Claudio GORA (Emilio Giordana)

 

Acteur, comédien, réalisateur et scénariste italien, époux de Marina Berti, père d’Andrea, Marina, Carlo, Cristina Giordana.

 

                  

 

 

BIOGRAPHIE :

 

La vie de ce piémontais de Gênes, qu’elle soit privée où professionnelle est sans doute ce que l’on pourrait qualifier de «sage» dans le milieu cinématographique toujours en ébullition. Claudio Gora est d’abord un homme fidèle et honnête avec lui-même et avec les autres, avec les valeurs, les principes et les traditions.

 

Bien que n’ayant pas connu son père, tombé en héros sur le Champ de bataille de la première guerre mondiale, le jeune Emilio va suivre une voie simple et raisonnable qui le conduit à l’université de droit d’où il obtient une licence.

 

Servi par un physique fin de jeune premier, plutôt mondain et élégant voir aristocrate, s’exprimant d’un un verbe serein et tempéré, sa nature est cependant plus poétique que pragmatique ou judiciaire. Claudio n’est pas non plus dépourvu de conscience politique puisque durant ses études il va se former auprès du très sérieux Cineguf de Gênes qui n’est autre que la section cinématographique des groupes universitaires fascistes. Le côté «expérimental» du cinéma de ville du Cinéguf pourrait bien expliquer l’intérêt passionné qu’eut Claudio Gora pour le théâtre et le cinéma d’avant-garde durant sa vie.

 

Ses véritables débuts ont lieu après cette formation scénique en 1937 au théâtre de Gênes dans une pièce de G. Paolucci intitulée «Primavera» mais c’est par la petite porte qu’il fait son apparition au cinéma en 1939 avec Guido Brignone dans «Torna, caro ideal» une comédie larmoyante où il tient le rôle d’un jeune musicien amoureux d’une belle princesse russe (Laura Adani) et pour laquelle il va composer une romance à la suite de sa mort.

 

Si en cette période on approche de la période néoréaliste, beaucoup de réalisateurs en sont encore à traiter le romantisme cossu et bourgeois qui caractérise le cinéma italien depuis les années 1920 ce qui va l’entraîner à figurer dans bon nombre de films suivants et d’inégale valeur, dans des rôles un peu fades, prêts à l’emploi et sans réel travail de composition.

 

Comme beaucoup d’autres comédiens, il alterne théâtre et cinéma au gré des contrats et c’est au cours d’une tournée théâtrale qu’il rencontre la jeune Marina Berti qui devient son épouse en 1941. De cette date à 1950, il participe au tournage de plus d’une trentaine de films dans lesquels il occupe des rôles mineurs quelquefois médiocres alors qu’au théâtre de Gênes, durant la même période, il joue Shakespeare (Troilo e Cressida) et Shiller (Marie Stuart) obtenant de notables succès.

 

Mais son court passage au Cinéguf refait surface et avec lui les idées d’avant-garde qu’il affectionne. Il décide donc de passer derrière la caméra et c’est en qualité de réalisateur de son premier film «Il cielo é rosso» (1950) avec en tête d’affiche l’acteur français Jacques Sernas et son épouse, Marina Berti. Salué par la presse, il obtient son premier, grand et prometteur succès.

 

Trois ans plus, il récidive avec «Febbre di vivere» d’apès un scénario de Suso Cecchi d’Amico, qui traite avec un certain courage du sujet tabou de l’avortement en Italie. Le réalisateur est à nouveau salué par la critique mais ce sera, malheureusement les deux seuls films qui sont à mettre à son crédit. Les suivants, moins ambitieux, auront bien du mal à rester dans les mémoires ; tout comme son dernier film d’ailleurs en tant que réalisateur: «Rosina Fumo viene in città per farsi il corredo - 1978»  au titre trop long, aux personnages égarés dans une époque qui n’est pas la leur et au thème frôlant l’érotisme familial.

