim.
1954
Pas de souris dans le bizness, de Henri Lepage, avec Geneviève Kervine.
Les impures, de Pierre Chevalier, avec Raymond Pellegrin.
La cage aux souris, de Jean Gourguet, avec Dany Carrel.
Votre dévoué Blake, de Jean Laviron, avec Eddie Constantine.
French Cancan, de Jean Renoir, avec Jean Gabin.
Le crâneur, de Dimitri Kirsanoff, avec Raymond Pellegrin.
Obsession, de Jean Delannoy, avec Michèle Morgan.
Nana, de Christian-Jaque, avec Martine Carol.
1955
Pas de pitié pour les caves, de Henri Lepage, avec Robert Berri.
Sophie et le crime, de Pierre Gaspard-Huit, avec Marina Vlady.
On déménage le colonel, de Maurice Labro, avec Yves Deniaud.
La foire aux femmes, de Jean Stelli, avec Etchika Choureau.
Soupçons / La pavane des poisons, de Pierre Billon, avec Frank Villard.
Chiens perdus sans collier, de Jean Delannoy, avec Jean Gabin.
Gueule d'ange, de Marcel Blistène, avec Maurice Ronet.
La môme Pigalle, d'Alfred Rode, avec Claudine Dupuis.
1956
Elena et les hommes, de Jean Renoir, avec Ingrid Bergman.
Calle Mayor / Grand'rue, de J.A. Bardem, avec José Suarez.
Le colonel est de la revue, de Maurice Labro, avec Yves Deniaud.
Pas de grisbi pour Ricardo, de Henri Lepage, avec Armand Bernard.
Ah ! quelle équipe !, de Roland Quignon, avec Colette Deréal.
Fernand cow-boy, de Guy Lefranc, avec Fernand Raynaud.
Adorables démons, de Maurice
Cloche, avec Albert Préjean.
L'amour descend du ciel, de Maurice Cam, avec Claude Brasseur.
Quelle sacrée soirée / Nuit blanche et rouge à lèvres, de Robert Vernay,
avec Jean
Bretonnière.
1957
Mademoiselle Strip-tease, de Pierre Foucaud, avec Philippe Nicaud.
Miss Pigalle, de Maurice Cam, avec Barbara Laage.
1958
The young lions / Le bal des maudits, d'Edward Dmytryk, avec Marlon
Brando.
Archimède le clochard, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin.
Enigme aux Folies-Bergère, de Jean Mitry, avec Frank Villard.
1959
Un témoin dans la ville, d'Edouard Molinaro, avec Lino Ventura.
Les frangines, de Jean Gourguet, avec Françoise Vatel.
125, rue Montmartre, de Gilles Grangier, avec Lino Ventura.
1960
La Reina del Tabarin / Mariquita, la belle de Tabarin, de Jess Frank,
avec Yves Massard.
Cocagne, de Maurice Cloche, avec Fernandel.
Dossier 1413, d'Alfred Rode, avec Claudine Dupuis.
Première Brigade criminelle, de
Maurice Boutel, avec Jacques Dumesnil.
1961
Le dernier quart d'heure, de Roger Saltel, avec Georges Rivière.
1962
Mélodie en sous-sol, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin.
1964
Une souris chez les hommes, de Jacques Poitrenaud, avec Louis de Funès.
Dictionary of sex, de Radley Metzger, avec Pierre Brice.
1965
Pas de caviar pour tante Olga, de Jean
Becker, avec Pierre Brasseur.
1970 La liberté en croupe, d'Edouard Molinaro,
avec Michel Serrault.
Le jour de noces, de Claude Goretta, avec Jean-Luc Bideau.
1971
Hellé, de Roger Vadim, avec Robert Hossein.
1972
Certaines chattes n'aiment pas le mou / Godefinger, de Bob Logan, avec
Claude Melki.
Les déracinés, d'André Teisserre, avec Henri Marteau, film inédit.
