Gérard BARRAY

 

 

Né à Toulouse (Haute-Garonne) le 2 Novembre 1931

Vrai Nom : Gérard Marcel Louis Barraillé

 

 

 

PORTRAIT :

 

 

 

J’ai 15 ans en cet automne 1963, je suis en Anjou et j’ai la chance de me rendre sur le tournage d’un film au bord de la Loire : « Hardi Pardaillan » de Bernard Borderie, dont le héros principal est incarné par Gérard Barray ! Comme tous les jeunes de mon âge, je me régale de ses films qui ont tant de panache et de joie de vivre ! Gérard est alors une grande vedette !

 

Inutile de vous dire qu’à ce moment là,  je suis loin de me douter qu’un jour, 45 ans plus tard,  j’aurai l’occasion d’échanger avec lui régulièrement, de pouvoir mériter sa confiance, et de le considérer comme un ami.

 

C’est avec un vrai plaisir que je viens vous conter son histoire, avec son entière approbation !

 

Il était une fois d’Artagnan…

 

Gérard Barraillé naît à Toulouse le 2 novembre 1931, la nuit « qué las amos se passetjan » nous expliquera-t-il dans son occitan originel, « celle où les âmes passent »… De Toulouse, il ne gardera que de vagues souvenirs, ses parents se séparant alors qu’il est tout jeune.

 

La maman ramène son  petit garçon dans sa famille à Montauban où Gérard va grandir.

Dans ses jeunes années, il se voit entouré d’affections féminines …Il a des grands-mères, des cousines, des tantes, une demoiselle gouvernante et bien sûr une maman qui exerce la profession de sage-femme en plein centre ville, tout comme l’avait fait sa propre mère.

 

Gérard garde des images bien précises de ses passages à l’école primaire, puis au lycée Ingres. Il se souvient de rôles dans des spectacles donnés aux fêtes d’école, dont un écrit par sa maman, et qui était long de 300 vers, habillé en petit Saint-Jean-Baptiste…  Des amitiés aussi bien sûr qui dureront jusqu’à aujourd’hui…

 

La guerre est là … Il a  8 ans quand elle commence,  mais adolescent, il comprend davantage la gravité du moment quand Montauban ne se trouve plus en zone libre.

 

Il garde de frais souvenirs de ses vacances à Moulis, petit hameau au bord du Tarn, dans une maison que sa maman avait louée pendant cette période troublée. Gérard ne manquera jamais de rien …

 

De cette période, un fait reste gravé dans son cœur …Une grande découverte qui va se transformer en passion… Le jazz … Grâce à un plus grand, il découvre ce nouveau rythme qui lui plaît d’emblée… C’est décidé, il apprend le piano …passe rapidement sur la Marche Turque de Mozart en la piétinant quelque peu, -c’est lui qui l’affirme- et découvre avec émerveillement Louis Amstrong,  mais aussi James P Johnson et Fats Waller … Le jeune garçon a une envie : jouer comme eux …

 

Cette passion ne l’a jamais quitté, il en témoigne très volontiers encore, et il aura l’opportunité  ensuite de rencontrer celui que l’on nommera le pape du jazz, Hugues Panassié, installé justement  à Montauban. Plus tard à Paris, il côtoiera Louis Amstrong son idole… Devenu étudiant, il jouera dans des orchestres à Toulouse et sera à l’origine avec plusieurs copains musiciens, du « Hot club de Jazz » de   Montauban.

 

Le bac en poche, son avenir semble inévitablement trouvé : Il suivra des études de médecine à Toulouse, et prendra la suite de sa maman, dans la clinique familiale comme médecin accoucheur.

 

Mais le jeune adulte qu’il est maintenant, pour des raisons personnelles veut sortir de ce chemin tout tracé… Il veut jouir d’une certaine liberté. Il a soif de découvrir d’autres horizons… Un Rastignac occitan !