 

Fort heureusement l’acteur et le comédien restaient indemnes. Il avait composé tant de personnages remarquables tout au long de sa carrière tel le banquier Moren avide de pouvoir et éminence grise du dictateur Sud Américain dans «La poupée» du réalisateur français Jacques Baratier (1962) ou encore L’architecte Garrone, veule et manipulateur dans «La donna della domenica» de Comencini en 1975. L’année précédente, il avait participé au film du marocain Souheil Ben Barka dans «La guerre du pétrole n’aura pas lieu» film qui dénonce la main mise des grands trusts pétroliers sur les gisements des pays pauvres.

 

Depuis 1947, date où il entra dans le casting du réalisateur Christian-Jaque lors de son film «La chartreuse de Parme», Claudio Gora (ainsi que son épouse, l’actrice Marina Berti) fut sollicité à plusieurs reprises par le cinéma français et notamment par Delannoy et Jean-Paul Le Chanois aux côtés de Jean Gabin dans «Monsieur» ou encore Yves Boisset et Gaspard-Huit.

 

En 1960, il fait aussi sa première apparition sur le petit écran italien qui a tout juste 5 ans d’existence notamment dans «La pisana» de Giacomo Vaccari. Comme son épouse, il deviendra une vedette connue de la télévision en participant à plus de 30 téléfilms où séries télévisées dont la dernière et très célèbre fut «Piovra 8» en 1997 dans laquelle il incarne le baron Altamura. Claude Barma l’avait également employé dans «Corsaires et flibustiers» aux côtés d’une distribution qui, à l’époque, (1966) était prestigieuse.

 

Après l’échec de son dernier film en tant que réalisateur (1978), Claudio Gora décide de poser définitivement la caméra pour se consacrer entièrement au théâtre de recherche, d’essai et d’avant-garde, en reprenant le vieux théâtre de Gênes de ses débuts et y exercera les fonctions de directeur, metteur en scène et comédien. Il est peut-être quelque peu regrettable que l’acteur et le comédien se soient souvent confondus et que l’acteur se soit trop souvent perdu au cinéma, dans une performance quantitative qui n’a pas toujours servi le grand comédien qu’il était à la scène.

 

Enfin, signalons qu’à l’initiative de sa fille, Christina, également comédienne et actrice, et avec la participation de nombreux autres comédiens italiens fut créée le 13 mai 2000, deux ans jour pour jour après la disparition de l’acteur, l’Association Claudio Gora dont le but est de récompenser un jeune comédien particulièrement remarqué dans le théâtre d’avant-garde. Rappelons aussi que Claudio Gora a publié un recueil de poésies intitulé «Malincoria», textes écrits durant sa longue carrière et qui décrivent dans un style fin ses propres sentiments sur le difficile métier d’acteur.

 

 

Filmographie:

 

 

1939 - TORNA, CARO IDEAL (Reviens, cher amour) de Guido Brignone

            avec Germana Paolieri

1939 - RICCHEZZA SENZA DOMANI (Richesse sans lendemains) de Ferdinando Maria Poggioli.

avec Doris Duranti,

1939 - TRAPPOLA D’AMORE de Raffaele Matarazzo

            avec Paolo Stoppa

1940 - MELODIE ETERNE de Carmine Gallone

            avec Paolo Stoppa

1940 - AMAMI, ALFREDO ! de Carmine Gallone

            avec Paolo Stoppa

1940 - TUTTO PER LA DONNA de Mario Soldati

            avec Carlo Campanini

1941 - É CADUTA UNA DONNA (Une femme est tombée) d’Alfredo Guarini

            avec Rossano Brazzi

1941 - IL BAZAR DELLE IDEE (Le bazar des idées) de Marcello Albani

            avec Giuseppe Porelli

1942 - MATER DOLOROSA (Mère douleur) de Giacomo Gentilomo

            avec Mariella Lotti

1942 - AMORE IMPERIALE (Amour Impérial) d’Alexander Wolkoff

            avec Luisa Ferida

1942 - DOVE ANDIAMO SIGNORINA ? (Où allons-nous Mademoiselle?) de Gian Maria Cominetti