1973
La main à couper, d'Etienne Périer, avec Léa Massari.
1974
Zerschossene Träume / L'appât, de Peter
Patzak, avec Raymond Pellegrin.
En grandes pompes, d'André Teisseire, avec Jean-Marc Thibault.
1975
Catherine et Cie, de Michel Boisrond, avec Jane Birkin.
Champagner aus dem Knobelbecher /
Y en a plein les bottes, de Franz Marischka, avec Axel
Scholtz.
L'incorrigible, de Philippe de Broca, avec Jean-Paul Belmondo.
Deux imbéciles heureux, d'Edmond Freess, avec Maurice Biraud.
Calmos, de Bertrand Blier, avec Jean-Pierre Marielle.
1976
Comme un boomerang, de José Giovanni, avec Alain Delon.
Le pays bleu, de Jean-Charles Tacchella, avec Brigitte Fossey.
Julia, de Fred Zinnemann, avec Jane Fonda.
La victoire en chantant / Noirs et blancs en couleurs, de Jean-Jacques
Annaud, avec Jean
Carmet.
1977
Diabolo menthe, de Diane Kurys, avec Eléonore Klarwein.
Violette Nozière, de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert.
1978
Coup de tête, de Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dewaere.
Les filles du régiment, de Claude Bernard-Aubert, avec Gérard Séty.
Dehors c'est nulle part, court métrage de
Patrick Chapuis, avec Daniel Colas.
L'amour vole / Grandison, de Achim Kurz, avec Jean Rochefort.
Les givrés, d'Alain Jaspard, avec Henri Guybet.
1980
Les Charlots contre Dracula, de Jean-Pierre Desagnat, avec Gérard
Jugnot.
1981
La nuit de Varennes, d'Ettore Scola, avec Marcello Mastroianni.
1982
Blue lady, court métrage d'Agnès Massery.
La femme ivoire, de Dominique Cheminal, avec Roland Blanche.
1983
Ave Maria / Rebelote, de Jacques Richard, avec Jean-Pierre Léaud.
Bastille, de
Rudolf Van den Berg, avec Derek De Lint.
1985
Le voyage à Paimpol, de John Berry, avec Myriam Boyer.
Gros dégueulasse, de Bruno Zincone, avec Jackie Sardou.
La curée du lavoir / L'abreuvoir, court métrage de Gérard Fromentin.
1986
Commando Mengele / L'ange de la mort, d'Andrea Bianchi, avec Christopher Mitchum.
1987
Les deux crocodiles, de Joël Séria, avec Jean-Pierre Marielle.
Encore / Once more, de Paul Vecchiali, avec Jean-Louis Rolland.
Les keufs, de et avec Josiane Balasko.
1988
Mon ami le traître, de José Giovanni,
avec André Dussolier.
Maniac killer, d'Andrea Bianchi, avec Chuck Connors.
1990
Conte barbare, court métrage de Pierre Schumacher.
1991
Les jours de la lune, court métrage de Jean-Pierre Duret.
1992
Le mari de Léon, de et avec Jean-Pierre Mocky.
Pas d'amour sans amour, d'Evelyne Dress, avec Patrick Chesnais.
1993
L'enfer, de Claude Chabrol, avec Emmanuelle Béart.
2000
Là-bas… mon pays, d'Alexandre Arcady,
avec Mathilda May.
2001
Meilleur espoir féminin, de et avec
Gérard Jugnot.
2002
De la tête aux pieds, court métrage de
Pascal Lahmani.
2003
Poésie d'el amor, court métrage d'Olivier
Vidal, avec Mischa Aznavour.
2005
Je vous trouve très beau, d'Isabelle Mergault, avec Michel Blanc.
La part animale, de Sébastien Jaudeau, avec Rachida Brakni.
© Yvan FOUCART pour
Les Gens du Cinéma (le 24.01.2006)