 

Une amie de ses parents lui conseille de monter sur la capitale avec un mot de recommandation pour le comédien Noël Roquevert. Ce dernier, accueillant et encourageant va le diriger vers le Cours Simon. Malgré son accent « épouvantable », le professeur le gardera et Gérard reparle avec émotion de cette période où ses bons copains se nommaient Jean-Pierre Cassel, Marcel Bozuffi et aussi Serge Rousseau, avec qui il se produira en duo dans les cabarets parisiens. Il sortira avec un premier prix du célèbre Cours.

 

Les cabarets donnent à Gérard le goût de la scène. Il rêve de jouer, de s’exprimer devant un public.  Dans la deuxième partie des années 50, il a certaines opportunités de tourner de petits rôles au cinéma…presque de la figuration.  « Série Noire » de Pierre Foucaud,  « Chantage » de Guy Lefranc, où il prononce quelques petits mots et « Les Collégiennes » où il incarne un présentateur de télévision.

Le service militaire et une période en Algérie… Pas drôle ! Il trouve tout de même le moyen d’enregistrer un 45 tours !

 

A son retour, premier vrai rôle au cinéma, c’est celui du notaire Miguel dans « L’eau à la bouche » de Jacques Doniol-Valcroze. Souvenez vous ! Ce film si typique de la fin de ces années 50 !  Les filles ont de belles robes juponnées, les héros sont de séduisants jeunes premiers, les soirées se dansent au son du pick-up et on fait la connaissance d’un comédien qui fera parler de lui : Michel Galabru, sans oublier la belle chanson éponyme de Serge Gainsbourg.

 

                      Dans "L'eau à la bouche" avec Alexandra Stewart

 

Parallèlement, Gérard  a déjà décroché des rôles au théâtre : L’éventail de Lady Windermere, Les enfants d’Edouard. Grâce à ces prestations, il est remarqué par Edwige Feuillère, qui le choisit carrément pour être « son Stanislas » dans « l’Aigle à Deux têtes », de Cocteau prenant ainsi la succession de Jean Marais… Jean Cocteau qui lui adressera ses encouragements et sa sympathie. Du jour au lendemain, tout le monde connaît Gérard Barray (il a choisi d’abréger son nom).

 

La pièce se joue encore quand il est choisi pour incarner le vilain duc de Vallombreuse dans « le Capitaine Fracasse » de Pierre-Gaspard-Huit. Notre héros presque gascon qui n’a jamais fait d’escrime de sa vie, est pris en main par le Maître d’Armes Claude Carliez ! « Il m’a tout appris » dit Gérard « et il est toujours mon ami ! »  De Jean Marais, Gérard garde un excellent souvenir d’autant plus que le jour, il ferraillait contre lui et le soir, il reprenait le rôle que Jean avait créé. Une grande estime réciproque les unira… Il en sera de même avec « son ennemi de l’écran » et si complice dans la vie : Guy Delorme.

 

                                                        Dans "Le Capitaine Fracasse"

 

Bernard Borderie a le projet de filmer une version des Trois Mousquetaires… Il veut du panache, du rythme, et bien sûr de la séduction… Il choisit Gérard pour être Athos mais il voit plusieurs fois le duel final de Fracasse et change d’avis : « son » d’Artagnan c’est Gérard et pas un autre !  Gérard jouera donc le rôle du fameux gascon avec un succès considérable. Pour l’époque,  plus de 5 millions d’entrées, sans compter l’étranger. Notons que les deux volets ont toujours  un immense succès en Russie et dans les pays de l’est où ils sont rediffusés régulièrement. Gérard reçoit d’ailleurs des messages de sympathie de pays lointains. Le film est distribué en DVD dans tous nos pays voisins, mais pas en France …

 

                                                             Dans "Les Trois Mousquetaires"                             

 

Après D’Artagnan, retour à un rôle de méchant dans « les frères corses » film qui lui permet de sympathiser avec le comédien Jean Servais qui l’aura vraiment impressionné par son talent. Il était prévu qu’ils jouent ensemble « La Tulipe Noire », que finalement Alain Delon tournera.

 

 Ce sera  ensuite Pardaillan pour deux épisodes, et Scaramouche, qui lui permettra de se lier d’amitié avec le metteur en scène Antonio Isasi Isasmendi ainsi qu’avec « le méchant marquis de La Tour », l’acteur Alberto de Mendoza.