            avec paolo Stoppa

1942 - DOCUMENTO Z 3 d’Alfredo Guarini

            avec Isa Miranda

1942 - SIGNORINETTE de Luigi Zampa

            avec Roberto Villa

1942 - QUARTA PAGINA de Nicola Manzani

            avec Paola Barbara

1942 - SQUADRIGLIA BIANCA de Jon Sava

            avec Mariella Lotti

1943 - LA STORIA DI UNA CAPINERA (Histoire d’une fauvette) de Gennaro Righelli

            avec Marina Berti

1943 - NESSUNO TORNA INDIETRO (Personne ne revient en arrière) d’Alessandro Blasetti

            avec Vittorio De Sica

1943 - GRAN PREMIO (Grand Prix) d’Umberto Scarpelli et Jeff Musso

            avec Luisella Beghi

1943 - L’AMICO DELLE DONNE (L’ami des femmes) de Fernando Maria Poggioli

            avec Miriam di San Servolo

1944 - IL FIORE SOTTO GLI OCCHI de Guido Brignone

            avec Paolo Stoppa

1944 - RESURREZIONE (Résurrection) de Flavio Calzavara

            avec Doris Duranti

1945 - I DIECI COMANDAMENTI (Les dix commandements) de Giorgio W. Chili

            avec Rossano Brazzi

1946 - LE MODELLE DI VIA MARGUTTA de Giuseppe Maria Scotese

            avec Carlo Campanini

1946 - IO T’HO INCONRATA A NAPOLI (Je t’ai rencontré à Naples) de Pietro Francisci

            avec Peppino De Filippo

1947 - LA CERTOSA DI PARMA (La chartreuse de Parme) de Christian Jaque

            avec Gérard Philipe

1947 - IL FABBRO DEL CONVENTO de Max Calandri

            avec Guido Celano

1947 - SINFONIA FATALE de Victor Stoloff

            avec Marina Berti

1948 - PRELUDIO D’AMORE de Giovanni paolucci

            avec Vittorio Gassman

1948 - I CONTRABBANDIERI DEL MARE (Les contrebandiers de la mer) de Roberto Bianchi Montero

            avec Rossano Brazzi

1948 - L’ISOLA DI MONTECRISTO (L’île de Montecristo) de Mario Segui

            avec Franca Marzi

1948 - VEGLIA DELLA NOTTE d’Ignazzio Ferronetti et Giuseppe Guarino

            Avec Ignazzio Ferronetti

1950 - IL CIELO E ROSSO de Claudio Gora

avec Jacques Sernas (Réalisation)

1953 - FIANCULLE DI LUSSO (Gosses de riches) de Bernard Vorhaus

            avec Susan Stephen

1953 - FEBBRE DI VIVERE (Fièvre de vivre) de Claudio Gora

            avec Massimo Serato – (Réalisation) Ruban d’Argent au Festival de Venise.

1953 - L’INCANTEVOLE NEMICA (Patte de velours) de Claudio Gora

avec Robert Lamoureux (Réalisation)

1956 - IL CANTO DELL’EMIGRANTE (La chanson de l’émigrant) d’Andrea Forzano

            avec Marina Berti

1956 – MARIE-ANTONIETTA de Jean Delannoy

avec Michèle Morgan

1958 - LA TEMPESTA (La tempête) d’Alberto Lattuada

            avec Silvana Mangano

1958 - LA VENERE DI CHERONEA (Aphrodite, déesse de l’amour) de Fernando Cerchio et Viktor Tourjansky

            avec Belinda Lee

1959 - UN MALEDETTO IMBROGLIO (Un maudit imbroglio) de Pietro Germi

            avec Claudia Cardinale

1960 - ADUA E LE COMPAGNE d’Antonio Pietrangeli

            avec Simone Signoret

1960 - TUTTI A CASA (La grande pagaille) de Luigi Comencini

            avec Alberto Sordi

1960 - SPADA SENZA BANDIERA de Carlo Veo

            avec Mara Berni

1960 - LA CONTESSA AZZURRA (La comtesse bleue) de Claudio Gora

            avec Zsa Zsa Gabor (Réalisation)