 

                                              Dans "Scaramouche"

 

Changement d’époque pour le film Gibraltar ! A nouveau Pierre Gaspard-Huit aux commandes, à nouveau deux partenaires déjà rencontrés sur « Fracasse » : Geneviève Grad et Bernard Dhéran et le plaisir de retrouver Madeleine Clervanne qu’il avait connue au Cours Simon et qui l’aimait bien.

 

En 1965 on lui propose un rôle de méchant dans une grande fresque sur fond de guerre du Mexique mise en scène par Robert Siodmak. Pensant s’évader en Amérique, il se retrouve en Yougoslavie ! Il ne le regrettera pas puisque c’est lors de ce tournage qu’il fera la connaissance de celle qui est toujours son épouse, Térésa Lorca, gracieuse danseuse de flamenco et chanteuse.

 

                         Avec son épouse: Térésa Lorca                        

 

Gérard enchaînera en 1966 avec les deux volets de Surcouf et sera la même année papa d’une petite Marie. Par la suite, Teresa et Gérard  seront parents de Julien.

 

Parlons des deux « San Antonio » que l’on regarde avec plaisir et nostalgie tant ils sont témoins d’une époque. Grâce à ce rôle, Gérard va faire la rencontre d’un homme dont l’amitié comptera énormément dans sa vie : Frédéric Dard.

 

D’autres films seront tournés avec plus ou moins de bonne fortune… Certains malheureusement ne sortiront jamais en France… Gérard se tourne vers le théâtre, et fera à plusieurs reprises « Au Théâtre ce soir » dont le fameux « Madame Sans Gêne » avec Jacqueline Maillan où il incarne un sémillant comte de Neiperg. Il garde un excellent souvenir de Michel Roux qui l’a mis en scène à plusieurs reprises et qui sera de bons conseils : « Un acteur c’est fait pour jouer, alors joue ! »

 

Si vous lui demandez de vous évoquer ces moments, il vous répondra : « je crois que j’ai eu la chance d’être le partenaire de la plus grande tragédienne de l’époque, « Edwige Feuillère » et de la meilleure actrice comique « Jacqueline Maillan ». Une merveilleuse double chance dans la carrière d’un acteur !

 

Un grand plaisir encore, celui de jouer Don Juan, dans le cadre du festival de la vallée d’Orge et d’y  retrouver un joyeux compère connu sur le tournage des Surcouf : Armand Mestral.  « J’ignore si je l’ai bien joué mais je l’ai fait et c’est ma fierté ». 

 

Une tournée avec la pièce « La Tour de Nesle » l’emmène jusqu’en Guadeloupe. Il tombe sous le charme Antillais et dès son retour s’emploie à convaincre son petit monde de partir vivre une autre aventure là-bas. La petite famille y restera trois ans, Gérard y montera un cours d’art dramatique à la Maison de la Culture de Pointe-à-Pitre. Puis, sans doute, la nostalgie de l’Europe fera que la famille rentrera et s’installera à Marbella où ils sont toujours depuis 30 ans.

 

De retour, Gérard tournera pour les télévisions, et participera à quelques films dont un, extraordinairement bien réussi : « Ouvre les yeux » d’Alejandro Amenäbar…. Si son rôle n’est pas très long, il est capital car c’est lui qui détient la clé de l’énigme…

 

Gérard aura aussi signé une nouvelle non autobiographique « Le héros de l’amour »… même s’il y a laissé une petite part de lui-même … Le style en est rude, viril mais diable !  que c’est bien écrit ! 

 

Et maintenant Gérard que faites-vous? Je coule une retraite paisible, et pratique un art très agréable, celui de grand-père de deux jouvenceaux Andrès et Patricia.

 

Des regrets Gérard ? Non j’ai pour habitude de ne rien regretter… « Etre acteur, ce n’est pas un métier, c’est une aventure »  nous disait René Simon … et il avait raison !

 

Sachez que Gérard est toujours autant passionné de jazz, il a toujours aimé lire Par ailleurs, il  pratique volontiers la natation.