1960 - I DELFINI (Les dauphins) de Francesco Maselli

            avec Lidio Alfonsi

1960 - I DOLCI INGANNI (Les adolescentes) d’ Alberto Lattuada

            avec Catherine Spaak

1960 - UN AMORE A ROMA (L’inassouvie) de Dino Risi

            avec Mylène Demongeot

1961 - A PORTE CHIUSE (Huis clos) de Dino Risi

            avec Anita Ekberg

1961 - FANTASMI A ROMA (Fantasmes à Rome) d’ Antonio Pietrangeli

            avec Marcello Mastroianni

1961 - LES HOMMES VEULENT VIVRE de Leonide Moguy

            avec Jacqueline Huet

1961 - GIOVENTÚ DI NOTTE (Jeunesse de la nuit) de Mario Sequi

            avec Christian Gaioni

1961 - LE PAVÉ DE PARIS d’ Henri Decoin

            avec Danièle Gaubert

1961 - UNA VITA DIFFICILE (Une vie difficile) de Dino Risi

            avec Alberto Sordi

1962 - IL GIORNO PIÚ CORTO (Le jour le plus court) de Sergio Corbucci

            avec Ciccio Ingrassia

1962 - QUATTRO NOTTI CON ALBA (Quatre nuits avec Alba) de Luigi Filippo d’Amico

            avec Peter Baldwin

1962 - ULTIMATUM ALLA VITA (Ultimatum à la vie) de Renato Polseli

            avec Franca Bettoia

1962 - LA CONGIURA DEI DIECI (La conjuration des dix) de Baccio Bandini

            avec Stewart Granger

1962 - LE FANFARON (Il sorpasso) de Dino Risi

            avec Vittorio Gassman

1962 - LA POUPEE de Jacques Baratier

            avec Zbigniew Cublisky

1963 - MATHIAS SANDORF de Georges Lampin

            avec Louis Jourdan

1963 - IL FIGLIO DI SPARTACUS (Le fils de Spartacus) de Sergio Corbucci

            avec Steve Reeve

1963 - IL PROCESSO DI VERONA (Le procès de Verone) de Carlo Lizzani

            avec Giorgio De Lullo

1963 - GIDGET GOES TO ROME de Paul Wenkos

            avec James Darren

1963 - GLI IMBROGLIONI de Lucio Fulci

            avec Pietro De Vico

1964 - GIBRALTAR de Pierre Gaspard-Huit

            avec Hildegard Knef

1964 - IL TRENO DEL SABATO (Le train du samedi) de Vittorio Sala

            avec Eleonora Rossi Drago

1964 - ...E LA DONNA CREÓ L’UOMO (...Et la femme créa l’homme) de Camillo Mastrocinque

            avec Tomas Fritsch

1964 - LE VOICI BIANCHE (Le sexe des anges) de Massimo Franciosa et Pasquale Festa Campanile

            avec Massimo Franciosa

1964 - LE CONSEGUENZE (Les conséquences) de Sergio Capogna

            avec Marina Berti

1964 - RAGGI MORTALI DES Dr. MABUSE (Les rayons de la mort du Dr. Mabuse) d’ Hogo Fregonese & Victor De Santis

            avec Peter Van Eyck

1964 - LA MIA SIGNORA (Ma femme – segment Eritrea) de Mauro Bolognoni & Tinto Brass

            avec Alberto Sordi

1964 - COVER GIRLS de José Bénazéraf

            avec Giorgia Moll

1965 - VIA VENETO (Rue Veneto) de Giuseppe Lipartiti

            avec Gérard Blain

1965 - LA CAPANNA DELLO ZIO TOM (La case de l’oncle Tom – non crédité) de Géza von Radvànyi