Il vient régulièrement se ressourcer vers les lieux de son enfance du côté de Montauban, pour y retrouver ses amis.

 

Il n’a rien perdu de sa prestance de mousquetaire, malgré les années, et on retrouve immédiatement chez lui, sa voix et le sourire de D’Artagnan…

 

J’ai eu la chance de collaborer directement avec lui pour le contenu de son site officiel!

Mais si vous avez un message à lui exprimer, n’hésitez pas à le lui dire…  à lui ! … Un lien existe !  Il le lira c’est sûr ! Il en reçoit beaucoup et y est très sensible…

 

J’espère que j’aurai su vous raconter l’histoire d’un comédien qui, si j’en crois toutes les personnes que je rencontre, est resté dans la mémoire de toute une génération comme quelqu’un faisant partie de nos rêves et de notre enfance … Les enfants à qui je prête mes cassettes l’apprécient énormément … Il est vrai que « d’Artagnan » ne vieillira jamais !

 

Je viens de le revoir en janvier, lors d’un hommage rendu pas ses amis de Montauban… Comme il vieillit bien Gérard ! Intelligent, cultivé, il s’exprime très généreusement, est très simple et direct, et l’on sent sa sensibilité d’acteur, à fleur de peau… Il sait formidablement bien faire passer les émotions…

 

Pour moi, je suis très fière d’avoir l’honneur de son amitié.

 

 

Et merci à Gérard Barray pour sa gentillesse et son étroite collaboration.

Voir aussi : http://gerardbarray.fr/

© Donatienne Roby pour Les Gens du Cinéma (16 mars 2009) Copie et reproduction interdites.

 

 

FILMOGRAPHIE :

 

1954  Série noire / Leur compte sera réglé : de Pierre Foucaud

avec Monique Van Vooren

1955  Chantage : de Guy Lefranc

avec Magali Noël

                Coup dur chez les mous : de Jean Loubignac

                               avec Henri Génès

1956  Les collégiennes : d’ André Hunebelle

                               avec Gaby Morlay

1959  L’eau à la bouche : de Jacques Doniol-Valcroze

avec Michel Galabru

1960  Le capitaine Fracasse : de Pierre Gaspard-Huit

avec Jean Marais

1961  Les trois mousquetaires : de Bernard Borderie

avec Mylène Demongeot

                                               Film en 2 Epoques

                                                               ● Les ferrets de la reine

                                                               ● La vengeance de Milady

                Les frères corses (I fratelli corsi) de Anton Giulio Majano

avec Jean Servais

1962  Le chevalier de Pardaillan : de Bernard Borderie

avec Philippe Lemaire

                Shéhérazade : de Pierre Gaspard-Huit

avec Anna Karina

1963  Gibraltar / Alerte à Gibraltar : de Pierre Gaspard-Huit

avec Hildegarde Kneff

                Hardi Pardaillan : de Bernard Borderie

avec Valérie Lagrange

                Scaramouche / Le masque de Scaramouche (La máscara de Scaramouche / Le avventure di Scaramouche)

de Antonio Isasi-Isasmendi, avec Gianna Maria Canale

1965  Baraka sur X 13 : de Maurice Cloche

avec Yvette Lebon

                Les mercenaires du Rio Grande (Die pyramide des sonnengottes / I violenti di Rio Bravo) de Robert Siodmak

avec Lex Barker

                Le trésor des Aztèques (Der schatz der Azteken) de Robert Siodmak

avec Lex Barker

1966   Commissaire San Antonio / Sale temps pour les mouches / Messieurs les hommes : de Guy Lefranc

avec Jean Richard

                Surcouf, le tigre des sept mers (Surcouf, l’eroe dei sette mari / El tigre de los siete mares)

de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland, avec Antonella Lualdi

                La vengeance de Surcouf / Tonnerre sur l’océan indien / Tonnerre sur l’océan / Le retour de Surcouf

(Il grande colpo di Surcouf / Tormenta sobre el Pacifico) de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland

avec Antonella Lualdi

1967  Flammes sur l’Adriatique : de Alexandre Astruc

avec Claudine Auger

                Tendres requins (Zärtliche haie) de Michel Deville

avec Anna Karina

1968  Béru et ces dames : de Guy Lefranc

avec Pierre Tornade

1969  Le témoin : de Anne Walter

avec Jeanne Pérez

1970  Le cinéma de papa : de Claude Berri

avec Yves Robert

                Le triangle (El triangulito) de José Maria Forqué

avec Sergio Doré

                Week-end pour Elena / Neurosis (Helena y Fernanda) de Julio Diamante

avec Helga Berlin

1972  Meurtres au soleil (Un verano para matar) de Antonio Isasi-Isasmendi

avec Karl Malden

1976  Pourquoi ? : de Anouk Bernard

avec Etienne Bierry

1982  Othello, el comando negro : de Max H. Boulois

avec Tony Curtis

1997  Ouvre les yeux (Abre los ojos) de Alejandro Amenábar

avec Eduardo Noriega

2000  Sexy Beast : de Jonathan Glazer

avec Ben Kingsley

2001  El paraiso ya no es lo que era : de Francisco Betriu

avec Neus Asensi

No te fallaré : de Manuel Rios San Martin

avec Eva Santolaria

2003  Galindez (El misterio Galindez) de Gerardo Herrero

                               avec Harvey Keitel

 

Télévision :

 

1962  La dame aux camélias : de François Gir

                               avec Yori Bertin

1972  Au théâtre ce soir : Je viendrai comme un voleur : de Pierre Sabbagh

                               avec Mony Dalmès

                Le manège de Port-Barcarès : de Pierre Cosson

                               avec Colette Deréal

                                               ° Feuilleton en 15 Episodes

1974  Au théâtre ce soir : Madame Sans-Gêne : de Georges Folgoas

                               avec Jacqueline Maillan

Au théâtre ce soir : La reine galante : de Georges Folgoas

                               avec Mireille Delcroix

Valérie : de François Dupont-Midy

                               avec Georgette Anys

                                               ° Feuilleton en 40 Episodes

1975  Au théâtre ce soir : La complice : de Pierre Sabbagh

                               avec Jacques Ardouin

1981  Au théâtre ce soir : A cor et à cri : de Pierre Sabbagh

                               avec Christine Delaroche

                Au théâtre ce soir : Danse sans musique : de Pierre Sabbagh

                               avec Corinne Marchand

1985  Histoires a dormir debout : de Daniel Delieutraz – Court Métrage –

                               avec Frédéric Dard

1991  Cas de divorce : de Gérard Espinasse, Alain Lombardi et Jean-Paul Podevin

                               avec Anne-Marie Haudebourg

                                               ° Feuilleton en 132 Episodes

                                                               ° Episode : ‘Ferrault contre Duliège’ de Gérard Espinasse

1993  Nestor Burma : Retour au bercail : de Pierre Koralnik

                               avec Guy Marchand

1994  En garde à vue (Placé en garde à vue) : Les chiens écrasés : de Bernard Uzan

                               avec Serge Lama

1997   La virtud del asesino : de Roberto Bodegas

                               avec Sancho Gracia

1998  Periodistas : de Begoña Alvarez Rojas, Jesús Rodrigo, Daniel Ecija, Felipe Pontón, Antonio Conesa,

                               David Molina Encinas, Mauricio Romero et Andre R. Guttfreund

                               avec José Coronado

                                               ° Feuilleton en 119 Episodes

                                                               ° Episode : ‘Periodista modelo’ de Jesús Rodrigo

1999  El Comisario : d’ Ignacio Mercero, Jesús Font, Alfonso Arandia, José Ramos Paino et Mateo Meléndrez

                               avec Fernando Valverde

                                               ° Feuilleton en 184 Episodes

                                                               ° Episodes : ’13 puñaladas’ et ‘Eva del principio al fin’

El secreto de la porcelana : de Roberto Bodegas

                               avec Miguel Angel Garcia

 

ã Jean-Pascal CONSTANTIN pour Les Gens du Cinéma (Mise à jour 09/11/2008)