            avec John Kitzmiller

1965 - I COMPLESSI (Les complexes) de Luigi Filippo d’Amico & Dino Risi

            avec Nino Manfredi

1965 - MADE IN ITALY (A l’italienne) de Nanni Loy

            avec Renzo Marignano

1966 - I NOSTRI MARITI (Nos maris) de Luigi Filippo d’Amico & Dino Risi

            avec Jean-Claude Brialy

1966 - UN ANGELO PER SATANA (Un ange pour satan) de Camillo Mastrocinque

            avec Barbara Steel

1966 - GLI UOMINI DEL PASSO PESANTE d’ Albert Band & Mario Sequi

            avec Gordon Scott

1966 - LE SAINT PREND L’AFFÛT de Christain-Jaque

            avec Jean Marais

1966 - GLI AMORI DI ANGELICA (La femme du désert) de Luigi Latini de Marchi

            avec Claudie Lange

1967 - LO SCATENATO (Le furieux) de Franco Indovina

            avec Vittorio Gassman

1964 - MONSIEUR de Jean-Paul Le Chanois

avec Jean Gabin

1964 - LA MIA SIGNORA de Tinto Brass, Mauro Bolognini & Luigi Comencini

            avec Silvana Mangano

1965 - I COMPLESSI (Les complexés) de Dino Risi, Franco Rossi, Luigi Filippo D'Amico

            avec Nino Manfredi

1967 - JOHN IL BASTARDO (John le Bâtard) d’ Armando Crispino

            avec John Richardson

1967 - PER FAVORE..NON SPARATE CON CANNONE de Mario Caiano

            avec Frank Wolff

1967 - I CRUDELI (Les impitoyables) de Sergio Corbucci

            avec Joseph Cotten

1968 - IL MEDICO DELLA MUTUA de Luigi Zampa

            avec Alberto Sordi

1968 - SATYRICON de Gian Luigi Polidoro

            avec Tina Aumont

1968 - DIABOLIK de Mario Bava

            avec Marisa Mell

1968 - TEMPTATION (Tentation) de Lamberto Benvenuti

            avec Mario Pisù

1968 - L’ETA DEL MALESSERE (Etat de malaise) de Giuliano Biagetti

            avec Haydée Politoff

1969 - L’ODIO É IL MIO DIO de Claudio Gora

            avec Tony Kendall (Réalisation)

1969 - STRADE SENZA USCITÁ (Rues en sens unique) de Gabriele Palmieri

            avec Antonio Anelli

1969 - ZINGARA de Mariano Laurenti

            avec Bobby Solo

1969 - CRAN D’ARRET (Il caso « Venere privata » d’ Yves Boisset

            avec Bruno Cremer

1969 - UN ESERCITO DI CINQUE UOMINI  (Une armée de cinq hommes) de Don Taylor & Italo Zingarelli

            avec Peter Graves

1969 - PROF. DOTT. GUIDO TERSILLI PRIMARIO DELLA CLINICA VILLA CELESTE CONVENZIONATA CON LE MUTUE

de Luniano Salce avec Alberto Sordi

1970 - MICHEL STROGOFF d’Eriprando Visconti

            avec John Phillip Law

1971 - EQUINOZIO (Equinoxe) de Maurizio Ponzi

            avec Claudine Auger

1971 - NON COMMETTERE ATTI IMPURI de Giulio Petroni

            avec Barbara Bouchet

1971 - LE BELVE (Le fauve) de Giovanni Grimaldi

            avec Femi Bebussi

1971 - IO NON SPEZZO…ROMPO de Bruno Corbucci

            avec Alighiero Noschieses

1971 - SACCO E VANZETTI de Giuliano Montaldo

            avec Gian Maria Volonte

1971 - CONFESSIONE DI UN COMMISSARIO DI POLIZIA AL PROCURATORE DELLA REPUBBLICA de Damiano Damiani

            avec Franco Nero

1972 - SETTE ORCHIDEE MACCHITA DI ROSSO (Sept orchidées tâchées de rouge) d’ Umberto Lenzi

            avec Antonio Sabato

1972 - ABUSO DI POTERE de Camillo Bazzoni

            avec Frederick Stafford

1972 - SIAMO TUTTI IN LIBERTÁ PROVVISORIA (Nous sommes tous en liberté provisoire) de Manlio Scarpelli

avec Riccardo Cucciola

1972 - VALERIA DENTRO E FUORI de Brunello Rondi

avec Barbar Bouchet

1973 - DIO, SEI PROPRIO UN PADRETERNO ! (L’homme aux nerfs d’acier) de Michele Lupo

            avec Lee Van Cleef

1973 - BUONA PARTE DI PAOLINA  de Nello Rossati

            avec Antonia Santilli

1973 - LE MONACHE DI SAN’ARCANGELO (Les religieuses du Saint Archange) de Domenico Paolella

            avec Anne Heywood

1973 - BISTURI LA MAFIA BLANCA de Luigi Zampa

avec Enrico Maria Salerno

1973 - LIONEL PROVACI ANCHE TU de Roberto Bianchi Montero

            avec Oreste Lionello

1973 - LA POLIZIA STA A GUARDARE (La police surveille) de Roberto Infascelli

            avec Lee.J. Cobb

1974 - LA GUERRE DU PETROLE N’AURA PAS LIEU de Souheil Ben Barka

avec Claude Giraud

1974 - PERCHÉ SI UCCIDE UN MAGISTRATO de Damiano Damiani

            avec Franco Nero

1974 - IL SUO NOME FACEVA TREMARE…INTERPOL IN ALLARME de Michele Lupo

            avec Lee Van Cleef

1975 - GENTE DI RESPETTO de Luigi Zampa

            avec James Mason

1975 - L’UOMO DELLA STRADA FA GIUSTIZIA d’ Umberto Lenzi

            avec Luciana Paluzzi

1975 - LA POLIZIA ACCUSA : IL SERVIZIO SEGRETO UCCIDE de Sergio Martino

            avec Luc Merenda

1975 - DAS NETZ de Manfred Purzer

            avec Heinz Bennent

1975 - IL PIATTO PIANGE de Paolo Nuzzi

            avec Aldo Maccione

1975 - LA DONNA DELLA DOMENICA (La femme du dimanche) de Luigi Comencini

            avec Marcello Mastroianni

1975 - SECTION SPÉCIALE de Costa Gavras

            avec Louis Segnier

1976 - DON MILANI d’Alfredo Angeli

            avec Marina Berti

1976 - L’UOMO DELLA STRADA FA GIUSTIZIA (Un flic hors la loi) d’ Umberto Lenzi

            avec Henry Silva

1976 - IL VANGELO SECONDO SIMONE E MATTEO de Giuliano Carnimeo

            avec Michael Goby

1977 - LA BELVA COL MITRA (Le fauve à la mitraillette) de Sergio Grieco

            avec Helmut Berger

1977 - NAPOLI SI RIBELLA (Calibre magnum pour l’inspecteur) de Michele Massimo Tarantini

            avec Enzo Cannavale

1978 - ROSINA FUMO VIENE A CITTA PER FARSI IL CORREDO de Claudio Gora

            avec Ewa Aulin (Réalisation, scénario)

1978 - INDAGINE SU UN DELITTO PERFETTO (Perfect Crime) d’ Aaron Leviathan

            avec Gloria Guida

1981 - LION OF THE DESERT (Le lion du désert) de Moustapha Akkak

            avec Anthony Quinn

1982 - AMOK de Souheil Ben Barka

            avec Robert Liensol

1982 - IL CONTE TACCHIA de Sergio Corbucci

            avec Enrico Montesano

1982 - IO SO CHE TU SAI CHE IO SO (Je sais que tu sais que je sais) d’ Alberto Sordi

            avec Alberto Sordi

1985 - SONO UN FENOMENO PARANORMALE (Je suis un phénomène paranormale) de Sergio Corbucci

            avec Alberto Sordi

1987 - I PADRONI DELL’ESTAT de Mario Parodi

            avec Gianni Agus

1988 - PICCOLE STELLE (Les petites étoiles) de Nicola di Francescantonio

            avec Luca Lionello

1990 - OMBRE D’AMORE d’ Alessandro Ninchi

            avec Gerardo Amato

1991 - VACANZE DI NATALE ’91 (Vacances de Noël 1991) d’ Enrico Oldioni

            avec Christian De Sica

1991 - ROSSINI ! ROSSINI ! de Mario Monicelli

            avec Jacqueline Bisset

1993 - STORIA DI UNA CAPINERA de Franco Zeffirelli

            avec Valentina Cortese

 

© Louis AUBERT  pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 01/02/2007)